samedi 23 mai 2015

CONSTANTINOPLE CONQUETE PAR LES CROISES 1204. mz


CONSTANTINOPLE CONQUETE

PAR LES CROISES



Prise de Constantinople. Par Palma le Jeune. Wikimédia

« Il est tragique que les assaillants, qui visaient à garantir le libre accès pour les chrétiens de Terre Sainte, se retournèrent contre leurs frères dans la foi. » Jean-Paul II en 2001.

En mars 1204, un traité conclu entre le doge de Venise Enrico Dandolo et les croisés, le Partitio terrarum imperii Romanie, décide par avance le partage de l’Empire byzantin. Lors de la quatrième croisade, Constantinople est prise et livrée au pillage les 12 et 13 avril. La population grecque est massacrée, les églises et les monastères profanés. La ville, pillée et en partie brûlée, est désertée par sa population qui ne reviendra qu’en 1261.
Le scandale est immense dans toute la chrétienté et de ce jour fatal date la véritable rupture entre la chrétienté orthodoxe d'Orient et la chrétienté catholique d'Occident.


La Prise de Constantinople par les croisés,
La destruction de l’empire byzantin
Et la création de l'Empire latin.
Vont laisser entrevoir une autre guerre, celle de Mohamed Al Fatih.

Provoquant le mécontentement des turcs et des musulmans, qui relèvent dans ces évènements des menaces graves pour leurs pays et leurs peuples.
Comme les croisés n’ont pas hésité à attaquer et à s’emparer de territoires aussi chrétiens, ils ne reculeront pas pour attaquer des pays musulmans.

Le problème, les musulmans n’ont pas le droit d’attaquer, quoi que diront les « Histo-Riens ».
S’il y a effectivement une prophétie du Prophète Mohammed (saw), sur la reconquête de Constantinople par l’Islam, il n’y a jamais eu question de guerre ou de force, lui qui prêche la paix, la justice et la tolérance.

Pour les Musulmans qui ne savent pas « Lire » :
« Lis ! » « Iqraâ ! »: réfléchis et apprends à distinguer le vrai du faux.
L’Islam est une religion universelle, Paix est son nom.

-

S O M M A I R E 

Le siège de Constantinople de 1203


Le siège de Constantinople de 1203 est un épisode de la quatrième croisade. Les croisés assiègent et s'emparent de la capitale de l'empire byzantin, théoriquement pour le compte du prétendant Alexis IV Ange.

La IVe croisade a été voulue par le pape Innocent III.


Les comtes Louis de Blois et Thibaud de Champagne répondent avec enthousiasme à son appel, ainsi que le comte Baudouin de Flandre et le duc Eudes de Bourgogne. Mais les rois se dérobent et 10.000 chevaliers seulement se croisent au lieu des 30.000 attendus.

On peut dès lors établir d’importantes observations :
Les rois avaient-ils des caisses vides, non, une croisade les arrangerait.
Ils ont des troubles internes, non, là aussi cela leur aurait permis de détourner leurs peuples des problèmes internes.
Peut être qu’ils n’appréciaient pas de se mettre sous l’autorité de l’église, ou tout simplement, auraient-ils relevé l’absurdité des ces entreprises criminelles, déguisées.

Le pape donne pour but aux croisés de s'emparer des ports égyptiens, poumon du monde arabe, en vue de les échanger contre Jérusalem, que le sultan Saladin a reconquise. Mais le doge Enrico Dandolo, qui gouverne la République de Venise, a fixé le prix du transport à un montant considérable, 85.000 marcs d'or, non compris la moitié du butin escompté.
Les croisés peinent à réunir la somme demandée. Les Vénitiens leur proposent alors une remise de leur dette en échange d'un petit service : conquérir le port chrétien de Zara, sur la côte dalmate (aujourd'hui Zadar, en Croatie) et de le leur livrer.

