mardi 12 mai 2015

L’enseignement de l’histoire



Dossier Figaro Histoire

L’enseignement de l’histoire sous la menace d’une dérive idéologique

15 octobre 2012. Par aggiornamento
Rédacteur : Mickaël Bertrand

« Ne confondez pas l’histoire avec la politique, monsieur Bertrand ! » : telle était la réponse de Pierre Baron, directeur de la rédaction du magazine Historia, à l’occasion d’un débat sur l’enseignement de l’histoire organisé sur Europe 1 au cours duquel je rappelais qu’enseigner quelques éléments d’histoire africaine pourrait peut-être éviter qu’un jour, nos futurs dirigeants expliquent sans sourciller que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».

Alors que le journaliste essayait désespérément d’apaiser les tensions avec une question factuelle sur l’empire Monomotapa, je persistais à recentrer la discussion sur les véritables enjeux de cette polémique qui dure depuis plusieurs années déjà, à savoir des problématiques politiques et idéologiques.

Une tranchée de plus en plus profonde

Tandis que nos contradicteurs ne cessent d’affirmer que les nouveaux programmes sont entachés d’une idéologie prônant « mondialisation, ouverture des frontières et droit à la différence »1, il nous serait ainsi interdit de leur répondre sur le même terrain et d’affirmer que leur opposition véhicule des présupposés bien plus inquiétants.
Et pourtant, comment comprendre autrement leur acharnement à vouloir dénoncer avec la plus grande vigueur et dans une tonalité apocalyptique ce qu’ils considèrent comme un véritable casse de l’histoire ? Comment interpréter leur ligne éditoriale diffusée avec des mots toujours plus durs et dans des médias particulièrement connotés : le journal de 13h de TF1, le Figaro-magazine, le Figaro-Histoire, et plus récemment encore, Boulevard Voltaire, le tout nouveau média très à droite de Robert Ménard ?

Progressivement, le ton a atteint des sommets puisqu’il n’est plus seulement question de « casser l’histoire de France », mais bien de l’assassiner, de la sacrifier et de la désintégrer selon les mots de Dimitri Casili2.
Bref, nous ne pourrions plus contester ce que nous considérons comme une manipulation de l’histoire de France et de son enseignement sans être accusé de gauchisme acharné et dangereux prêt à dégainer son couteau d’entre les dents.
Nous devrions également nous taire quand nos travaux font l’objet de manipulation, que nous sommes insultés sur les forums et les sites d’extrême-droite, ou bien que nous recevons pour certains d’entre nous des menaces et des courriers anonymes.

Une résistance citoyenne face à la propagande

A force de nous caricaturer dans tous les médias, ces Don Quichotte de l’Histoire sont parvenus à installer dans ce débat une véritable rupture politique dont ils ne souhaitent pas encore assumer la paternité. Or, puisqu’il faut bien dire d’où l’on parle à ce niveau de la discussion, j’aimerais préciser à mes contradicteurs que je ne suis pas le vilain gauchiste qu’ils prétendent combattre.
Jeune professeur d’histoire-géographie, je n’ai jamais milité, ni adhéré à un parti et défend désormais cette liberté avec autant de vigueur que la laïcité. En tant que fonctionnaire, enseignant et chercheur, il me semble important aujourd’hui d’arborer publiquement une stricte neutralité dans la pratique quotidienne de mon métier, dans ma classe et dans mes travaux.

C’est à ce titre que j’ai pris position depuis deux ans contre les thèses de Dimitri Casali qui, progressivement, a su s’entourer de nombreux soutiens et relais médiatiques. En tant que fonctionnaire, je suis agacé de voir le corps enseignant accusé encore une fois d’incompétence ; en tant que professeur d’histoire-géographie, je suis énervé de voir qu’on puisse faire si peu confiance aux collègues et en l’intelligence des élèves ; en tant que chercheur enfin, je m’inquiète que de telles thèses puissent se diffuser aussi largement dans la société et dans la sphère médiatique sans qu’un responsable politique n’en dénonce avec fermeté les dangereuses dérives idéologiques.
C’est à ce titre qu’il m’a semblé important de reprendre la plume, non plus seulement pour dénoncer et critiquer l’énième sailli de Dimitri Casali, Jean Sévillia, Laurent Wetzel, Vincent Badré, Robert Ménard… mais aussi pour expliciter ce qui se cache derrière ces violentes prises de position contre l’enseignement actuel de l’histoire de France.

