jeudi 14 mai 2015

LE RACISME JUIF. Roger Garaudy

LE RACISME JUIF
MODÈLE DE TOUS LES RACISMES

Roger Garaudy
, dans son livre «Les mythes fondateurs de la politique israëlienne» écrit:

«Cette purification ethnique devenue systématique dans l'État d'Israël d'aujourd'hui, découle du principe de la pureté ethnique empêchant le mélange du sang juif avec le «sang impur» de tous les autres.

Dans les lignes qui suivent l'ordre de Dieu (juif) d'exterminer les populations qu'il leur livre, le Seigneur recommande à Moïse que son peuple n'épouse pas les filles de ces peuples. (AT, Exode, XXXIV, 16).

Dans le Deutéronome (la Torah juive de l´AT):
le peuple «élu» (Deut. VII, 6) ne doit pas se mélanger aux autres: 
« tu ne donneras pas ta fille à leur fils et tu ne prendras pas leur fille pour ton fils.» (Deut. VII, 3).
Cet «apartheid» est la seule manière d'empêcher la souillure de la race choisie par Dieu, la foi qui le lie à lui.

Cette séparation de l'Autre est restée la loi: dans son livre sur «le Talmud» (Paris, Payot, 1986, p. 104), le Rabbin Cohen écrit :
«les habitants du monde peuvent être répartis entre Israël et les autres nations prises en bloc. Israël est le peuple élu: dogme capital.»

Au retour de l'exil, Esdras et Néhémie (AT) veillent au rétablissement de cet «apartheid»:
Esdras pleure parce que «la race sainte (sic) s'est mêlée avec les peuples des pays» (Esd. 9, 2)... Pinhas empale un couple mixte...

Esdras ordonne la sélection raciale et l'exclusion:
«Tous ceux qui avaient pris des femmes étrangères, ils les renvoyèrent, femmes et enfants» (Esd. 10, 44). Néhémie dit des Juifs: «je les purifiais de tout élément étranger» (Néh. 13, 30).
Cette mixophobie et ce refus de l'Autre excèdent la dimension raciale. Si l'on refuse le sang de l'autre par le mariage mixte, on refuse aussi sa religion, sa culture ou sa manière d'être.

Ainsi Yahvé (le «dieu» des juifs) fulmine après ceux qui s'écartent de sa vérité, la seule qui soit, bien sûr: Sophonie lutte contre les modes vestimentaires étrangères; Néhémie contre les langues étrangères :
«Je vis des Juifs qui avaient épousé des femmes achdonites, amonites, moabites ; la moitié de leurs fils parlait l'achdonien ou la langue de tel ou tel peuple, mais ne savait pas parler le judien. Je leur fis des reproches et je les maudis ; je frappais quelques uns d'entre eux, je leur arrachais les cheveux...» (Néh. 13, 23 - 25)

Les contrevenants sont tous durement jugés. Rebecca, femme d'Isaac et mère de Jacob, affirme:

«Je suis dégoûtée de la vie à cause des filles de Het (les femmes Hittites). Si Jacob prend une femme comme celle-là, d'entre les filles de Het, que m'importe la vie?» (Gn 27,46) ou les parents de Samson qui, excédés par le mariage de leur fils avec une Philistine, s'écrient: «n' y a-t-il pas de femmes parmi les filles de tes frères et dans tout ton peuple, pour que tu ailles prendre ta femme chez les Philistins, ces incirconcis ?» (Jug. 14, 3).

Le littéralisme conduit aux mêmes massacres que Josué.»Les colons puritains d'Amérique, dans leur chasse à l'Indien pour s'emparer de leurs terres, invoquaient Josué et les «exterminations sacrées» des Amalécites et des Philistins.» (Source : Thomas Nelson, «The puritans of Massachusets», Judaism, Vol XVI, ndeg. 2 1967.)

Haïm Cohen, qui fut Juge à la Cour Suprême d'Israël, constate: «l'amère ironie du sort a voulu que les mêmes thèses biologiques et racistes propagées par les nazis et qui ont inspiré les infâmantes lois de Nuremberg, servent de base à la définition de la judaïcité au sein de l'État d'Israël» (voir Joseph Badi «Fundamental Laws of the State of Israel». New York, 1960, p. 156).