Zara, Zadar, en Croatie le 24 novembre 1202


Le 24 novembre 1202, la ville capitule. Les citoyens chrétiens ont la vie sauve mais leurs biens sont partagés entre croisés et Vénitiens.
Cela s’appelle leur venir en aide, jusqu’à aujourd’hui dans les guerres: on les pleure vingt quatre sur vingt quatre, sur toutes les chaînes ! En attendant qu’ils trépassent. A défaut d’argent on les monnaye !
Ce n’est pas kif kif, c’est pire : l’être humain est faible, qui pour l’argent, qui par les caresses dans le sens du poil. Hommes censés, nous sommes faits pour vivre ensemble, se méfier des manipulations permanentes et qui guettent.

Les Vénitiens veulent aussi en finir avec l'anarchie qui règne à la tête de l'empire byzantin et compromet leur fructueux commerce. Avec l'aide des croisés, le doge chasse l’empereur Alexis III et intronise son neveu sous le nom d'Alexis IV. Mais celui-ci, tenu pour un traître par la population, se montre incapable d'imposer son autorité. Quelques mois plus tard, la population se rebelle contre les chevaliers venus d'Occident, que la découverte de Constantinople et de ses fabuleuses richesses a rendus particulièrement cupides.

Empereurs byzantins Alexis III, Alexis IV, Alexis V


Alexis III


N’ayant pu mener à bien la défense de la ville, les citoyens de Constantinople se retournent contre Alexis III, qui prend la fuite. Le feu destructeur laisse 20 000 personnes sans-abri. Le prince Alexis est intronisé en tant qu'Alexis IV.

Alexis IV


Alexis IV signe un contrat avec les Croisés qui vont aussi mettre à son service plusieurs hommes, pour combattre son prédécesseur.
Au cours de l'été il conduit 6 000 hommes de l'armée des Croisés contre son rival Alexis III réfugié à Andrinople. Des rixes opposent cependant dans la ville les communautés grecque et latine. En août 1203, en représailles d'une attaque contre les quartiers pisan, amalfitain et vénitien, des Latins attaquent une mosquée, qui est défendue par une alliance de musulmans et de l'opposition grecque ; au cours des combats, des Latins allument un incendie qui détruit une grande partie de Constantinople.

Alexis V


Alexis Doukas renverse Alexis IV fin janvier 1204 et l'étrangle. Il prend le trône sous le nom d'Alexis V.
Les Croisés et les Vénitiens, outrés de l'assassinat de leur allié, exigent qu'Alexis V honore le contrat qu'Alexis IV avait promis. Lorsque l'empereur byzantin refuse, les Croisés attaquent la ville une fois de plus. Le second siège décisif commence.
C'est ainsi que ces derniers attaquent une nouvelle fois la «deuxième Rome» le 12 avril 1204.
La ville est mise à sac par les chevaliers. 2.000 Grecs sont massacrés. Le scandale est immense dans toute la chrétienté.

Prise de Constantinople le 12 Avril 1204

et création de L’Empire latin

Le siège de Constantinople de 1204 par les Croisés aboutit à la prise et au saccage de la capitale de l'Empire byzantin. Après sa chute, l'Empire latin est fondé et Baudouin de Flandre est couronné empereur sous le titre de Baudoin Ier de Constantinople dans la cathédrale Sainte-Sophie.

Le 9 avril 1204, les croisés attaquent Constantinople, l'armée d'Alexis V oppose une forte résistance, qui décourage les Croisés.
Le Clergé encourage les combattants : Dieu teste la détermination des Croisés par des reculs temporaires… les Grecs sont des traîtres et des assassins, car ils ont tué leur seigneur, Alexis IV. Le langage ecclésiastique incendiaire utilisé affirme que « les Grecs sont pires que les Juifs ».
On ne monnaye pas, c’est de la bonne devise ! Stratégie lâche ressortie à plusieurs reprises, notamment contre Hitler !

