mardi 12 mai 2015

LA PAILLE ET LA POUTRE. Basile Y.



EUROPE ET MONDE ARABE
LA PAILLE ET LA POUTRE
Basile Y.
L'esclavage

Ce chapitre se propose de comparer l'inacceptable esclavage que connut l'Islam avec l'horreur extrême que pratiquèrent les Européens. Nous dirons que ce n'est plus « La paille et la poutre » mais « La branche et la poutre ».

La littérature occidentale abonde en dénonciations de l'esclavagisme des arabes, qui le pratiquaient encore au début du XXe siècle. Ce qui distingue cependant l'esclavage arabe du nôtre est ce que chacun entend par le mot ESCLAVE. L'esclavage fut une pratique qui vit le jour en des temps archaïques, à l'époque où l'on préféra, au lieu de tuer et manger les prisonniers de guerre, les faire travailler. Cette pratique exista chez les Pharaons et également en Mésopotamie. Elle fut bénie par Aristote, par St. Paul, par St. Augustin, et légalisée. Elle vécut ainsi en tant qu'institution légale en Europe jusqu'à la fin du XVe siècle.

La différence entre cette sorte d'esclavage et celui pratiqué en Europe à partir du XVIe siècle est la différence entre une institution de prisonniers de guerre reconnue de tous et un GENOCIDE perpétré sans le moindre scrupule, et qui coûta la vie à 200.000.000 d'Africains, d'après les estimations d'un Africain aussi modéré et ami de l'Europe, que le Président Sédar Senghor.

En Mésopotamie un esclave pouvait racheter sa liberté par son travail :
"Le destin d'un esclave mésopotamien, se donnant la peine de sortir de son état, n'était pas invariable. La loi l'autorisait à prendre part à l'activité commerciale et à économiser l'argent nécessaire pour racheter sa liberté."(1)
   
En Grèce, sous Périclès, la police d'Athènes était composée d'esclaves et les esclaves étaient 600.000 pour 80.000 hommes libres...(3)
"TOUS les services publics étaient administrés par des esclaves et la plupart des entreprises manufacturières étaient également administrées et dirigées par des esclaves. Force de Police, organisation de la collecte des impôts et beaucoup de banques, étaient entre les mains d'esclaves. Il y a dans les annales le cas d'un banquier qui légua sa banque et sa veuve à son esclave favori - une attitude éclairée qu'on ne retrouvera pas envers un esclave dans la chrétienté."(2)

L'Antiquité nous a légué des hommes immortels anciens esclaves affranchis, comme Zénon, fondateur de la Stoa et le fabuliste Aesope, pour n'en citer que deux. Chez les Aztèques un enfant d'esclaves naissait libre, tandis que l'Europe, dans ses colonies d'Amérique fit de l'« élevage d'esclaves » en sélectionnant des individus en fonctions de critères physiques et en les forçant à enfanter ensembles comme on l'aurait fait pour du bétail (voir plus bas ref. 17). Avant la Renaissance, en Europe Occidentale aussi l'esclavage était une institution reconnue et non un génocide. Combien d'esclaves blonds aux yeux bleus l'Europe n'a-t-elle pas vendu durant le moyen âge pour être revendus au Proche Orient et au Maghreb ?
"...la liste de nombreux produits qui s'exportaient d'Andalousie, non seulement dans le Maghreb, mais même vers l'Égypte, et détail curieux, le trafic d'esclaves européens amenés jusqu'en Espagne musulmane par des commerçants spécialisés dans ce négoce, pour être distribués à partir des principaux ports de la côte andalouse."(3)

Génocide, l'esclavage l'est devenu depuis la Renaissance seulement, depuis ce "capitalisme pas comme les autres", un capitalisme à l'européenne. Mais voyons d'abord ce que fut l'esclavage en Islam :

"Accordez à vos esclaves fidèles(4) l'écrit qui assure leur liberté, lorsqu'ils vous le demanderont."(Le Coran, S.XXIV., v.33)

Cet appel de Mahomet en faveur des esclaves ne manqua pas de porter ses fruits :
"Nombre d'esclaves fugitifs rallièrent Muhammad à Médine parce qu'il avait déjà montré sa sympathie pour eux."(5)
La tradition de Mahomet fut suivie par l'Islam tout le long de son Histoire, au point de confier à des esclaves la garde de son corps.
"Les Éthiopiens étaient de bons guerriers, et nombreux étaient les princes d'Arabie du Sud qui achetaient des esclaves éthiopiens, qu'ils considéraient le mieux appropriés pour leur servir de gardes du corps."(6)

Ibn Batouta nous rapporte que la garde du corps d'un fastueux Sultan du Mali au XIVe siècle était composée de trois cents esclaves armés(7). S'imagine-t-on un gouverneur de la Martinique ou de la Jamaïque confier la garde de son corps à des esclaves Noirs armés, aux temps de l'esclavage aux Antilles ?

