mardi 19 mai 2015

Philippe IV Le Bel, 1268 - 1314


Philippe IV Le Bel, 1268  - 1314


 Fut roi de France de 1285 à 1314, onzième roi de la dynastie des Capétiens directs.
Devenu roi à l'âge de dix-sept ans, à la mort de son père en octobre 1285, Philippe le Bel est considéré comme un monarque important par les historiens.
Le 4 novembre 1314, Philippe le Bel… lors d'une partie de chasse… il fait une chute de cheval… Il meurt quelques semaines plus tard, le 29 novembre 1314
Les Grandes Chroniques de France signalent que Pierre de Latilly, évêque de Chalons, fut emprisonné un moment en 1315, soupçonné d'avoir empoisonné le roi défunt.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_de_France

« Le roi Philippe IV le Bel meurt à Fontainebleau, le 29 novembre 1314, à 46 ans, après un règne tourmenté de près de 30 ans...
Il est victime d'une maladie que les historiens n'ont pu identifier de façon certaine, quelques mois après avoir envoyé au bûcher les derniers chevaliers du Temple. »

Louis X le Hutin, lui succède… restitue les droits aux féodaux… livre aussi à la vindicte publique Enguerrand de Marigny, le dernier des grands conseillers de son père. Emprisonné au Temple et accusé de sorcellerie, il est pendu au gibet de Montfaucon le 30 avril 1315.
(http://www.herodote.net/29_novembre_1314-evenement-13141129.php)
En effet Philippe le Bel avait libéré les serfs, dressant les féodaux contre lui.

SOMMAIRE


Conflit de pouvoir avec le pape


Procès d hérésie d état, de Julien Theryacademia.edu p179

« En 1302-1303 au plus fort d’une querelle autour des prérogatives de la juridiction pontificale à l’intérieur du royaume de France, le roi avait osé déclaré le pape hérétique. »

« Un règne marqué par deux grandes affaires : le conflit avec la papauté et le procès des templiers. Mais qui voit également un accroissement du pouvoir royal…
Ayant été sacré à Reims, comme ses prédécesseurs, il se considérait comme le dépositaire d'une puissance sacrée et jugeait n'avoir de compte à rendre qu'à Dieu. Il exigeait des seigneurs du royaume, ses vassaux, qu'ils obéissent et se soumettent avec docilité à ses décisions souveraines…
Cherchant à briser ce qui pouvait être un obstacle à l'exercice de son autorité, il était inévitable que Philippe entrât en conflit avec le pape : chef suprême de l'Eglise, celui-ci prétendait détenir un pouvoir supérieur à celui du roi, et se considérait comme « empereur du monde », il ne cachait pas son désir de voir naître un empire chrétien unifié sous l'égide d'un souverain religieux. Le désaccord entre la monarchie et la papauté éclata sur une question d'argent, car Philippe n'acceptait pas que les revenus de l'Eglise de France aillent grossir le trésor du pape en Italie. En 1296, Philippe impose une taxe au clergé. Le pape riposte et menace le roi de France d'excommunication. En 1302, Philippe réunit pour la première fois l'assemblée des Trois Etats (ancêtre des états généraux), il réclame alors la déposition du pape par un concile. Le conflit atteignit son point culminant en 1303, Guillaume de Nogaret arrêtant le pape Boniface VIII. Après la mort du pape Benoît XI, Philippe le Bel fit désigner l'archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, qui devint en 1305 pape sous le nom de Clément V et qui s'installa à Avignon en 1308. Ses successeurs y resteront jusqu'en 1376. De cette manière, le roi parvint à placer l'Eglise dans la dépendance de la couronne de France et à détacher l'influence papale sur les rois chrétiens...

A mesure que les années passaient, les besoins financiers de Philippe le Bel s'accroissaient. Comment ramasser plus d'argent, comment se procurer des ressources nouvelles ? Ce n'était pas si simple à la vérité, car le roi était loin de faire exactement ce qu'il voulait. La petite noblesse provinciale et les bourgeoisies urbaines acceptaient mal que les agents royaux vinssent empiéter sur leurs droits. On ne pouvait dans ces conditions tabler sur des revenus réguliers et les emprunts ne parvenaient pas toujours à combler le déficit qui se creusait entre les dépenses et les recettes. Il fallut donc souvent avoir recours à des moyens plus expéditifs, la dévaluation de la monnaie par exemple. Celle qui fut décidée en 1306 eut pour conséquence directe le triplement des loyers parisiens. Furieux, le peuple de la capitale se souleva. Le roi dut se réfugier dans la tour du Temple, et le Conseil, réuni de toute urgence, décida « que les loyers continueraient d'être payés à leur ancien taux réel. » Le souverain en était quitte pour trouver de l'argent ailleurs. Il se tourna vers les juifs d'abord, vers les templiers ensuite. »
http://www.histoire-france.net
(Voir aussi article : Les Templiers, mz)

