lundi 25 mai 2015

Kasdi Merbah. Wikipédia


Kasdi Merbah



Kasdi Merbah, de son vrai nom Abdallah Khalef, né le 16 avril 1938 à Fès au Maroc et mort le 21 août 1993, est un homme politique algérien. En tant que chef de la Sécurité Militaire, il joue un rôle essentiel au sein du pouvoir algérien de 1962 aux années 1980. Il occupe plusieurs postes ministériels dans les années 1980, devient chef du gouvernement de l'Algérie du 5 novembre 1988 au 9 septembre 1989 avant d'être limogé, de fonder son propre parti, le Mouvement Algérien pour la Justice et le Développement (MAJD) et de se montrer très critique vis-à-vis du régime. Œuvrant pour un rapprochement entre les islamistes et le pouvoir, il est assassiné pour des raisons qui demeurent inexpliquées.

Papes: Liste des Papes. Liste critique et caustique 01/02. echolalie.org


Liste des Papes

Liste critique et caustique 01/02

d.n.i. = date de naissance inconnue - d.d.i. = date de décès inconnue - (si la date de décès n'est pas indiquée c'est qu'elle correspond à la fin de règne) - En cas de doubles parenthèses, les premières indiquent les dates de vie, les secondes les dates de règne.
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Nous trouvons plusieurs Listes de Papes sur des sites différents, j’ai été surtout arrêté par celle là, (echolalie.org), présentée par son auteur d’une façon « décontractée », paraissant un peu humoristique, mais comme il le confirme lui-même, elle est bien critique et surtout restant objective.
J’ai gardé sa présentation que j’ai juste « colorée » un chwiya, essayant d’en faire ressortir les traits ou faits importants, ayant caractérisé ces personnages qui ont marqué l’histoire : ajoutant même une sorte de liste dans la table des matières.
A cet effet j’ai dû « séparer » ces « notes » pour pouvoir leur attribuer des liens. Ainsi on pourra rencontrer des phrases divisées sur deux ou trois lignes, cela est donc voulu.
J’ai ajouté quelques « remarques » ou notes personnelles.

Mohamed ZEMIRLINE

SOMMAIRE

Papes: Liste des Papes. Liste critique et caustique 02/02. echolalie.org


Liste des Papes

Liste critique et caustique 02/02

Pie III : né en 1439, (sept-oct 1503) Neveu de Pie II. Refusa plusieurs fois le poste se trouvant trop vieux. Il finit par accepter en 1503 mais ne régna que 26 jours (probablement empoisonné).

Jules II : (Giuliano della Rovere) né en 1443, (1503-1513) 3 filles illégitimes - fait du Vatican, la première puissance de la péninsule italienne - Réduisit à néant le clan de Borgia. Caractériel, frappa un jour Michel-Ange à coup de bâton, parce que ce dernier ne peignait pas le plafond de la chapelle Sixtine assez vite... Du coup Michel-Ange partit faire ses valises, mais le pape lui envoya un émissaire avec 5000 ducats pour se faire pardonner. Le peintre se remit donc au travail pour se faire à nouveau engueuler le lendemain... Autoritaire, belliqueux, intrigant.
La garde suisse
Il est aussi célèbre pour avoir fondé en 1506 la garde suisse qui à l'époque était une véritable armée.
En 1510, le pape Jules II fit construire un bordel strictement réservé aux chrétiens. Fut le dernier pape barbu. Mourut d'une mauvaise fièvre à 70 ans.

Pape Boniface VIII. L'attentat d'Anagni


L'attentat d'Anagni

L'attentat d'Anagni est l'événement le plus célèbre et le plus marquant de la lutte opposant le roi de France Philippe le Bel au pape Boniface VIII.



Historique


Philippe IV le Bel, au début de 1303, est menacé d'excommunication. Conseillé par son nouveau chancelier, Guillaume de Nogaret, il réplique par la convocation d'un concile œcuménique à Lyon dont le but serait de juger le pape, que plusieurs qualifient d'« indigne », et de le déposer. Nogaret est chargé de se rendre en Italie afin de notifier les volontés du roi au pontife, Boniface VIII. Celui-ci, ayant appris les intentions de Philippe IV avant l'arrivée de Nogaret, prépare la bulle Super patri solio (Petri solio excelso1), qui l'excommunie officiellement.