Non seulement des gardes du corps mais des armées entières étaient composées d'esclaves. Que dire de chefs historiques de l'Islam qui étaient des esclaves affranchis. L'Armée de 100.000 hommes, avec laquelle Achmet Ibn Touloun commença sa conquête pour devenir Maître d'Égypte et de Syrie, était exclusivement composée d'esclaves Turcs et Noirs. Lui même, Ibn Touloun, était fils de Mamlouk - esclave en arabe. Ce fut un esclave persan, Abou Mouslim, qui brandit pour la première fois le drapeau noir qui donna naissance à la Dynastie des Abbassides. Le chef suprême de l'armée des Fatimides, qui régnaient au Xe siècle de l'Égypte à l'Atlantique, était Giavhar al-Sikili, un ex-esclave, Sicilien, comme son nom l'indique. Au XIIIe siècle, la veuve du Sultan d'Égypte al-Salâh, devenue "Reine des Fidèles" à la mort de son mari, était une esclave turque. Comme le grand Baybars, son frère d'armes Sayf al-Din Koutous était également un ex-esclave. La liste serait trop longue pour passer en revue tous les Khalifes et Sultans dont les mères étaient des esclaves achetées sur des marchés ou offertes à leur pères Sultans ou Khalifes.

Chez les Musulmans l'esclavage était une Institution comme chez les Romains, mais avec les gladiateurs en moins. Muhammad avait rendu l'esclavage relativement supportable, aussi supportable qu'est aujourd'hui la condition de salarié. Un salarié, aujourd'hui, s'il est ambitieux, malin ou intelligent, et n'a pas trop de scrupules, pourrait faire comme John Davison Rockefeller qui, de chômeur à 16 ans, traînant dans les rues de Cleveland à la recherche d'un gagne-pain(8) devint l'homme le plus riche du monde en oubliant les suicidés qu'il avait ruinés par ses manipulations pétrolières. Confondre cette sorte d'esclavage avec celui pratiqué par l'Europe depuis la chasse à l'homme commencée par les Portugais du Prince Henri "le Navigateur" sur les côtes occidentales d'Afrique au milieu du XVe siècle, c'est faire l'âne pour avoir du foin. Mais l'immoralité de cette chasse à l'homme n'était encore qu'un demi mal, parce que ces esclaves étaient destinés à des travaux domestiques, comme chez les Arabes. Le GENOCIDE ne commença qu'après l'assaut donné au Nouveau Monde par Christophe Colomb, car ce génocide fut la condition sine qua non de l'industrialisation de l'Europe, le prix de cette industrialisation. Pour être brefs contentons-nous simplement d'un petit bouquet sans commentaires, offert par différents auteurs aux beaux messieurs indignés de l'esclavagisme arabe.

"Voler un Nègre était considéré comme un crime, lui ôter la vie par punition ne l'était pas."(9)

"Pour chaque esclave importé vers l'hémisphère occidental, cinq étaient tués en Afrique ou mouraient en haute mer."(10)

"On prenait grand soin d'empêcher les esclaves de sauter par dessus bord et sombrer immédiatement, quoique la plupart savaient nager ; le désespoir et la terreur étaient tels, que les captifs refusaient souvent de manger, même si on leur donnait des mets auxquels ils étaient habitués. Un spectacle coutumier autour des navires en rade, était la vue des nageoires des requins. Accidentellement, avant que le navire ne lève l'ancre, un ou deux esclaves tombaient à l'eau. Les requins suivaient les bateaux tout droit à travers l'Atlantique, dans l'ATTENTE DES CORPS JETÉS PAR DESSUS BORD."(11)

"La vie d'un esclave nègre dans les plantations des Indes Occidentales était estimée à environ sept ans."(12)