« Philippe IV le Bel, au début de 1303, est menacé d'excommunication. Conseillé par son nouveau chancelier, Guillaume de Nogaret, il réplique par la convocation d'un concile œcuménique à Lyon dont le but serait de juger le pape, que plusieurs qualifient d'« indigne », et de le déposer. Nogaret est chargé de se rendre en Italie afin de notifier les volontés du roi au pontife, Boniface VIII. Celui-ci, ayant appris les intentions de Philippe IV avant l'arrivée de Nogaret, prépare la bulle Super patri solio (Petri solio excelso1), qui l'excommunie officiellement.
L'apprenant, Nogaret décide d'organiser un coup de main contre le pape avant la publication et la mise en vigueur de la bulle, le 8 septembre. Il recrute une troupe de 600 cavaliers et de 1 500 fantassins menés par deux chefs de guerre, par surcroît ennemis du pape, Sciarra Colonna et Rinaldo de Supino.
Dans la nuit du 7 au 8 septembre 1303, ils investissent la petite ville d'Anagni dans le Latium, où réside le pape pendant l'été.
Nogaret...lit solennellement son acte d'accusation au pape. Celui-ci fait face avec dignité sans céder sur aucun point, déclarant : « Voici mon cou, voici ma tête. » »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_d'Anagn

Sciarra Colonna aurait giflé le pape, de son gantelet de fer.
Boniface VIII repart pour Rome où il meurt un mois après, le 11 octobre, à 68 ans.

« Son successeur, Benoît XI, abroge la bulle Super Patri Solio, mais les responsables de l'attentat d'Anagni sont cités à comparaître. Le nouveau pape décède à son tour le 7 juillet 1304 avant que le jugement prononçant leur sentence soit promulgué.
Le nouveau pape, Clément V, élu en 1305, est un Français. Il installe la papauté à Avignon en 1309 et lève en 1311 toutes les condamnations portées contre le roi et ses conseillers, déclarant que durant tout le conflit l'attitude de Philippe le Bel avait été « bonne et juste. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_d'Anagn)

« Boniface VIII
Fut élu pape le 24 décembre 1294 après que Célestin V eut renoncé à ses fonctions. Bien que son élection fût régulière, on l'accusa d'avoir poussé son prédécesseur, qu'il fit emprisonner pour éviter le risque de schisme, à se retirer. Une fois arrivé au pouvoir, il mit l'interdit sur le royaume du Danemark.
De même que Grégoire VII, ce pontife voulait élever la puissance spirituelle au-dessus de la puissance temporelle, et prétendait disposer des trônes ; il eut de vifs démêlés avec les Colonna, qui soutenaient les droits de la couronne d'Aragon, avec l'empereur d'Allemagne, mais surtout avec Philippe le Bel en France. Il incita les princes allemands à se révolter contre Albert Ier.
Le conflit avec Philippe Le Bel s'envenima au sujet de la perception de certains impôts que Boniface VIII estimait revenir à l'Eglise. Le roi de France proclama un acte d'accusation contre le pape en mars 1303. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Boniface_VIII)

Anéantissement de l'ordre du Temple

(Voir aussi article : Les Templiers, mz)

« A mesure que les années passaient, les besoins financiers de Philippe le Bel s'accroissaient. Comment ramasser plus d'argent, comment se procurer des ressources nouvelles ? Ce n'était pas si simple à la vérité, car le roi était loin de faire exactement ce qu'il voulait. La petite noblesse provinciale et les bourgeoisies urbaines acceptaient mal que les agents royaux vinssent empiéter sur leurs droits. On ne pouvait dans ces conditions tabler sur des revenus réguliers et les emprunts ne parvenaient pas toujours à combler le déficit qui se creusait entre les dépenses et les recettes. Il fallut donc souvent avoir recours à des moyens plus expéditifs, la dévaluation de la monnaie par exemple. Celle qui fut décidée en 1306 eut pour conséquence directe le triplement des loyers parisiens. Furieux, le peuple de la capitale se souleva. Le roi dut se réfugier dans la tour du Temple, et le Conseil, réuni de toute urgence, décida « que les loyers continueraient d'être payés à leur ancien taux réel. » Le souverain en était quitte pour trouver de l'argent ailleurs. Il se tourna vers les juifs d'abord, vers les templiers ensuite. »
(http://www.histoire-france.net)