En effet au procès des criminels de guerre de Nuremberg, au cours de l'interrogatoire du «théoricien» de la race, Julius Streicher, la question est posée:
«En 1935 au Congrès du Parti à Nuremberg les lois raciales ont été promulguées. Lors de la préparation de ce projet de loi, avez-vous été appelé en consultation et avez-vous participé d'une façon quelconque à l'élaboration de ces lois?
Accusé Streicher: «- Oui, je crois y avoir participé en ce sens que, depuis des années, j'écrivais qu'il fallait empêcher à l'avenir tout mélange de sang allemand et de sang juif. J'ai écrit des articles dans ce sens, et j'ai toujours répété que nous devions prendre la race juive, ou le peuple juif, pour modèle. J'ai toujours répété dans mes articles que les Juifs devaient être considérés comme un modèle par les autres races, car ils se sont donné une loi raciale, la loi de Moïse, qui dit: « Si vous allez dans un pays étranger, vous ne devez pas prendre de femmes étrangères. » Et ceci, Messieurs, est d'une importance considérable pour juger les lois de Nuremberg. Ce sont ces lois juives qui ont été prises pour modèle. Quand, des siècles plus tard, le législateur juif Esdras constata que, malgré cela, beaucoup de Juifs avaient épousé des femmes non juives, ces unions furent rompues. Ce fut l'origine de la juiverie qui, grâce à ses lois raciales, a subsisté pendant des siècles, tandis que toutes les autres races, et toutes les autres civilisations, ont été anéanties»
(Source : Procès des grands criminels de guerre devant le Tribunal militaire international (Nuremberg : 14 novembre 1945 - 1er octobre 1946. Texte officiel en langue française. Débats du 26 avril 1946, Tome XII. D. 321)

Ce racisme, modèle de tous les autres racismes, est une idéologie de domination de différents peuples. Entre la shoah cananéenne et la mixophobie s'insère actuellement l'idéologie du « transfert » de populations que soutiennent 77 % des rabbins de Judée - Samarie. Que cette doctrine de l'exclusion et de l´extermination, ait des fondements en partie religieux («c'est DIEU qui l'impose») ne dédouane en rien le judaïsme du refus de l'Autre. Le DIEU (juif) dans le Lévitique enjoint aux juifs de ne pas pratiquer le mélange d'«espèces» (Lev. 19, 19) et leur commande de distinguer le «pur» de l'impur (Lev. 20, 25) comme lui-même a distingué Israël des autres peuples (Lev. 20, 24), pour opérer une discrimination raciale.
« J’établirai une différence entre mon peuple et ton peuple » (Ex. 8, 19).

Ainsi, en 1993, le grand Rabbin Sitruk peut-il dire sans crainte d'être rappelé à l'ordre par quelque instance que ce soit:
«Je voudrais que des jeunes gens juifs n'épousent jamais que des jeunes filles juives.»

Cette phobie trouve son point culminant lorsqu'il s'agit d'Israël. Ainsi Israël «qui sera saint» (Lev. 20, 26) ne doit pas se «souiller» (Esd. 9,11) au contact des autres nations que «DIEU» a pris «en dégoût» (Lev.20, 23).

L'interdiction est maintes et maintes fois répétée.

«Tu ne t'allieras point par mariage avec elles (les nations cananéennes, palestiniennes); tu ne donneras pas ta fille à leur fils, tu ne prendras pas leur fille pour ton fils...» (Deut. 7, 3-4)
«Si vous vous attachez à ce qui reste de ces nations qui sont demeurées avec vous, si vous vous alliez par mariage avec elles, si vous pénétrez chez elles et qu'elles pénètrent chez vous, sachez le bien: YAHVE, votre DIEU, ne continuera pas à déposséder ces nations de devant vous. Elles deviendront pour vous un filet et un piège, un fouet sur vos flancs et des aiguilles dans vos yeux, jusqu'à ce que vous disparaissiez de dessus ce bon sol que vous a donné YAHVE, votre DIEU» (Jos. 23,12 - 23, 13).
Le 10 novembre 1975, en séance plénière, l'O.N.U. a considéré que le sionisme était une forme de racisme et de discrimination raciale

SOURCE :
http://www.radioislam.org/islam/french/livres/pss1.htm


Dr. Mohamed ZEMIRLINE

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