Les Portugais furent les premiers négriers d'Europe, suivis par les Espagnols, les Français et les Hollandais, mais, "Avec Elizabeth I (13) sur le trône, les financiers adoptèrent tout à propos une pieuse politique, et insistèrent sur le fait que des voyages commerciaux dans le but d'enfreindre la suprématie hispano-portugaise, constituaient un Progrès de la religion protestante. La Reine était toute prête à croire que ces expéditions constituaient une guerre sainte."(14)

En conséquence donc de la "Guerre Sainte" des Négriers,
"Des capitalistes anglais et américains avaient découvert que d'énormes profits pouvaient être amassés grâce à l'activité des transports. Et sous l'emprise de ce stimulant, ils firent du transport d'Africains au Nouveau Monde, une branche des plus lucratives du commerce de navigation. Les meilleures familles, des nobles, des évêques, des princes du Négoce ainsi que des hommes politiques y investirent lourdement et le gouvernement anglais prit soin de la défense de leurs intérêts..."

"En 1771 près de 200 navires anglais étaient engagés dans ce trafic principalement à Liverpool, Londres et Bristol. La première de ces trois villes devait en effet beaucoup de sa prospérité à ce trafic. Et ce n'est pas sans raison qu'un célèbre acteur de l'époque darda un soir son auditoire avec l'outrage : 'Les pierres de vos maisons sont cimentées avec du sang d'esclaves africains'..."

"Les pauvres malheureux, arrachés à l'Afrique par la violence, étaient entasses comme du bétail dans l'air fétide des navires aux cales basses et sans hublots. Si on manquait d'eau ou on était menacé de famine, ou une maladie pestilentielle se manifestait, des cargaisons entières de morts OU DE VIVANTS étaient jetées par dessus bord par des maîtres impitoyables. Si une victime isolée, torturée à perdre la raison, osait lever le doigt contre son bourreau, elle était sûre d'être punie par des mutilations défiant toute description."(15)

Les historiens américains Charles et Mary Beard, auteurs de cet acte d'accusation ne sont pas des extrémistes de gauche, au contraire !
"Il y a eu plus de quatre fois d'esclaves africains transportés sur des navires britanniques que sur les bateaux de toutes les autres nations réunies."(16)

ELIZABETHAN ERA, "plus de quatre fois" esclavagistes ! L'Angleterre n'a pas été pour rien le berceau de nos "Libertés Individuelles", libertés pour mettre les autres en esclavage.

Dans ses Saintes Écritures au nom desquelles il prétendait "christianiser", l'Homme Blanc avait lu :

"Qu'est-ce que l'homme pour que Tu Te souviennes de lui ?
Et le fils de l'homme pour que Tu prennes garde à lui.
Tu l'as fait de peu inférieur à Dieu.
Et Tu l'as couronné de gloire et de magnificence." (Psaumes, VIII, 5-6)

De cette créature de "son" Dieu, l'Homme Blanc en a fait de l'ÉLEVAGE de "négriots" pour le marché d'esclaves.
"Les maîtres recherchaient les grands Nègres athlétiques pour les accoupler avec des Négresses solides et en bonne santé. Après les avoir installés dans une chambre à part du barracón, on les obligeait a s'aimer, et la Négresse devait accoucher d'un beau marmot tous les ans. C'était traiter les gens comme des animaux."(17)

Des missionnaires européens partirent porter le message du Christ. Que ne restèrent-ils pas chez eux pour christianiser leurs propres compatriotes ! ! ! Les Africains victimes de l'esclavagisme de l'Homme Blanc ajoutèrent à leur charmant folklore le conte de grand-mère ci-dessous :
"Au commencement Dieu avait fait l'homme noir. Un jour deux frères se battirent. Le plus fort tua le plus faible. L'assassin, appelé devant Dieu pour répondre de son acte fratricide, eut tellement peur du bon Dieu, qu'il en blêmit à en devenir tout blanc. Ce fut lui l'ancêtre de la race blanche."

Mais le sang des Africains n'a pas suffit pour arriver jusqu'à notre Société de Consommation. Il a fallu aussi du sang d'Amérindiens. A Christophe Colomb le Ventre de l'Homme Blanc reconnaissant pour toujours ! "Colombus Day" chez les Anglo-Saxons, "Dia de la Raza" chez les Ibériques ; prions pour le repos de son âme. Le jour du malheur des Amérindiens tomba un 12 octobre. Les Famines qui fustigeaient l'Europe avant la Découverte de l'Amérique, Colomb les remorqua au sillage de ses Caravelles. Plus de Famines en Europe, et tant pis si elles prospèrent encore au XXe chez les Amérindiens qui ne les connaissaient pas avant Christophe Colomb !