Une vague à trois temps pour faire valser l’histoire critique

Laurence De Cock a parfaitement expliqué dans un article publié sur le site Aggiornamento pourquoi elle avait décidé d’utiliser l’expression de « vague brune » pour qualifier la nouvelle offensive de ces “Croisés” autoproclamés qui prétendent bouter la menace du multiculturalisme hors des manuels. L’expédition 2012 arbore en effet un drapeau particulièrement enflammé et aux couleurs nationales d’une rare vivacité.
Le terme de « vague » nous semble être également bien choisi au regard de l’ampleur du mouvement qui ne cesse d’être relayé. Il peut également se justifier à la lumière des travaux de Fernand Braudel qui, dans la préface de La Méditerranée et le Monde méditerranéen à l’époque de Philippe II, développe la métaphore maritime pour décrire les temporalités.
Ainsi, il existerait une « histoire lente à couler », profonde, presque immobile et insensible aux mouvements de surface ; au-dessus, « des vagues de fond » entretiendraient une histoire sociale qui se lit à l’échelle des décennies, voire des siècles ; enfin, une « agitation de surface » serait composée d’évènements conjoncturels, d’oscillations brèves, rapides et nerveuses dont l’individu (et non plus les groupes) constitue l’un des principaux acteurs.
Cette lecture du temps développée par l’un des principaux historiens français est tout aussi intéressante et valide pour comprendre la résurgence récente des défenseurs du roman national3.

Leurs ancêtres les Gaulois disciplinés

La discipline historique a toujours été associée à une forme de fierté nationale. Hérodote déjà ponctuait son récit d’anecdotes révélatrices de ces difficultés à penser l’autre et, malgré sa curiosité et son émerveillement, à ne pas décrire le non grec comme un individu inférieur au grec4.
Les chroniqueurs de l’époque médiévale n’échappaient pas plus à cet écueil que leurs homologues de la Renaissance. Ces historiens sont alors souvent des courtisans qui travaillent à l’écriture d’un récit officiel répondant aux attentes de leurs bienfaiteurs. Dès lors, les ennemis sont décrits comme des brutes sanguinaires tandis que les princes constituent des stéréotypes exemplaires défendant l’Eglise, les fidèles et le territoire chrétien.

Cette caractéristique pourrait presque être considérée comme le péché originel de l’écriture de l’histoire. Malgré les réflexions philosophiques développées sur la discipline à l’époque moderne, malgré la méthode scientifique prônée par les différentes écoles depuis la fin du XIXe siècle et visant à éloigner le prisme de la subjectivité, il est resté cette marque indélébile qui resurgit dès que l’histoire se frotte d’un peu trop près au pouvoir politique.
La relation est d’autant plus ambigüe que la discipline historique doit son institutionnalisation en grande partie à l’Etat qui pourrait aujourd’hui encore reprendre ce qu’il a accordé jadis (académies, sociétés historiques, chaires universitaires, mais aussi et surtout enseignement général de l’histoire à l’école primaire et secondaire).

C’est un classique des facultés d’histoire de rappeler que l’enseignement de cette discipline est né avec la IIIème République. Après la lourde et humiliante défaite contre la Prusse, l’école devenue gratuite, laïque et obligatoire obtient l’éminente mission d’instruire les jeunes générations dans l’amour de la République et dans l’esprit de revanche contre l’ennemi allemand5.
Dès lors, l’histoire est convoquée pour former de futurs soldats fiers de leur patrie et prêts à se sacrifier au nom de leur appartenance commune à une nation trouvant sa cohérence dans un passé censé remonter à « nos ancêtre les Gaulois », en passant par la bataille de Bouvines, la résistance héroïque de Jeanne d’Arc contre les Anglais et le souvenir mythique d’un empire francisé sous l’autorité de Napoléon.
La géographie est alors adjointe à l’histoire dans une logique tout aussi patriotique (d’où ce couple improbable et unique qui s’est finalement installé dans une routine jamais remise en cause en France). Les potentiels petits soldats sont non seulement invités à connaître le terrain de bataille, mais ils sont également entretenus dans une propagande vantant la richesse de leurs régions et le caractère inaliénable des frontières nationales censées traverser les Pyrénées et le Rhin.