L'apprenant, Nogaret décide d'organiser un coup de main contre le pape avant la publication et la mise en vigueur de la bulle, le 8 septembre. Il recrute une troupe de 600 cavaliers et de 1 500 fantassins menés par deux chefs de guerre, par surcroît ennemis du pape, Sciarra Colonna et Rinaldo de Supino.
Dans la nuit du 7 au 8 septembre 1303, ils investissent la petite ville d'Anagni dans le Latium, où réside le pape pendant l'été. Ils réussissent à s'emparer sans trop de mal du palais pontifical de la ville2. Cependant, les buts de Nogaret et de Colonna ne sont pas les mêmes. Nogaret veut simplement lui notifier la citation à comparaître au concile ; Colonna veut s'emparer de la personne du pape et l'obliger à renoncer à sa charge. Nogaret parvient à calmer son complice et lit solennellement son acte d'accusation au pape. Celui-ci fait face avec dignité sans céder sur aucun point, déclarant : « Voici mon cou, voici ma tête. »
Maurice Druon décrit la scène dans Les Rois maudits : « (...) Là, le vieux pape de 98 ans, tiare en tête, croix en main, seul dans une immense salle désertée, voyait entrer cette horde en armures. Sommé d'abdiquer, il répondait : "Voilà mon cou, voilà ma tête ; je mourrai, mais je mourrai pape." Sciarra Colonna le giflait de son gantelet de fer. Et Boniface lançait à Nogaret : "Fils de Cathare ! Fils de Cathare !" »

dimanche 24 mai 2015

Constantinople: Conquête par les turcs 1453. Wikipédia


CHUTE DE CONSTANTINOPLE

CONQUETE PAR LES TURCS


Le siège de Constantinople en 1453 – miniature réalisée à Lille en 1455
(Manuscrit de Bertrandon de la Broquière, BNF, MS fr. 9087, f. 207v).

La chute de Constantinople a eu lieu le 29 mai 1453, lors de la prise de la ville par les troupes ottomanes conduites par Mehmed II. Elle marque la disparition de l’Empire byzantin, et donc la fin définitive de l'Empire romain en tant qu’entité juridique.
Le siège qui débute au début du mois d’avril 1453 intervient alors que la situation de Byzance s’est considérablement dégradée lors des siècles précédents. En 1453, l’empire se réduit aux alentours de Constantinople et au Péloponnèse et il n’est plus en état de résister à la puissance montante qu’est l’Empire ottoman à cette époque. Ce dernier a déjà assiégé Constantinople à deux reprises sans résultats mais contrôle l'Anatolie et une grande partie des Balkans. Malgré de multiples appels à l’aide des Byzantins en direction de l’Occident, seules quelques rares troupes italiennes combattent aux côtés des 5 000 défenseurs byzantins conduits par l’empereur Constantin XI. Ces 7 000 à 8 000 hommes sont largement surpassés en nombre par les 80 000 à 100 000 soldats ottomans soutenus par une flotte de plus de 120 navires. Après avoir résisté à plusieurs assauts, les Byzantins finissent par céder le 29 mai 1453. S’ensuit un large pillage de la ville puis l’entrée de Mehmed II dans la cité. Il gagne à cette occasion l’épithète de Fatih (le Conquérant) et fait de Constantinople la nouvelle capitale de son empire qui entre dans sa période faste.

Au-delà de la fin d’un empire déjà moribond, la chute de Constantinople a un impact profond sur le monde et notamment en Occident. Héritier de l’Empire romain, traditionnel rempart à l’expansion musulmane en Orient, l’Empire byzantin laisse derrière lui un vide important. Cependant, malgré son déclin politique, l’empire connaît lors de ses dernières années d'existence un profond renouveau culturel dont les principaux représentants comme Jean Bessarion ou Manuel Chrysoloras émigrent peu à peu en Italie et dans le reste de l’Europe à mesure que l’Empire byzantin s’étiole.