Vingt cinq ans après le malheur apporté aux Amériques par Cristobal Colón, il ne restait plus un seul Indien vivant aux Antilles. Le célèbre Tueur d'Indiens Hernando Cortés fut alors envoyé de Cuba par son gouverneur Velazquez "à la recherche d'esclaves en Terre Ferme". Le transport d'esclaves du Continent (découvert après les Antilles) jusqu'aux Îles, dans les années 30 du XVIe siècle devint le plus lucratif des commerces. C'est pour cela qu'arrivait en 1528 à CORO (Venezuela) d'Allemagne en renfort une HORDE de chasseurs d'esclaves Indiens qui firent "mieux" que les Espagnols. Cette expédition allemande était dirigée par un monstre à face humaine nommé Ambroise Dalfinger :
"ambitieux et cruel..., pour empêcher les Indiens de fuir, il les amenait leurs têtes enfilées dans les anneaux d'une chaîne. Et au malheureux qui n'en pouvait plus (de suivre le pas) on lui coupait la tête. Dalfinger s'était lancé à la tête de son armée de sanguinaires bouchers, sur les malheureux habitants de ces parages, qu'il accusait d'être des êtres inférieurs, pour leur ravir leur or et leurs biens."(18)

Ces porteurs du flambeau de notre civilisation, pratiquèrent même le cannibalisme. Du vrai, pas celui de la légende du "cannibalisme des Nègres". Du cannibalisme indianophage !
"Dalfinger, désireux de se reposer de tant de fatigues en cette région, envoya à Coro quelques émissaires afin d'y porter l'or acquis et revenir avec du ravitaillement. Ceux-là ne retournèrent jamais. Poussés par la faim, ils tuèrent les Indiens qui les accompagnaient, pour les manger. Ceci fait, ils eurent peur les uns des autres et se dispersèrent."(19)

Prenez vos Luths chantres de l'Homme Blanc ! Chantez-la notre civilisation supérieure à toutes les autres ! Après le Pater Jésuite Rafael Granados, passons la parole au Pater Franciscain Fray Toribio Motolinia :
"Il y avait sur leurs figures tant de lettres marquées au fer rouge, qu'ils en avaient toute la face marquée... La puanteur des esclaves morts dans les mines fut si grande que cela amena la Peste. Surtout aux mines de Huaxycán, une demi lieu aux alentours desquelles, à peine il y avait place pour marcher ailleurs que sur des cadavres ou sur des ossements."(20)

Pour nos cruautés envers des chevaux dans les mines il y a eu une Société Protectrice des Animaux. Il n'y a jamais eu rien de semblable pour protéger les Amérindiens. Mais cela ne suffisait pas de les faire mourir dans les mines et les pêcheries de perles ou les tuer pour nourrir ses chiens. On en tuait aussi comme PASATIEMPO (passe-temps) :
"Il y a des Espagnols qui dressent des chiens carnassiers pour les habituer à tuer des Indiens. Ils font cela parfois comme pasatiempo pour voir si les chiens s'y prennent bien."(21)

Et de la faute à qui ces boucheries ? Mais de Mahomet voyons ! On nous assura sans rire que tout cela était le résultat de "huit siècles de domination arabe sur la Péninsule", qui aurait formé la sauvagerie des conquistadores ! Et c'est écrit dans un style sérieux, sans ironie. Mais c'est écrit par des hommes de lettres qui n'avaient certainement jamais lu Salvador de Madariaga, pour apprendre historiquement que les "Entradas" pour les razzias chez les Amérindiens avaient été préfigurées par des "Entradas" de chrétiens d'Espagne dans les localités arabes "d'en face" pour les piller et devenir ainsi riches et Higosdalgo(22).