Ce mythe national a été particulièrement bien relayé par les manuels scolaires. L’histoire de France par Ernest Lavisse est un succès fulgurant, réédité plusieurs dizaines de fois, et affectueusement surnommé le « Petit Lavisse » par plusieurs générations d’écoliers qui ont été abreuvés de cette prose nationale.
L’auteur assume d’ailleurs parfaitement cette mission dans la préface d’une ultime édition de l’ouvrage en 1912 : « Si l’écolier n’emporte pas avec lui le vivant souvenir de nos gloires nationales, s’il ne sait pas que ses ancêtres ont combattu sur mille champs de bataille pour de nobles causes, s’il n’a pas appris ce qu’il a coûté de sang et d’efforts pour faire l’unité de notre patrie et dégager ensuite, du chaos de nos institutions vieillies, les lois qui nous ont faits libres ; s’il ne devient pas un citoyen pénétré de ses devoirs et un soldat qui aime son fusil, l’instituteur aura perdu son temps ».

Les pirates à l’abordage de l’histoire

Un siècle plus tard, c’est encore sur cette « vague de fond » que surfent Dimitri Casali et ses amis.
Nul ne peut ignorer, tant il l’a répété, que l’on apprendrait plus la véritable histoire de France à l’école. L’ensemble de son discours se construit sur ce mensonge initial qui prétend que Clovis, Saint Louis, François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon ne sont plus étudiés dans les collèges français6. Dès lors, pour réparer ce mal imaginaire, le docteur Casali a écrit un Altermanuel d’histoire de France7 réhabilitant des héros qui n’ont en fait jamais été oubliés.
Destiné à sauver le peuple de France de l’amnésie qui le guette, cet ouvrage a cependant oublié de parler du peuple et de son rôle dans la construction nationale. Ainsi, les hommes qui n’ont pas eu la chance de naître prince sont-ils relégués à donner la claque quand passe le roi, et à prendre les armes quand le décide l’empereur.
Avec cet ouvrage, Dimitri Casali pensait probablement soulever à nouveau la vague qui a porté Ernest Lavisse jusqu’aux sommets des institutions universitaires et républicaines. La mer est cependant capricieuse et fait échouer lamentablement ceux qui n’en comprendraient pas les courants.

Ne pouvant agir sur ces vagues trop puissantes, il a donc décidé de jouer des « agitations de surface » en espérant qu’un jour sa nage à contre-courant et les vents qu’il essaie de contrôler puissent inverser la tendance.
Pour mener sa petite barque, le capitaine a recruté une équipe de seconds (Jean Sévillia, Laurent Wetzel, Vincent Badré, Robert Ménard…) venus l’escorter dans les mers agitées des médias et mobiliser une horde de matelots prêts à croiser le sabre contre d’éventuels ennemis.
Les vents que cet équipage prétend maîtriser sont cependant dangereux et pourraient se transformer en une tempête qui les dépasse. Ils renouent avec les pires colères d’Eole provoquées par le nationalisme, le repli identitaire et la xénophobie.

Désormais, dans chacune de leurs interventions, ces pirates en eaux troubles n’hésitent plus un instant à mobiliser les pires manifestations nationalistes. Ainsi, Laurent Wetzel s’émeut de voir disparaître l’enseignement de l’islamisme au lycée8 ; Vincent Badré dénonce des manuels qui véhiculeraient des principes anticapitalistes et antichrétiens9. Dimitri Casali enfin s’agace contre la ministre de la Justice qui avait déclaré en 2006 dans L’Express qu’il ne fallait pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes… »10.
Bref, on comprend aisément dans quelle direction souffle le vent qui gonfle les voiles et l’égo de nos ambitieux marins. Il faut cependant reconnaître qu’ils auraient tort de s’en priver, tant ce souffle lourd a été mobilisé ces dernières années.

Derrière le roman national, une pensée nationaliste

Après ce voyage sur les mers brunes des pirates de l’histoire, on comprend dès lors beaucoup mieux les dénonciations scandalisées de Dimitri Casali et Pierre Baron dès 2011 lorsque je défendais l’enseignement de quelques rudiments de l’histoire africaine, mais aussi de l’histoire asiatique. En faisant cela, j’introduisais à leurs yeux le loup dans la bergerie, ou plutôt la pieuvre dans leur pataugeoire.

Est-il besoin de rappeler cependant qu’enseigner l’histoire de l’empire Monomotapa, ce n’est pas seulement apprendre aux jeunes élèves français l’existence d’un acteur majeur de l’Afrique Australe du XVe au XVIe siècle ; c’est aussi les amener à réfléchir pendant quelques heures11 sur une forme d’alter-histoire.
Enseigner la Chine des Han à son apogée, c’est leur faire comprendre que l’histoire a certes longtemps été écrite par et pour l’homme blanc européen, mais que l’organisation complexe et mondialisée de notre société nous invite désormais à réviser quelque peu notre regard12.
Enseigner enfin l’empire du Mali aux XIIIe et XIVe siècles, c’est tout simplement leur faire comprendre qu’on ne peut pas affirmer innocemment et sans arrière-pensée idéologique que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ».
Qu’il n’en déplaise à monsieur Guaino, le discours de Dakar qu’il a écrit pour le président de la République en 2007 est en effet bien plus proche des thèses développées par Hegel dans ses Leçons sur la philosophie de l’histoire au début du XIXe siècle que des écrits d’Aimé Césaire. Et encore pourrait-on se demander si la plume du président n’ait pas non plus été chercher quelques références encore plus nauséabondes chez le Comte de Gobineau qui dans son célèbre Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855) explique que « l’histoire n’existe que chez les nations blanches ».

Enseigner l’histoire des civilisations extra-européennes n’est donc pas faire preuve de repentance, ni de contrition mémorielle, mais c’est simplement adapter notre lecture du passé au monde dans lequel on vit, et actualiser son enseignement sur les pratiques scientifiques les plus récentes… comme cela s’est finalement toujours fait dans l’histoire de l’enseignement.

Pour une défense nationale de l’enseignement de l’histoire

C’est finalement toute l’ambiguité de cette polémique entretenue depuis des décennies, et particulièrement attisée depuis quelques années : comment répondre à ces idéologues qui souhaitent instrumentaliser l’enseignement de l’histoire (et au passage la tête de nos enfants) ? Comment répondre à des propos aussi caricaturaux et fondés sur des mensonges ? 
Depuis plusieurs mois, nous dénonçons systématiquement ce vol de l’histoire par des mandarins qui dissimulent de moins en moins leurs présupposés idéologiques. Cela ne saurait cependant être suffisant et nous souhaiterions désormais que cette vague soit définitivement stoppée par un brise-lame efficace.
C’est pourquoi nous avons tout d’abord décidé de nous réunir dans le cadre de ce dossier commun. Nous souhaiterions qu’il constitue une base susceptible d’alerter et de rassembler plus largement.

1. D’abord nos collègues universitaires dont les travaux sont indirectement critiqués. En remettant en cause l’enseignement de l’histoire, c’est en effet une grande partie de la recherche historique qui est visée (les subaltern studies, l’histoire globale, l’histoire sociale, les études de genre…) et qu’on essaie d’opposer à des champs historiographiques traditionnels considérés comme plus “nobles” (l’histoire politique, l’histoire des relations internationales, l’histoire des religions…).