Expulsion des juifs


Expulsion définitive des juifs


- La synagogue-de-Dun-le-Roi : commune de Dun-sur-Auron. Vidimus et confirmation de l’adjudication après enchères du 8 février 1308 [acte en français] par Hugues Gouhaut, bailli de Bourges, à Jean de Patinges, de la Synagogue de Dun le Roy, sise dans le pourpris du chasteau, pour le prix de 11 livres tournois, qui seront rendues par led. Hugues dans les comptes des biens des juifs, février 1310 (Archives Nationales-JJ 41, fol. 103, no 192 = 42B, fol. 91, no 191) ;
- La synagogue-de-Janville : commune de Janville. Adjudication à Jean Le Grand, de la Synagogue de Yenville, avec deux places en dépendant, la 2de appelé la Miquerie, janvier 1313 (Archives Nationales-JJ 48, fol. 95 v°, no 167) ;
- La Petite-Synagogue-d’Orléans : commune d’Orléans. La Petite Synagogue des juifs, sise à Orléans, 4 avril 1307 (Archives Nationales-JJ 44, fol. 23-24, no 37, vidimus de décembre 1317). »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_de_France#Mort)

Problèmes avec les anglais


La tentative de conquête de la Flandre


La bataille de Courtrai, en 1302, est une lourde défaite de l'armée de Philippe le Bel en Flandre, mais qui est lavée par la victoire de Mons-en-Pévèle en 1304.
Lorsque le comte de Flandre, Gui de Dampierre, allié au roi Édouard Ier d'Angleterre, rompit son hommage de vassal au roi de France en 1297, Philippe IV mobilisa 60 000 hommes pour envahir son comté. Cette affaire pousse aussi le roi à développer le premier arsenal de marine aux Clos des Galées et à se doter d'une flotte de guerre pour combattre le roi d'Angleterre puis les Flamands révoltés. Philippe IV subit d’abord deux échecs avant d'être victorieux des Flamands :

- Les Matines de Bruges : à l’aube du 18 mai 1302 à Bruges, des insurgés flamands armés attaquèrent une des garnisons françaises de la ville. Selon la tradition, pour distinguer les Français, ils auraient abordé les occupants des chambres en leur demandant de répéter après eux le shibboleth : « schild en vriend », difficile à prononcer pour un francophone car le « ch » transcrit un son guttural inconnu en français, le « r » est roulé et « ie » se prononce « i » et qui signifie « bouclier et ami ». Cette version couramment admise manque cependant de crédibilité. Une autre version, nettement plus crédible et logique, dit qu'il s'agirait plutôt de la phrase « des gildens vriend », « ami des guildes ». Plus de douze mille4 soldats français de la garnison sont démasqués et assassinés au pied du lit. On appelle cette journée « Matines de Bruges » ou « Matines brugeoises », par analogie aux « Vêpres siciliennes » qui chassèrent les Français de Sicile vingt ans plus tôt.

- La bataille des éperons d’or : le 11 juillet 1302, les chevaliers français menés par Robert II d'Artois furent écrasés ce jour là près de Courtrai par des milices communales flamandes de la même façon que la bataille de Mansourah et comme celles futures de Crécy et d’Azincourt.

- Bataille de Mons-en-Pévèle : le 18 août 1304, le roi parvient à remporter une belle victoire, quelques jours après la victoire des ses navires à Zierikzee. Une escouade de Français avait réussi à crever les tonneaux de bière placés sur un petit tertre par les Flamands pour se désaltérer: ceux-ci n'ont plus à boire. Cette après-midi là, le roi échappa à la mort : 600 Flamands, en désespoir de cause, firent un ultime raid vers le camp royal. Par chance, Philippe s'était dévêtu de son armure royale. Les Flamands ne le reconnurent pas et il réussit à sauter sur un cheval et se dégager à grands coups de hache d'armes. « Le roi se combat ! le roi se combat ! » Criait-on dans le camp des Français. De nombreux seigneurs perdirent la vie, dont le vicomte de Turenne et Mathieu IV de Montmorency. Le roi attribua cette victoire à la protection de la Vierge et dans la nef de la cathédrale Notre-Dame de Paris, accolée au premier pilier oriental côté sud, il fit dresser une statue équestre en bois en ex-voto face à l'autel de Marie.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_de_France#Mort)

Mohamed ZEMIRLINE

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