Contrairement à ces hommes de lettres ingrats envers les Arabes qui civilisèrent leurs ancêtres, j'ai souvent entendu des Amérindiens analphabètes, en colère contre les Espagnols, ne pas les traiter de "Mahoma", mais de GODOS (Wisigoths). Ici le bon sens l'emporte sur les lettres. Sur les Îles de Cuba, Haïti/Saint-Domingue, Guadeloupe, Martinique, et des centaines d'autres petites Îles, antillaises, des Bahamas et Bermudes, fourmillaient des millions d'Amérindiens avant l'arrivée de Christophe Colomb ; de Colomb pionnier de la chasse à l'homme, esclavagiste et Tueur d'Indiens(23). Après les avoir exterminés on en amena des millions d'autres du Continent. Ceux-ci exterminés à leur tour, ces Îles ne sont presque plus peuplées aujourd'hui que par des descendants d'autres victimes du "monde civilisé", les descendants d'esclaves Africains. Les vilains et inhumains esclavagistes arabes ! Le grand coupable de toutes ces boucheries humaines ne pouvait être que Muhammad Ibn Abd-Allah, pas les pieux Godos, Bâtisseurs de Cathédrales. C'est drôle qu'on n'ait jamais demandé l'avis du bon Dieu pour savoir s'il aime mieux les Cathédrales gothiques ou les huttes d'Indiens, s'il aime mieux la musique de Bach ou les negro spirituals...

Je crois qu'en ce qui concerne la Paille et la Poutre de Jésus de Nazareth, l'esclavagisme est le sujet qui pourrait le mieux servir à l'exégèse de cette Divine Parabole.

BASILE Y.

1/. S.N. Kramer, "MESOPOTAMIEN", Rowohlt & Life, München 1971, page 89
2/. F.G Kay, THE SHAMEFUL TRADE, éd. A.S. Barnes, New York 1967, page 3.
3/. É. Lévi-Provençal, LA CIVILIZACION ÁRABE EN ESPAÑA, éd. Austral Espasa Calpe, 1969, Madrid, page 57.
4/. Par fidèles, Mahomet entendait les convertis à l'Islam.
5/. De Lacy O'Leary, HOW GREEC SCIENCE PASSED TO THE ARABS. Londres 1964, page 95.
6/. De Lacy O'Leary, HOW GREEC SCIENCE PASSED TO THE ARABS. Londres 1964, page 94.
7/. Basil Davidson, AFRICAN KINGDONS, New York 1971, page 83.
8/. I.M. Tarbell, THE HISTORY OF THE STANDARD OIL COMPANY, New York 1950, éd. Peter Smith, vol. I., page 41.
9/. J.B. McMaster, A HISTORY OF THE PEOPLE OF THE UNITED STATES, New York 1885, vol. II., page 18.
10/. W.E.B. DuBois, THE NEGRO, New York 1915, page 154.
11/. F.G Kay, THE SHAMEFUL TRADE, éd. A.S. Barnes, New York 1967, page 49.
12/. Frank Tannenbaum, SLAVE AND CITIZEN, New York 1947, page 56.
13/. La grande Reine Elizabeth de l'ELIZABETHAN ERA, l'associée des pirates, parmi les plus cruels, Drake et Hawkins.
14/. F.G Kay, THE SHAMEFUL TRADE, éd. A.S. Barnes, New York 1967, page 29.
15/. Charles & Mary Beard, THE RISE OF AMERICAN CIVILISATION, éd. Mac Millan Company, New York 1947, vol. I., pages 106-107.
16/. J.S. Redding, THEY CAME IN CHAINS, New York 1950, page 17.
17/. Miguel Barnet, ESCLAVE À CUBA, Gallimard 1967, page 39.
18/. Rafael M. Granados (S.J.) HISTORIA DE COLOMBIA, Editorial Debout,
Medellin (Colombie), 1953, page 100.
19/. Rafael M. Granados (S.J.) HISTORIA DE COLOMBIA, Editorial Debout, Medellin (Colombie), 1953, page 101.
20/. Fray Toribio Motolinia, MEMORIALES, édité par la Universidad Nacional Autonoma de México, en 1971, page 29.
21/. Archivo de las Indias, Sevilla. Relación que dió el Provisor Morales. Cité par W.H. Prescott, Complete Works, Vol.VI, p. 215, Londres 1896.
22/. De l'espagnolissime Salvador de Madariaga, HERNAN CORTÉS. éd. Editorial Sudamericana, 7e édition, B. Aires 1958, pages 146-147.
23/. F.A. Kirkpatrick, LOS CONQUISTADORES ESPAÑOLES, Madrid 1960, page 26. "Chaque bataille était une boucherie... Colomb en embarqua 500 pour les vendre en Espagne en esclavage".

www.basile-y.com
Mohamed ZEMIRLINE

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