Saccage de la cité

Au cours de la nuit, les croisés incendient encore plus la ville. Ils infligent à Constantinople un horrible et sauvage pillage pendant trois jours, pendant lesquels de nombreuses œuvres grecques et romaines anciennes et médiévales sont détruites ou volées, les sanctuaires et les palais étant pillés.
Il a été dit que le montant total pillé à Constantinople était d'à peu près 900 000 marcs d'argent. Les Vénitiens ont reçu 150 000 marcs qui leur étaient dus, alors que les Croisés ont reçu 50 000 marks d'argent. 100 000 autres marks d'argent ont été répartis entre les Croisés et les Vénitiens. Le reste des 500 000 marcs d'argent a été secrètement gardé par de nombreux chevaliers.
Les résidents latins de Constantinople quant à eux, ont pris leur revanche sur le massacre des Latins de 1182.

Le partage de l’empire byzantin


Selon un traité pré-arrangé, l'empire est réparti entre Venise et les dirigeants de la croisade, et l'Empire latin de Constantinople est créé.
Ils placent Baudouin de Flandre sur le trône. Ce dernier est couronné empereur dans la cathédrale Sainte-Sophie sous le titre de Baudouin Ier de Constantinople. Boniface part fonder le royaume de Thessalonique, un État vassal de l'Empire latin nouvellement créé.
Les Vénitiens se taillent la part du lion avec les principaux ports, les îles, une franchise commerciale dans tout l'empire et le monopole de l'élection du patriarche, et fondent aussi le duché de Naxos dans la mer Égée.
Déjà en Mars 1204, un traité conclu entre le doge de Venise Enrico Dandolo et les croisés, le Partitio terrarum imperii Romanie, décide par avance le partage de l’Empire byzantin. Constantinople est prise et livrée au pillage les 12 et 13 avril. La population grecque est massacrée, les églises et les monastères profanés. La ville, pillée et en partie brûlée, est désertée par sa population qui ne reviendra qu’en 1261.
Encore plus en arrière :
La partitio reprend les termes du traité de 1202 sur le partage pour moitié entre les croisés et les Vénitiens des conquêtes effectuées. Les croisés doivent concéder à Venise « un quart et demi » des terres byzantines, les trois cinquièmes de la ville, le patriarcat et de nouveaux privilèges commerciaux, les ports de Coron et Modon, la Crète, l'île de Négrepont, entre autres.

La croisade a été l'occasion pour Venise de se constituer un empire colonial qui va servir ses intérêts commerciaux pendant plusieurs siècles.

L’Empire latin obtient le quart des terres et s'étend à Constantinople, la Thrace et le nord-ouest de l’Asie Mineure) ; les Vénitiens reçoivent les territoires qui s'étendent au sud d'Andrinople, jusqu'à la mer de Marmara. D'autres États sont constitués…

Pendant ce temps, les réfugiés byzantins fondent leurs propres États successeurs, le plus notable étant l'Empire de Nicée sous Théodore Lascaris (un parent d'Alexis III), l'Empire de Trébizonde, et le Despotat d'Épire.
Cependant, la conquête latine reste très partielle les grecs vont essayer de reconquérir Constantinople et d'en chasser les Latins.

Baudouin de Flandre


En février 1205, à la mort d'Hugues de Saint-Pol, les Grecs de sa seigneurie de Didymotique s'allient à Jean Kalojan, roi des Bulgares. S'ensuit une sanglante défaite, le 14 avril 1205 à Andrinople, au cours de laquelle Baudouin de Flandre disparaît, sans que son corps soit retrouvé.
Quelques semaines plus tard, Henri de Hainaut, le frère de Baudouin, qui devient empereur.