2. Ensuite, nos collègues de l’enseignement secondaire dont le travail est décrédibilisé à chaque nouvelle intervention dans les médias de ces Don Quichotte de l’histoire. Les professeurs d’histoire et de géographie sont ainsi régulièrement décrits soit comme de dangereux gauchistes qui tenteraient d’imposer leurs opinions à des générations d’élèves, soit comme des moutons de panurge qui ne comprendraient même pas le sens de leurs programmes.

3. L’autorité politique qui ne saurait tolérer plus longtemps ces attaques incessantes contre le travail du service public et cette propagande visant à diviser sans cesse un peu plus la communauté nationale.

4. Les parents qui ne doivent pas se laisser piéger par une argumentation à l’emporte-pièce et à coup de slogan médiatique. Comme eux auparavant, leurs enfants apprennent l’histoire et la géographie de la France. Seules les méthodes, les approches et les supports ont évolué pour s’adapter à notre société où le professeur ne peut plus être un simple passeur de connaissances (qui sont devenues plus facilement accessibles grâce aux technologies modernes) mais doit désormais davantage apprendre aux élèves à mobiliser intelligemment cette richesse documentaire. Contrairement aux remarques insultantes de Jean Sévillia13, nous considérons que nos élèves ont la culture et la maturité nécessaires pour analyser et réfléchir.

Ensemble, nous continuerons à défendre une école républicaine fondée sur le respect et la confiance en l’intelligence de nos élèves, tout en avançant régulièrement et sans catastrophisme des solutions pour améliorer l’enseignement et la réussite de chacun.

Notes

1. Jean SEVILLIA, « Qui veut casser l’histoire de France ? », Le Figaro-Magazine, 24 août 2012.
2. Dimitri CASALI, « L’Histoire de France que l’on assassine ! », Boulevard Voltaire, 1er octobre 2012.
3. D’après Suzanne CITRON, Le mythe national, L’histoire de France revisitée, Paris, Edition de l’Atelier, 2008 : Discours historique visant à célébrer les grands hommes et exalter ainsi le sentiment national. Il s’agit d’un récit prenant appui sur une mytho-histoire des origines mais aussi sur une mise en perspective téléologique. Un tel récit constitue la nation de façon ambivalente : à la fois ethnique (« nos ancêtres les Gaulois ») et messianique (il prend appui sur les valeurs de la Révolution réputées universelles).
4. François HARTOG, Le miroir d’Hérodote, Paris, Gallimard, 1980.
5. Les travaux d’Annie BRUTER montrent néanmoins que la rupture de la IIIe République doit être discutée et que les bases de la construction du roman national ont été posées dès le Second Empire (http://www.canal-u.tv/video/inrp/l_enseignement_de_l_histoire_de_france_avant_la_iiie_republique.5854).
6. Dimitri CASALI, « Ce que nos enfants n’apprennent plus au collège », lefigaro.fr, 26 août 2011.
7. Dimitri CASALI, Altermanuel d’histoire de France, Paris, Perrin, 2011.
8. Jean SEVILLIA, « Qui veut casser l’histoire de France ? », op. cit.
9. Voir le blog promotionnel de Vincent Badré :
http://www.histoirefabriquee.com (dernière consultation le 10/10/2012)
10. Dimitri CASALI, « L’Histoire de France que l’on assassine ! », op. cit.
11. Les programmes prescrivent de consacrer 10% du temps d’enseignement de l’histoire à ce chapitre intitulé « Regards sur l’Afrique », soit environ 5 à 6 heures. Contrairement aux attaques récurrentes et injustifiées contre cette question, il faut rappeler que l’approche n’est pas totalement déconnectée de l’histoire européenne et nationale car l’étude d’une civilisation de l’Afrique subsaharienne est en fait l’occasion (pour ne pas dire un prétexte) d’introduire les grands courants d’échanges des marchandises et les traites orientales.
12. Lire à ce sujet les très belles pages de Jack GOODY, Le vol de l’histoire, Paris, Gallimard, 2010.
13. Jean SEVILLIA, « Qui veut casser l’histoire de France ? », op. cit.

SOURCE :
http://aggiornamento.hypotheses.org/author/aggiornamento

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