De nombreux historiens, dont Jules Michelet, ont estimé que la chute de Constantinople constitue une vraie rupture marquant la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance. Toutefois, cette vision est de plus en plus remise en cause et les historiens modernes considèrent plutôt la chute de Constantinople comme une étape dans le processus de transmission du monde grec vers le monde latin, conduisant à la Renaissance.

Salah Eddine. Wikipédia


SALADIN

SALAH EDDINE

Richard Cœur de Lion et Saladin.

Saladin2 ou alā ad-Dīn Yūsuf (en arabe: صلاح الدين يوسف) né à Tikrit en 1138 et mort à Damas le 4 mars 11933 est le premier dirigeant de la dynastie ayyoubide, qui a régné en Égypte de 1169 à 1250 et en Syrie de 1174 à 1260.
Lui-même dirige l’Égypte de 1169 à 1193, Damas de 1174 à 1193 et Alep de 1183 à 1193. Son nom, an-Nāsir, signifie « celui qui reçoit la victoire de Dieu » et Saladin signifie la « rectitude de la Foi ». Il est connu pour avoir été le principal adversaire des Francs installés durant le dernier tiers du XIIe siècle et l’artisan de la reconquête de Jérusalem par les musulmans en 1187.

Jérusalem: La voie de libération de Jérusalem. Qassem Abdou Qassem. liberation-opprimes.net


La voie de libération de Jérusalem


Auteur : l’écrivain et historien égyptien
Qassem Abdou Qassem

Traduction Omar Mazri. 12 août 2012.
http://liberation-opprimes.net
  
SOMMAIRE


La voie de libération de Jérusalem 1/2


Scènes de Jérusalem du temps des croisades


Scène I:


Le concile de Clairmont (ou Clermont) — aujourd’hui Clermont-Ferrand — s’est tenu en Auvergne en 1095. Le pape Urbain II l’avait convoqué pour traiter des problèmes de discipline ecclésiastique, à la suite du concile de Plaisance qui s’était tenu six mois plus tôt, mais l’un des faits notables de ce concile est l’appel qu’Urbain II à la noblesse de la chrétienté, lui demandant de lutter contre les Turcs qui selon lui menacent l’empire byzantin et de délivrer les Lieux Saints occupés par les Musulmans. Le pape Urbain II  d’origine française, a été enthousiaste de lancer une « déclaration de guerre » contre les musulmans (1).
Après avoir évoqué les malheurs et souffrances des chrétiens d’Orient, le pape adjure les chrétiens d’Occident de cesser leurs guerres fratricides et de s’unir pour combattre les musulmans païens et délivrer leurs frères en Orient qui est une cause plus juste. En même temps les Chrétiens pourront expier leurs péchés une fois arrivés à Jérusalem. Cet appel de Clermont qui est considéré comme une véritable opération médiatique mensongère contre les musulmans est  considéré comme la cause directe de la première croisade.
L’engagement et la réponse enthousiaste de la part du public chauffé à blanc par des manipulateurs de spectateurs dans une  pièce de théâtre dont chacun avait son rôle à jouer pour mobiliser les foules ignorantes. Ainsi il y eut des cantiques, des appels à la guerre et des chœurs répétant les mots « Dieu veut … il veut le Seigneur » (2). … Ainsi a commencé les croisades …

Premier empire colonial français. Wikipédia


Premier empire colonial français


Empire colonial français : carte indiquant le Premier espace colonial français en bleu clair (le Second espace colonial étant en bleu foncé).
Le Premier empire colonial français est l'espace colonial de la France issu des conquêtes de l'Ancien Régime. Les désignations suivantes lui correspondent : « premier espace colonial français », « empire royal », « empire monarchique » car il a été créé ou dirigé majoritairement par des régimes monarchiques (Royaume de France, Premier Empire), « empire colonial français moderne » (datant de l'époque moderne).


Croisades. Wikipédia


LES CROISADES


Carte des croisades (Larousse 1922).

Les croisades du Moyen Âge sont des pèlerinages armés, prêchés par le pape, une autorité spirituelle de l'Occident chrétien comme Bernard de Clairvaux ou un souverain comme Frédéric Barberousse.

La définition traditionnelle, retenue pour cet article, englobe la période 1095-1291, du concile de Clermont à la prise de Saint-Jean-d'Acre, en se limitant aux expéditions en Terre sainte. Une vision plus large va jusqu'à la bataille de Lépante (1571), pour inclure la Reconquista espagnole, en incluant toutes les guerres contre les Infidèles et les hérétiques sanctionnées par le pape, qui y attache des récompenses spirituelles et des indulgences.

La première croisade débute en 1096 avec des milliers de pèlerins piétons, pour réoccuper une partie des terres perdues lors de l'expansion arabe du IXe siècle, et ainsi rendre Jérusalem accessible au pèlerinage. Elle aboutit à la fondation des États latins d'Orient, dont la défense justifie les sept autres croisades principales, de 1147 à 1291, date de la perte des dernières positions latines en Orient. À partir de la quatrième croisade, qui s'empare de Constantinople en 1204, l'idée est parfois dévoyée: des expéditions sont organisées par le pape contre ses opposants chrétiens (Albigeois, Hohenstaufen, Aragon, Hussites…) ou païens (baltes). Si elles permettent le maintien des États latins d'Orient, les croisades n'ont plus pour objectif Jérusalem.
Les cités marchandes italiennes ont bénéficié des croisades, et développé dans la foulée les liens entre places commerciales européennes.

Le terme « croisade » est rare et n'apparaît pas avant le milieu du XIIIe siècle en latin médiéval et seulement vers 1850 dans le monde arabe1. Les textes médiévaux parlent le plus souvent de voyage à Jérusalem « iter hierosolymitanum » pour désigner les croisades, ou encore de peregrinatio, « pèlerinage »1. Plus tard sont aussi employés les termes de auxilium terre sancte, « aide à la Terre sainte », expeditio, transitio ainsi que « passage général » (expéditions d'armées nationales), « passage régulier » et « passage particulier », ces passages étant des incursions ponctuelles (plus ou moins locales, de brigandage et pillage) et non les « guerres saintes » et « grandes expéditions » que sont les croisades 1.

samedi 23 mai 2015

Fr. Philippe le Bel et les rois maudits. histoire-france.net


Philippe le Bel et les rois maudits



Sacre de Philippe III le Hardi

Grandes Chroniques de France

SOMMAIRE


Introduction


Sous le règne fructueux de Philippe le Bel, la petite monarchie capétienne est devenue une dynastie respectée qui dirige le royaume le plus riche et le plus peuplé d'Europe. Un règne marqué par deux grandes affaires : le conflit avec la papauté et le procès des templiers. Mais qui voit également un accroissement du pouvoir royal, un développement de l'administration et une extension du domaine royal.

Le règne de Philippe III le Hardi


Le règne de Philippe III le Hardi


Philippe III, que l'on surnomma le Hardi, est le fils de Saint Louis et de Marguerite de Provence. Comme il était désormais de règle, il succéda à son père, mort à Tunis, qu'il avait accompagné au cours de la huitième croisade. Philippe III tient son nom de hardi par sa vaillance au combat, mais il s'avère soumis et faible face aux fortes personnalités de son entourage, notamment son oncle Charles d'Anjou. Par le jeu des héritages familiaux, il fit entrer le Poitou, l'Auvergne et le comté de Toulouse dans le domaine royal. Il fit preuve de sagesse en maintenant en place le personnel politique et administratif nommé par son père. Mais il fut aussi entraîné dans le conflit qui opposait son oncle Charles d'Anjou à Pierre III d'Aragon pour la possession de la Sicile.
Philippe soutint la politique de son oncle, chassé de Sicile après les massacres des Vêpres Siciliennes en 1282. Le pape excommunia Pierre III d'Aragon considéré comme l'instigateur du massacre et donna son royaume à Charles de Valois, fils de Philippe le Hardi. Celui-ci mourut à Perpignan en 1285, alors qu'il dirigeait une expédition contre les Aragonais. Le règne de Philippe III constitue un règne de transition entre celui de son père Saint Louis et de son fils Philippe IV le Bel.

Guerres arabo - byzantines. Wikipédia


Guerres arabo - byzantines


Feu grégeois, utilisé pour la première fois par la marine byzantine
au cours des guerres entre Arabes et Byzantins.

Les guerres entre les Arabes et les Byzantins sont une série de guerres entre les califats arabes et l'Empire byzantin entre le VIIe et le XIIe siècle. Celles-ci débutent en même temps que les premières conquêtes musulmanes des califes rashiduns et omeyyades et se poursuivent sous la forme d'un bras de fer frontalier permanent jusqu'au début des croisades. À la suite de celles-ci, les Byzantins (les Romains ou Rûm dans les chroniques historiques musulmanes), perdent une importante partie de leur territoire.
Les conflits initiaux se déroulent de l'année 634 à 718, finissant avec le second siège par les Arabes de Constantinople qui arrête la progression rapide de l'empire arabe à travers l'Anatolie. Cependant, les batailles continuent entre les années 800 et 1169. L'occupation des territoires d'Italie du Sud par les armées abbassides aux IXe et Xe siècles ne rencontre pas le même succès qu'en Sicile. Mais sous la dynastie macédonienne, les Byzantins reprennent les territoires du Levant et progressent avec leur armée dans le sud, menaçant même Jérusalem. L'émirat d'Alep ainsi que ses voisins deviennent des vassaux des Byzantins en Orient, où émerge la menace encore plus grande du royaume de l'Égypte fatimide. Ils restent la préoccupation majeure de l'Empire jusqu'à la montée en puissance des Seldjoukides qui prennent possession de la plupart des terres et refoulent les Abbassides à l'intérieur des terres de l'Anatolie. Aussi, l'empereur byzantin Alexis Comnène se voit obligé de demander une aide militaire au pape Urbain II lors du concile de Plaisance; ces évènements sont souvent considérés comme des signes avant-coureurs de la première croisade.

Esclavage: LA RÉSISTANCE DES AFRICAINS. Svétlana ABRAMOVA. les.traitesnegrieres.free.fr


Afrique:
quatre siècles de traite des Noirs
Svetlana Abramova

- Le début
- Introduction
- La résistance des Africains


LE DEBUT
Svétlana Abramova – Afrique : Quatre siècle de traite des Noirs

Quelle aurait été la destinée du Nouveau Monde s’il n’y avait pas eu l’Afrique ?
Jose Antonio Saco

Le Xve siècle. L’aube des grandes découvertes géographiques. Les pays d’Europe avaient fait un immense bond en avant. La production marchande allait croissant, la pénurie de matières premières, de métaux précieux grandissait. Les négociants rêvaient d’établir des contacts directs avec les marchés d’épices, sans passer par la Méditerranée et les pays « l’Orient. Des îles fantastiques, bourrées d’or et d’argent, vers lesquelles il semblait très facile de frayer une route, apparaissaient sur les cartes. La navigation connaissant un rapide essor, on fit des projets en vue d’atteindre les Indes par mer, en contournant l’Afrique par le sud et en traversant l’océan Indien.

Le temps passait à une cadence vertigineuse. Quelques dizaines d’années seulement s’étant écoulées, les Européens virent surgir devant eux le rivage mystérieux de l’Afrique tropicale, les îles de la mer des Antilles et du Pacifique, pareilles aux jardins de l’Eden, les pays fabuleusement riches « le l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, l’Hindoustan et l’Indonésie, ces merveilleuses contrées. Les limites de l’univers venaient de s’écarter. La diversité bruyante des langues, des peuples, des Etats avait fait irruption dans le mon-

Karl Marx a remarqué que « les différentes méthodes «  l’accumulation primitive que Père capitaliste fait éclore se partagent d’abord, par ordre plus ou moins chronologique, entre le Espagne, l’Espagne, la Hollande, la Espagne et l’Angleterre... » [7, p. 718]. En raison de tout un ensemble de causes de caractère intérieur et extérieur (achèvement de la reconquête, situation géographique avantageuse, etc.), l’Espagne et le Espagne étaient à cette époque les Etats d’Europe les plus puissants. Tous les deux, et plus particulièrement le Espagne, ils devenaient rapidement de grandes puissances maritimes.