Henri de Flandre


De 1206 à 1216, l'Empire latin s'affermit sous le gouvernement d'Henri : il conquiert l'Épire et la Macédoine mais échoue également devant les Bulgares, à Andrinople.
Kalojan organise en 1205-1206 le siège puis le massacre de Philippopoli, au cours duquel l'archevêque est massacré, les notables écorchés vifs ou décapités, la ville rasée et réduite en cendres ; il s'empare ensuite d'Arcadiopolis, puis de Visoï, où il massacre toute la population.
Les exactions des Bulgares entraînent en Europe un ralliement aux Latins. Henri de Flandre peut conquérir le Dimot et, le 20 août 1206, il est couronné empereur à Constantinople. Il repart ensuite en expédition contre les Bulgares.
Au printemps 1207, les Bulgares assiègent Andrinople : également harcelé par les Grecs en Asie, Henri de Flandre parvient tout de même à libérer la ville. Le 8 octobre 1207, Kalojan meurt devant Andrinople, probablement assassiné par l'un de ses hommes.
En novembre 1208, Henri conclut une trêve avec les Bulgares et marie une de ses filles à Slav, un prince bulgare neveu de Kalojan. Il met à profit ces temps de paix pour se concilier ses anciens ennemis, tâchant de s'allier les Grecs, qu'il rappelle à Constantinople et admet à sa cour.

Pierre II de Courtenay


En 1216, à la mort sans postérité d'Henri de Flandre, une délégation de barons offre le trône à Pierre II de Courtenay, comte de Tonnerre, d'Auxerre et de Namur et époux de Yolande de Flandre, sœur de Baudouin et de Henri. Couronné à Rome le 9 avril 1217, il jure de maintenir les privilèges des Vénitiens. Il tombe cependant dans une embuscade tendue par des Grecs dans les montagnes d'Albanie et n'atteindra jamais Constantinople : il meurt en prison au cours de l'hiver 1218-1219.

La fin de l'Empire


Le 25 juillet 1261, le général Alexios Stratigopoulos entre par surprise dans Constantinople : ayant fui le palais des Blachernes pour le palais de Boucoléon, le jeune empereur Baudouin II s'enfuit à Thèbes puis dans les Pouilles, avant de parvenir en France en 1262.

L'Empire latin de Constantinople fut un État éphémère fondé sur le territoire de l'Empire byzantin à la suite de la quatrième croisade et la chute de Constantinople en 1204, aux mains des Latins. Il dure jusqu'en 1261, année de la reconquête de la ville par Michel Paléologue, qui restaure l'Empire byzantin.


Empire latin et états grecs en 1204

CONCLUSION


Le scandale fut immense dans toute la chrétienté et de ce jour fatal date la véritable rupture entre la chrétienté orthodoxe d'Orient et la chrétienté catholique d'Occident.

Huit cents ans après la quatrième croisade, le pape Jean-Paul II a exprimé sa douleur à deux reprises au sujet de ces événements.
En 2001, il a écrit à Christodule Ier, archevêque d'Athènes, en disant :
« Il est tragique que les assaillants, qui visaient à garantir le libre accès pour les chrétiens de Terre Sainte, se retournèrent contre leurs frères dans la foi. Le fait qu'ils soient chrétiens latins remplit les catholiques d'un profond regret ».

La Prise de Constantinople par les croisés, la destruction de l’empire byzantin et la création de l'Empire latin, provoquant le mécontentement des turcs et des musulmans, qui relèvent dans ces évènements des menaces graves pour leurs pays et leurs peuples.
Comme les croisés n’ont pas hésité à attaquer et à s’emparer de territoires aussi chrétiens, ils ne reculeront pas pour attaquer des pays musulmans.
Cela laisse entrevoir une autre guerre, celle de Mohamed Al Fatih.
Le problème, les musulmans n’ont pas le droit d’attaquer, d’agresser, quoi que disent les « Histo-Riens ».
Ils chercheront donc la Paix.

Sources :
http://www.herodote.net/12_avril_1204-evenement-12040412.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Siège_de_Constantinople_(1204)
Voir aussi : La Conquête de Constantinople par Mohamed Al Fatih. mz


Mohamed ZEMIRLINE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire