LES ROUMIS EN ALGERIE
DURANT LA COLONISATION
Bénédiction des
colons en partance pour l'Algérie
L'Algérie va devenir le refuge des Européens qui
tenteront de refaire leur vie dans un pays neuf. Ce sera aussi une terre
d'accueil pour de nombreux réfugiés fuyant la misère ou la guerre.
(http://www.lelocdu.com/les-espagnols-en-algrie-2/)
Une magnifique
citation, pouvant être rapportée
aux différentes
communautés arrivées :
« La
migration espagnole en Algérie a démarré dès la conquête. On peut dire sans de grands risques
d’erreurs que les Espagnols sont arrivés
dans les bagages de l’armée française… Les
Espagnols sont plus d’un millier dès 1833 et près de 25 000 dix ans plus tard...
Ils ont constitué « le groupe étranger le plus nombreux et aussi le plus
compact » (Bernard, 1929). »
http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=ADH_113_0155
Tellement
vrai, surtout pour la communauté rom ou gitane, dispersée dans toute
l’Europe et qui « gênait », d’autant
plus que l’Algérie n’avait pas connu ce phénomène auparavant, comme nous allons
le voir dans ce qui suit.
-
T A B L E D E S
M A T I E R E S
Roumis, une désignation donnée par les algériens aux colons, assez
simpliste mais vraie. En effet la
France ainsi que toute l’Europe avait envoyé surtout ceux
dont elle n’en voulait plus, les criminels, les prisonniers, quand ils
n’étaient pas déportés de force sur d’autres colonies lointaines. Viennent
ensuite les démunis puis les gitans, Roms, cette population nomade et qui commençait
à « gêner ».
On
y rencontrait de toutes les nationalités : lors d’une colonisation, on intéressait
les pays voisins, on s’alliait plutôt, reconstituant
exactement des « croisades » : la religion fut toujours une
bonne « devise monnayée » pour convaincre leurs peuples.
Ici
j’ai essayé d’étudier l’arrivée des gitans chez nous, en apportant aussi
quelques éclaircissements sur leur origine, leurs migrations et leur mode de
vie.
Migrations des Tsiganes
www.axl.cefan.ulaval.ca
Partis de l’Inde au XI ème siècle, de la caste des
« intouchables » une classe dite inférieure et marginalisée, leur
cheminement ne va pas être simple, souvent indésirables, même jusqu’à passer
par l’asservissement ou leur utilisation dans des guerres ou pour peupler des
colonies, extraordinaire découverte, les éloignant tout en les exploitant !
Nos parents et arrières parents savaient ce qu’ils disaient en
désignant tous les colons, par roumis. Ils étaient beaucoup plus instruits et
assez intelligents que puissent penser les générations suivantes. Les deux
guerres mondiales, ainsi que d’autres conflits où ils avaient été entraînés par
les français pour combattre avec eux ou à leur place, du moins pour ceux qui en
étaient revenus. (En effet on les sacrifiait sur place ou durant le
retour ! Voir article à part).
On
trouve plusieurs appellations, en fonction de leurs appartenances aux
différents groupes qu’ils formaient ou en fonction des régions habitées ou
traversées.
- Gitans,
Gitanos, Bohémiens, Boumian, Babai, Babei, Gipsy, Égyptiens, Gens du
voyage, Roms, Romanichels, Sori, Tziganes, Zingaro. Manouches,
Yéniches, Ashkali,
Sinti…
Le français en Algérie, Lexique et Dynamique des langues.
Googlelivres
En Algérie :
- Romis,
Roumis, Rumis.
- Béni
Ades, Béni Daces, plutôt Béni Hadès, nom déformé par l’usage en Béni
Aadès, et c’est surtout ce groupe dont parlaient beaucoup nos parents et qu’ils
n‘appréciaient pas du tout.
-
Guezzanates, pour les femmes, diseuses de bonnes aventures, tireuses de cartes,
la voyance, tatouages, soins, chanteurs, danseurs, mais aussi, éleveurs,
marchands ferrant, teinturiers, chaudronniers, chiffonniers, violoneux,
crépisseurs… métiers qui convenaient avec leur mode de vie ambulant, nomade…
«La rumeur leur prête également des tours de
magie durant lesquels se vide la bourse des passants. (Une rumeur est un
phénomène de transmission large d'une histoire à prétention de vérité et de
révélation par tout moyen de communication formel ou informel.) http://fr.wikipedia.org/wiki/Roms »
- « Dans
l'ouest algérien il y a des peuples gitans on les appelle 3amar, ou hmiyane,
souvent ce sont des vendeurs de bétail assez riche qui vivent encore en nomade.
Ils viennent quelques semaines souvent dans des villages et plantent leur
tente. Les habitants du village vont vers eux pour acheter moutons, chèvres
etc. Je vois cela aujourd'hui encore. »
http://www.dziriya.net/forums/sujet-societe.php?p=304037&l=1&topic=les-gitans-d-algerie
Je
pense qu’il doit y en avoir encore à travers le pays, pour leur plupart sédentarisés,
chose bien réussie surtout dans notre pays, relevant par la colonisation qui a
su les fixer, probablement par d’immenses terres et des métiers beaucoup plus
leur convenant. Jusqu’au point où ils ont adopté les dialectes locaux ou
l’arabe et l’Islam, ainsi que les coutumes du pays.
Probablement
aussi, certains groupes d’entre eux, ou Familles n’ont pas dû partir après
l’indépendance, soit pour avoir misé sur
la résistance soit pour avoir adopté une neutralité pas toujours innocente.
En
effet la France
avait laissé derrière elle, une multitude de réseaux dormants, constitués par
différentes populations qu’elle avait ramenées auparavant et sur lesquelles
elle savait qu’elle pouvait compter : Bachir Boumaza, Allah yerhmou, en avait donné une liste bien colorée,
(Émission télévisée, sur la RTA).
Sans
oublier le but « déclaré », d’évangéliser les peuples indigènes, pour
les éloigner de leurs propres religions, sans pour autant les considérer comme
leurs égaux.
Pour
faire plus simple, si la plupart des colons étaient roms, ceux qui avaient pu
s’intégrer, sont restés, peut être même comme de bons algériens.
Avant la colonisation notre pays n’avait pas été touché par ce
phénomène, les études les montrent plutôt vers la Perse et l’Europe d’où plus
tard, ils seront envoyés dans les colonies.
Notre sujet se voit de fait divisé en deux groupes entièrement opposés :
- Les roumis pour colons
ou envahisseurs.
- Les autres qui avaient pu s’adapter et s’intégrer pour devenir par la suite musulmans, chrétiens
ou juifs mais de vrais algériens.
Ce côté, le deuxième, je ne
pourrai l’aborder étant donné que nous ne cherchons que ceux qui nous avaient
lésés, spolié nos terres et colonisés.
Je serai obligé de parler d’un point de vue général, en abordant
leurs origines, leurs appellations, leur histoire d’une façon générale mais
sans chercher aucunement à médire ou à viser quiconque : Un algérien
quel que soient ses origines ou sa religion, est et restera mon frère algérien.
-
Roms Manouches, aux portes de Paris, Fin 19e siècle
Roms Europe
Chaudronniers tsiganes
Utiles pour survoler ce phénomène, plutôt
un mode de vie d’une très vaste population dispersée à travers le monde, avec sa
culture, ses mœurs et ses convictions. Des qualités et des défauts mais pas comme
on a l’habitude de stigmatiser.
Scène de recensement des Roms en France au 19e
siècle
Qui sont les Roms?
L’Union européenne utilise le terme de Roms (ou Roma en anglais),
qui signifie «homme» en hindi en «référence à divers groupes d'individus qui se
décrivent eux-mêmes comme Roms, Gitans, Gens du voyage, Manouches, Ashkali,
Sinti, etc.»...
Marcel Courthiade, titulaire de la chaire de langue et
civilisation romani à l'Institut national des langues et civilisations
orientales, approuve cette dénomination générale de Roms pour désigner les
populations qui ont en commun une origine et la langue romani, ou du moins le
souvenir de l’usage de cette langue. D’un point de vue historique, les Roms au
sens large ont été déportés au XIe siècle de la vallée du Gange, en Inde, et a
migré progressivement à travers l’Asie occidentale puis l’Europe jusqu’au début
du XXe siècle. Les premiers Roms sont arrivés en France autour du XVe siècle.
http://www.slate.fr/story/25519/que-veulent-dire-les-mots-roms-tsiganes-et-gens-du-voyage
Gens du voyage en France
L'expression « gens du voyage » est une catégorie juridique du
droit français introduite par la loi du 3 janvier 1969 sur « l'exercice des
activités économiques ambulantes et le régime applicable aux personnes
circulant en France sans domicile ni résidence fixe »....
Roms (naguère appelés communément Tsiganes de France y compris les
Sintés, les Manouches les Gitans, les Yéniches et les Romanichel.
...les Roms au sens large du terme, y compris donc les Gitans et
les Manouches, sont d'origine indienne et parlent une langue également
d'origine indienne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gens_du_voyage
D’Inde à Byzance
Des chroniques de la fin du Xe siècle mentionnent l’arrivée des
Roms en Iran. Une partie d’entre eux serait repartie vers l’Orient, tandis
qu’une autre aurait joint le Caucase. Un troisième groupe a pris la route de
l’empire byzantin, un des confins de l’Europe.
http://www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/56/ordre/2.htm
Légendes et controverses des origines
Bien que la transmission soit non écrite, de nombreuses légendes
circulent sur l'origine des Roms. Liées à l'imagination, elles font partie de
leurs traditions. Les « hypothèses » qui en ont fait les descendants
de Caïn côtoient celles qui les affilient à Cham, fils de Noé. D'autres
les font descendre de mages de Chaldée, des Atlantes, de Syrie, d'une
des tribus perdues d'Israël, des Égyptiens de l’époque pharaonique, ou encore
d’anciennes tribus celtes du temps des druides. La fascination exercée par de
tels mythes a encouragé ces nomades, vivant souvent de leurs talents, à se
donner eux-mêmes les origines les plus mystérieuses. Les Roms descendent ainsi
(au choix, ou tout ensemble) de la divinité hindoue Rāma… (http://fr.wikipedia.org/wiki/Roms).
L'origine indienne
Les
études linguistiques envisagent, vers la fin du XVIIIe siècle,
des origines indiennes aux Roms, hypothèse recoupée par un récit
historico-légendaire datant du milieu du Xe siècle,
la Chronique
persane de Hamza d’Ispahan, qui fut reproduite et embellie au XIe siècle par le poète Ferdowsi.
Selon cette chronique, plusieurs milliers de Zott, Djâts, Rom
ou Dom (hommes) partirent du Sind actuel, et peut-être de la
rivière Sindhu vers l'an 900... Ils se divisèrent et s'éparpillèrent autour du
monde…
L'Inde du nord est aujourd'hui clairement la zone
géographique d'origine des Roms, comme en témoignent la linguistique et la
génétique comparées. Selon les recherches en génétique de l'UWA, les
caractéristiques génétiques de la population rom permettent de démontrer leur
origine indienne et d'estimer que leurs origines remontent de 32 à 40
générations environ.
Dans les recherches linguistiques, la première
hypothèse, plutôt européenne et anglo-saxonne, les rapproche du Sind et du
Pendjab, régions dont les langues sont les plus proches des langages
actuellement parlés par les Roms.
Dans les recherches sociologiques, la seconde
hypothèse, plutôt indienne, se réfère à la société brahmanique, où les
bouchers, les équarrisseurs, les tanneurs, les bûcherons, les fossoyeurs, les
éboueurs, les chiffonniers, les ferronniers et les saltimbanques exerçaient des
métiers nécessaires à la communauté, mais, considérés comme religieusement
« impurs », n'avaient pas le droit d'être sédentaires et étaient hors
caste (çandales), avec toutefois une grande diversité, depuis les guerriers
Rajputs (liés aux castes royales, équivalent hindou des samouraï
japonais) jusqu'à ceux que l'on désigne aujourd'hui comme intouchables.
En Inde, où ils sont connus sous des noms comme Banjara, Doma, Lôma,
Roma ou Hanabadosh (en hindi/ourdou)…
Quoi qu'il en soit, ces groupes (peut-être pour
échapper au rejet de la société brahmanique) pourraient avoir quitté le nord de
l'Inde autour de l'an 1000 vers le plateau iranien et l'Asie centrale, où on
les appelle Kaoulis et Djâts,
et, à travers ce qui est maintenant l'Afghanistan, l'Iran, l'Arménie, le
Caucase, le sud de l'ex-URSS et la
Turquie, s'être mis, comme charriers, éleveurs de chevaux,
servants et éclaireurs, au service des Mongols, qui les protégèrent et leur
laissèrent, en échange, une part du butin. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Roms).
Les Tsiganes
Les
«Tsiganes» portent
différentes appellations : Gitanos ou Gitans (Espagne), Sintis,
Zigeuner et Tziganes (pays germaniques), Sinte
(Italie), Tziganes ou Roms (Balkans et Roumanie), Bohémiens
(France).
En
France, les groupes venus d'Outre-Rhin au XIXe siècle ont reçu le nom de Manouches.
Au XXe siècle, l'administration française, quand elle a souhaité ficher cette
population, a quant à elle repris une expression inventée par quelques poètes
du siècle précédent : les «Gens du voyage».
http://www.herodote.net/Tsiganes-mot-458.php
Selon
différentes estimations, on compterait en effet 8 à 12 millions de Roms en
Europe dont une majorité à l’Est. Ils sont également nombreux en Grèce et
en Turquie.
… À leur apparition en Occident à la fin du Moyen Âge…
dans toutes les villes d’Europe occidentale au début du XVe siècle. À chaque
fois, on fait référence à une troupe conduite par un noble de belle allure, duc
André ou comte Nicolas… «De petite Égypte». Ces gens de passage sont
en conséquence appelés Égyptiens, sachant que la «petite Égypte»
désigne à l’époque, de façon très floue, différents pays d’Orient (Grèce, Syrie,
Chypre…).
Ce nom se retrouve, déformé, dans les appellations Gitanos
et Gypsies. Ils sont aussi appelés «Bohémiens»…
Les grands seigneurs féodaux apprécient les qualités
de ces troupes errantes, libres de toutes attaches et pleines de ressources,
qu'il s'agisse de guerre, d'administration... ou de musique. Les chroniques et
l'imagerie des XVe et XVIe siècles témoignent de nombreux exemples de
mercenaires et conseillers tsiganes à la cour des Grands.
http://www.herodote.net/Europe-synthese-525.php
Vers la stigmatisation
Les Roms de Valachie et Moldavie se trouvent réduits en servitude, à la
fin du Moyen Âge, alors que l’esclavage disparaît du Vieux Continent. Réduits à
l’état de meuble, sans même être attachés à une terre comme les serfs, ces Roms
vont supporter cette situation indigne et humiliante jusqu’au milieu du XIXe
siècle.
En Occident, la situation des Tsiganes tend également
à se dégrader aux XVIIe et XVIIIe siècles à mesure que décline l’autorité des
seigneurs et que se renforce l’emprise des États. Serviteurs des premiers, sans
autre soutien dans l’opinion, les Tsiganes sont peu à peu perçus par l’État
comme des gêneurs, d’autant que leur mobilité rend leur contrôle difficile.
En France, sous le règne de Louis XIV, on commence de prendre
des mesures à leur encontre en les menaçant des galères ou d'un envoi aux
colonies (plusieurs seront expédiés en Louisiane où leurs descendants
perpétuent leurs traditions).
En Espagne, au XVIIIe siècle, la monarchie traque les
gitans, y compris les communautés d'Andalousie qui avaient développé une
société prospère autour de la culture flamenco. Les rescapés de ces
persécutions se réfugient dans les grottes des environs de Grenade où on les
rencontre aujourd'hui.
Les Tsiganes endossent une réputation de chapardeurs,
voire de voleurs d'enfants à la fin du XVIIIe siècle…
En 1856, suite aux Révolutions de 1848, des nobles
roumains d'esprit libéral obtiennent l'émancipation des Roms. Enfin
libres de leurs mouvements, ces derniers n'ont qu'une hâte, quitter la terre de
leurs malheurs. Il s'ensuit un premier mouvement d'émigration vers
l'Occident.
La France accueille une partie de ces Roms mais aussi
des Sinti d'Outre-Rhin auxquels on donne le nom de Manouches.
Les uns et les autres adoptent un mode de déplacement inédit : la roulotte.
Ces afflux de miséreux dans un pays malthusien et en
voie de vieillissement accéléré sont ressentis avec effroi. C'est ainsi que le
16 juillet 1912, la
République française prend de premières mesures
discriminatoires à l'égard des Tsiganes, tant français qu'étrangers, en leur
imposant un carnet anthropométrique, une sorte de passeport intérieur comme en
auront les paysans soviétiques sous la dictature communiste.
«Ces nomades vivent sur notre territoire comme en pays
conquis, ne voulant connaître ni les règles de l'hygiène, ni les prescriptions
de nos lois civiles, professant un égal mépris pour nos lois pénales et pour
nos lois fiscales. Il semble qu'ils aient droit chez nous à tous les
privilèges», peut-on entendre à la tribune
du Sénat le 10 mars 1911... Un discours aux accents très actuels.
Au XXe siècle, à peu près partout en Europe s'accroît
la stigmatisation des Tsiganes, en particulier de la fraction nomade à laquelle
on reproche son mode de vie et son particularisme, son ignorance des lois, son
dédain de l'instruction publique et son mépris de la propriété d'autrui.
Cette stigmatisation atteint son paroxysme dans
l'Allemagne hitlérienne, en octobre 1935, avec les lois de Nuremberg «sur
la sauvegarde du sang et de l'honneur allemand». Ces lois visent en
premier lieu les Juifs mais aussi les «asociaux» au premier rang
desquels les Tsiganes nomades.
Internés puis massacrés et exterminés, ces derniers
vont connaître un sort à de nombreux égards comparable à celui des Juifs.
… Fidèles à leurs coutumes, adoptant sans état d'âme
la religion de leur pays d'accueil, sensibles depuis quelques années à la
prédication des évangélistes anglo-saxons, les Tsiganes se rassemblent tous les
ans, du 24 au 26 mai, en Camargue, aux Saintes-Maries-de-la-mer, pour célébrer
leur sainte patronne, Sara. (Publié ou mis à jour le : 2013-07-27).
http://www.herodote.net/Europe-synthese-525.php
-
Roms déportés au bord du Parana en Amazonie
Une
citation, trop cruelle mais
peut être résumant les idées de nos anciens sur les Béni Hadès, catégorie qui
avait dû leur avoir causé beaucoup de mal:
« Aventureux,
rusés, dégoûtants de saleté, sans besoins, peu soucieux de l'avenir, ils vivent
de fruits, principalement d'aulx et d'oignons, comme tous les Orientaux,
quelquefois d'herbes et de racines, rarement de viande, à moins que leur bonne
fortune ne leur fasse rencontrer quelque animal mort : aucune viande, quelque
hasardée qu'elle soit, ne leur répugne. Ils sont naturellement gais, aimant la
musique et la danse ; ils se produisent dans les foires comme musiciens,
jongleurs et hercules, tandis que leurs enfants nus volent ou mendient, et que
les femmes disent la bonne aventure. Quelques-uns cependant se livrent à
l'agriculture et à des arts industriels. Il y a plusieurs castes parmi eux.
Leur
religion est à peu près nulle : ils se disent chrétiens ou musulmans selon les
circonstances ; mais ce sont de véritables païens. Ils n'ont ni temple, ni
maisons de prière, et s'inquiètent moins encore des choses de l'autre vie que
de celle-ci. Ils ne s'allient qu'entre eux, et leurs mœurs sont d'ordinaire
fort dépravées. C'est un échantillon peu avantageux des peuples nomades, qui
brave notre civilisation jusqu'au centre des pays où elle est le plus avancée.
Nous nous
complaisons souvent dans la pensée que, si notre civilisation était connue des
peuples barbares, ils seraient ébahis d'admiration, et feraient tous leurs
efforts pour s'en approprier au moins quelque peu, et voilà deux cent mille de
ces barbares qui, depuis trois siècles et demi, parcourent l'Europe dans tous
les sens sans avoir pris goût pour aucune de nos institutions. On en compte
152.000 en Autriche. (Monseigneur Mislin, 27 juin 1848)
http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire/
Les communautés Roms
(LES ROMS D'EUROPE : Un travail de Sarah Maïzia et Lola Gazounaud Paris,
INALCO – L2 « Communication Interculturelle » 2009/2010)
« Étant dispersés un peu partout en Europe,
les communautés Roms sont multiples et bien différentes les une des autres.
Cependant, s'il est vrai que la dispersion des Roms a modifié et différencié
nettement la culture de chacun des groupes roms, ils conservent malgré tout des
références culturelles communes.
Langue et langage :
Malgré la dispersion des Roms, ils n’en gardent
pas moins une langue commune qui est la langue romani. Dérivée de parlers
populaires proches du sanskrit, elle possède de nombreux éléments de base en
commun avec le Hindi et les langues soeurs du nord de l’Inde. Cependant, le
mouvement migratoire des Roms a produit de nombreuses variantes régionales,
influencées par les diverses langues environnantes.
Famille: tout gravite autour de
la famille qui constitue la base dans l'organisation sociale. Cette importance
extrême de la famille est justifiée par le manque d'attache avec le monde qui
les entoure. Il existe ainsi une grande solidarité sociale qui maintient uni
l'ensemble des membres de la famille.
Croyances: Dans un contexte de
perpétuelles confrontations avec les autres communautés à travers leurs
voyages, les Roms ont assimilé différents aspects des religions qu'ils ont
côtoyées. Cette assimilation peut-être en partie comprise comme une protection
contre les persécutions. Cependant ces assimilations sont relativement
superficielles dans la mesure où elles sont rapidement absorbées dans le
complexe culturel rom.
La magie et la médecine: Les Roms sont de nature
superstitieuse. Les femmes portent des amulettes, les hommes des boucles
d'oreille et des tatouages qui les protègent. Ils utilisent la magie pour
apporter le bonheur comme le mal.
…
Il est dit que les enfants roms apprennent à danser avant même de marcher! »
(LES ROMS
D'EUROPE : Un travail de Sarah Maïzia et Lola
Gazounaud Paris, INALCO – L2 « Communication Interculturelle »
2009/2010)
Les communautés Roms
Leur religion :
est à peu près nulle : ils se disent chrétiens ou musulmans selon les
circonstances ; mais ce sont de véritables païens. Ils n'ont ni temple, ni
maisons de prière, et s'inquiètent moins encore des choses de l'autre vie que
de celle-ci. Ils ne s'allient qu'entre eux, et leurs mœurs sont d'ordinaire
fort dépravées. (Monseigneur Mislin, 27 juin 1848).
http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire/
Dans
les Balkans, les Roms de l'ex-République yougoslave de Macédoine et du Kosovo
ont été particulièrement actifs dans les fraternités mystiques soufies.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Roms#Rites_traditionnels
Les fêtes : (mariages,
baptêmes, circoncisions, pèlerinages, jour de l’an, etc.) sont l’occasion de
vastes retrouvailles.
http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire/
La mort : Dans plusieurs
sous-groupes Roms, des repas traditionnels, connus notamment sous le nom
de pomana, sont pratiqués plusieurs fois à des intervalles déterminés
après un décès, dans l'intention d'apaiser les esprits des morts… (http://fr.wikipedia.org/wiki/Roms#Rites_traditionnels)
Après
le décès de l’un d’eux, ils aiment donner plusieurs repas. Aussi ils
allument des bougies jusqu’au quarantième jour.
« Le mourrant ne doit jamais rester seul. La famille et les
amis se rassemblent autour de lui de jour et de nuit. Lorsque la mort arrive,
les pleurs sont encore pires. Il n’y a aucune distraction ou activité. On ne se
rase pas, on ne se coiffe pas et on ne se lave pas durant les trois jours
de veillée du mort. Les miroirs sont recouverts ainsi qu’on doit vider les bacs
d’eau.
On doit laver le défunt et l’habiller avant sa mort. Si cela
arrive à l’improviste, on appelle un expert. »(Commentaire d’un rom
lovara, dans forum sur Internet).
Objets de superstition: Les femmes portent des amulettes, les hommes des boucles
d'oreille et des tatouages qui les protègent du mal.
(LES
ROMS D'EUROPE. Sarah Maïzia et Lola Gazounaud. Paris, INALCO – L2 «
Communication Interculturelle » 2009/2010).
Le mariage :
(Entre fascination et
rejet, l’image de la
Bohémienne dans quelques écrits du XIXe siècle. Emmanuelle
Stitou, Doctorante en anthropologie, Centre d’anthropologie
LISST-Toulouse).
« Lorsque le Bohémien veut
se marier, il choisit une jeune fille de sa caste, la conduit devant le chef et
lui dit « je veux unir mon sort à celui de ma soeur. – Combien d’années ? –
Père : le destin va prononcer. » Alors on fait un rond sur le sol, le
Bohémien et la Bohémienne
s’y placent et celui-ci prenant un vase de terre le jette, puis compte les
morceaux brisés. Les époux doivent rester unis autant d’années qu’il reste des
débris du vase. Ce temps passé, ils peuvent convoler à d’autres noces. » (Journal
politique et littéraire de Toulouse, mardi 7 novembre 1837, « Les cagots et
les bohémiens »).
« (…) Quand parmi eux une
femme se mariait, elle se bornait, pour toute cérémonie, à briser un pot de
terre devant l’homme dont elle voulait devenir la compagne ; et elle le
respectait comme son mari autant d’années que le vase avait produit de
morceaux. Au bout de ce temps, les époux étaient libres de se quitter ou de
rompre ensemble un nouveau pot de terre. » (Abbé Migne, Dictionnaire des
sciences occultes, Tome i, Ateliers catholiques du Petit Montrouge, 1846,
535 p., p. 112).
Dans son Histoire du
mariage, Westermarck note que « casser de la vaisselle de terre est une
coutume du mariage chez les Tsiganes de la Turquie, de la Moldavie, de la Transylvanie, de
l’Espagne et de l’Allemagne »37, il ajoute que « les Tsiganes basques contractaient
mariage en jetant une jarre vers le soleil et en comptant les fragments »38.
Van Gennep – auteur de la traduction de Histoire du Mariage de
Westermarck – recense les régions françaises où le bris de vaisselle a lieu au
cours des noces, sans étudier le mariage tsigane mais en le mentionnant à
partir des observations de Westermarck. il relève le bris de la terraille de
la maison dans le Languedoc et l’Ardèche méridionale, raison pour laquelle «
aux noces, on ne sert que de la vaisselle commune »39. Ainsi, casse-t-on un pot
pour que « le mariage tienne », « pour que le mariage soit bon et durable », «
pour que l’union soit solide ».
(Van Gennep, 1943, p. 455).
« Quand les années sont
écoulées, on casse un autre vase ou bien on se sépare en se partageant les
enfants selon le sexe. » (Comte de Résie, Histoire et traité des sciences
occultes, Tome i, Paris, Louis Vivès libraire-éditeur, 1857, p. 146).
(Entre fascination et
rejet, l’image de la
Bohémienne dans quelques écrits du XIXe siècle. Emmanuelle
Stitou, Doctorante en anthropologie, Centre d’anthropologie
LISST-Toulouse).
Les Roms sont sédentaires à 80% dans le monde
En
dépit de la croyance populaire, de nos jours, les Roms sont sédentaires à 80%
dans le monde; et alors que seulement 5% de toute la population Roma en Europe
est encore nomade. (http://www.unicorne.com).
Les Voyageurs
« Selon
les époques et les régions, ceux qu'on nomme “les gens du voyage” (mais appelés
de préférence, les Voyageurs), sont appelés tsiganes, gitans, gypsys, sinti,
zott, luri, jât, dom, roma, domarai, roms, athengani, gypsies, nuri (nawar),
yéniches, rroma, manouches, bohémiens, romanichels, luli, mnouch, lom,
zigueuner, zingari, ciganyok, boesmian, kalé, louri, zingares, tziganes, etc.
Par ailleurs, depuis quelques années surtout, attendu la multitude de dénominations qui existent, et la dispersion de ce peuple originaire de l'Inde dans tous les pays du monde, à-peu-près tous semblent s'entendre sur une appellation commune: Rom.
Ainsi, “Roma” signifie “tous les gitans, tsiganes, roms, etc”. Le singulier est “Rom”, le pluriel “Roma” ou “Roms”. Et le “Romani” est la langue officielle des Roma. Par ailleurs, le mot Rom, d'origine indienne, provient de Domb (pluriel: Domba). P.S. “Rom” signifie à la fois “homme tzigane” et “époux”.
Mais ceci étant dit, prenons note que les Tsiganes sont composés de trois groupes principaux: les Rroms (dont découle “romanichel”), les Manouches (Sintés ou Sintis) et les Kalés (habituellement appelés “Gitans”); et parlant respectivement des langues apparentées: le rromani, le sinto (manouche) et le kalo. » (http://www.unicorne.com).
Encore quelques précisions
Rom : homme en Hindi.
gadjé : un non
rom, un étranger à la communauté. Pas de majuscule.
Bohémien :
« Bohémien » a
lui aussi longtemps été utilisé pour désigner les Roms dans leur ensemble. Une
référence à la Bohême,
région d'Europe centrale que les Roms ont longtemps sillonnée
La Petite Égypte :
La Petite Égypte est le nom que les premiers Roms à immigrer en
Europe occidentale au XVe siècle donnaient à leur pays d'origine, ce
nom ne désignant généralement pas une région bien définie…
L'existence au Moyen Âge d'un lieu-dit habité par des
Roms appelé Petite-Égypte ou Égypte près de la ville de Modon,
dans le Péloponnèse, port de transit des pèlerins en partance vers les Lieux
saints, a probablement un rapport avec cette dénomination.
Cette appellation est à l'origine du nom de Gypsy
en Angleterre ou Gitano en Espagne, par déformation.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Egypte).
« Trois textes, datés
respectivement de 1422, 1590 et 1630, établissent qu’à ces dates, les Rom se
rappelaient encore leur origine indienne, occultée ensuite par la légende d’une
origine égyptienne : l’Asie Mineure avait vu transiter vers les Balkans, entre
306 et 327, d’importantes formations militaires en provenance d’Égypte
(lesquelles semblent être à l’origine des Balkano-Égyptiens actuels, que l’on
trouve surtout en Albanie, en Grèce et en Macédoine). Le souvenir de ces Aiguptianoi
pourrait être à l’origine des désignations françaises d’Égyptiens et
de Gitans (en espagnol : Gitanos ; en anglais : Gipsies)
données aux Roms…
Les Roms ont initialement
émigré vers l'ouest en traversant l'Iran vers l'Asie Mineure et l'Empire
byzantin. De là, la majorité se mit en route vers l'Europe au début du XIVe
siècle en passant par la Grèce.
Ils restèrent en Grèce
près d'un siècle (la plupart installés sur le mont Gype d’où,
peut-être, l’appellation égyptien qui se transformera en gitan)
avant de s'installer dans toute l'Europe. »
(http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Rom.htm)
Les Daces :
Les Daces étaient un peuple indo-européen qui occupait un
territoire situé entre les Carpates, le Danube et la mer Noire…De leur nom
dérive le nom romain de ce territoire, la Dacie.
Appelés Gètes par les Grecs et Daces par les Romains, ils
faisaient partie de la grande famille des Thraces et leur présence est attestée
depuis la haute antiquité. Ils parlent un dialecte thrace (langue
indo-européenne).
Religion :
Les Daces se donnent le nom de loups ou ceux qui sont semblables aux loups.
Ainsi, les Daces ont deux types de symboles de guerre : le drapeau et le
dragon avec tête de loup et queue de serpent, qui vole en se gonflant.
(http://www.histoiredumonde.net/Daces,1766.html)
La Dacie :
La Dacie est, dans l’Antiquité, un territoire de
la région carpato-danubiano-pontique correspondant approximativement à celui de
la Roumanie
actuelle. Le mot Dacie (du latin Dacia) vient du nom romain de ses occupants
principaux, les Daces, qui sont très proches des Thraces. Il a servi aussi à
dénommer une marque d'automobiles roumaines.
Baba Dochia:
Baba
Dochia (la vieille Doquia) ou Baba Marta est un personnage des mythologies
roumaine (Dochia) et bulgare (Marta) qui personnifie l'impatience du monde pour
le retour du printemps.
Étymologie : « Baba/Babă » désigne,
chez les roumanophones et les slaves méridionaux et orientaux, une femme d'un
âge très avancé. Il est également utilisé pour qualifier les femmes soignant
des maladies par des moyens empiriques, par l'herboristerie, la sorcellerie et
les incantations. De plus, on parle des « zilele babei » (jours de la
vieille femme), la première quinzaine du mois de mars, en raison du temps
souvent très changeant. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Baba_Dochia)
Migrations des Roms :
La
linguistique peut affirmer qu’avant de pénétrer sur le territoire persan, le
tronc commun domani s’est séparé en trois groupes, que l’on désigne
respectivement comme : Domani ou Nawar (pluriel de Nuri) qui se sont
dirigés vers la Syrie,
le Liban et l’Égypte (les Caraques,
terme venant soit du grec korakia : corneilles, soit du turc kara
: noir) ; Lomani ou Posa qui se sont installés dans les
régions arménophones ; et Romani, le groupe principal, qui a poursuivi
sa route vers l’Europe (les Zingares).
(Jean-Paul
Coudeyrette : http://pagesperso-orange.fr/compilhistoire).
Dénominations selon les différentes branches :
Il y a aussi les dénominations qui distinguent les différentes
branches de ce peuple hétérogène. Il en est ainsi des Gitans – Gypsi en
anglais, Gitanos en espagnol (qui se prénomment eux-mêmes Kalé) – qui vivent en
Espagne et dans le sud de la
France, et représentent environ 10 % des Tsiganes selon le
collectif Romeurope. Les Sinté, ou Manouches en français, se sont plutôt
établis dans les régions germanophones, le Bénélux et certains pays nordiques,
et représentent environ 4 % des Tsiganes, selon la même association. Les Roms
d'Europe
orientale et centrale, enfin, se distinguent en diverses communautés selon leur
activité, par exemple les Roms kalderasch, chaudronniers, ou les Roms lovaras,
marchands de chevaux.
Tsiganes : Ce terme académique générique recouvre
toutes les différentes branches de ce peuple. Selon « L’Atlas des Tsiganes, Les Dessous de la question rom » de
Samuel Délepine, le mot tsigane est issu du grec médiéval athingani, qui
signifie intouchable.
(http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/17/petit-lexique-des-tsiganes-roms-gens-du-voyage_1768945_3224.html)
Du grec Atsinganos (“celui qui ne touche pas”,... mais qu'est-ce
qu'il ne touche pas ?*) est venu le latin Attinganus, puis Cinganus, devenu
Tzigane en français, ou Zingaro en italien. En Grèce, des tribus tziganes
firent une halte non loin de Modon, ville fortifiée dans une région nommée la Petite-Égypte car
très fertile, comme le delta du Nil. Les pèlerins, les chroniqueurs, trouvent
alors un nom à ces nomades : les “Égyptiens”, d'où naîtront Gipsy et Gitan.
(http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2006/06/09/2006_06_post_3)
« Les turcs désignaient les Tsiganes comme un tout sous les
noms « cingenes » ou « Kipti », aussi par « Gurbet ».
(roms_vol_2728_migrations_03).
-
Les Roma sont une tribu juive ?
« Ce sont des sectes religieuses américaines qui
essaient de faire croire de telles choses aux Roma du monde entier. Dire aux
Roma qu'ils sont un peuple condamné à la misère sur Terre mais qui sera
récompensé au Paradis, c'est leur faire accepter cette misère ici-bas et ne
rien réclamer. On voit que cela n'est pas innocent : à qui profite l'argent qui
devrait revenir à améliorer le sort des Roma ? De plus, certaines sectes
demandent de l'argent aux Roma qui sont déjà très pauvres. La Bible ne parle pas
exactement des Roma ni de leurs ancêtres, mais pour un croyant ce n'est pas
grave car les livres saints parlent de tous les hommes pour tous les hommes ! »
(http://balval.pagesperso-orange.fr/Histoire/PetiteHistoire.html)
-
-
Ceci expliquant cela, j’ajoute ces deux extraits,
Par respect à leur cause et pour la similitude
des problèmes
que rencontrent nos pays sahariens
ou « l’exclusion » pour notre
communauté à l’étranger.
Dès que quelqu'un est différent, il
dérange...
En Europe, leur présence est attestée dès le début du
XIVe siècle. Mais en Europe du Sud dès le début des années 1300, perçus comme
musulmans, des groupes de tsiganes commencent à être réduits en esclavage
(Valachie, Moldavie). Ainsi, suite à l'épidémie de peste noire (1346-1351) qui
a dévasté l'Europe, il est documenté que des Tsiganes sont employés comme serfs
ou esclaves comme paysans, pour remplacer les cultivateurs décédés. Le système
féodal étant en force, ces paysans appartenaient — comme du bétail — à ceux qui
possédaient les terres: soit des nobles, des officiers de l'armée ou des
institutions religieuses. Et en vendant ou en transférant les droits d'une
terre, les serfs et les esclaves étaient inclus dans la transaction.
(http://www.unicorne.com/abc/cartomancie/historique-p4-bohemien-gitan-tsigane.php).
Lettre de Gustave Flaubert à George Sand (le 12 juin 1867) :
Les
Bohémiens excitent la haine des bourgeois.
Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un
campement de Bohémiens qui s’étaient établis à Rouen.
Voilà la troisième fois que j’en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir.
L’admirable, c’est qu’ils excitaient la haine des
bourgeois, bien qu’inoffensifs comme des moutons.
Je me suis fait très mal voir de la foule en leur
donnant quelques sols. Et j’ai entendu de jolis
mots à la Prudhomme.
Cette haine-là tient
à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les
gens d’ordre. C’est la haine qu’on porte au Bédouin, à l’hérétique, au
philosophe, au solitaire, au poète.
Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis
toujours pour les minorités, elle m’exaspère.
Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton.
Gustave Flaubert, Lettre à
George Sand,
Correspondance de Gustave Flaubert, Lettre à George Sand, 12 juin 1867, éd. de la Pléiade, tome 5, pp.
653-654.
(http://www.larevuedesressources.org/lettre-de-gustave-flaubert-a-george-sand-le-12-juin-1867-les-bohemiens-excitent-la-haine,1734.html).
Un commentaire sur un article sur Internet :
« Le plus étonnant est que
ce peuple présent dans la majorité des pays européens (y compris la Turquie) a toujours été ostracisé: "métèques"
objets de tous les fantasmes, craints car méconnus, niés en tant que citoyens
et encore plus fragilisés dans un contexte de tensions sociales, économiques et
nationales. Ne parlons pas d'une certaine presse qui contribue par des articles
souvent tendancieux à entretenir ces stéréotypes et notre perception déjà
frileuse de cette communauté: aucune distinction entre une poignée de
délinquants et la majorité écrasante. Cependant malgré toutes ces
discriminations ces esprits libres n'ont renoncé ni à leur culture ni à leur
mode de vie, la liberté aura peut-être le dernier mot? » (http://www.matzneff.com/chroniques.php?id_chronique=34).
L'été des Roms 30 août 2010 :
« La question des Roms ou Tsiganes n'en finit pas
d'agiter l'opinion en France et de susciter des réactions à l'étranger, à l'ONU
et même au Vatican.
… L'embarras des autorités françaises face aux
Tsiganes, Roms ou gitans ne date pas d'hier. Il n'est que de relire ce discours
prononcé au Sénat le 10 juillet... 1911 : «Ces nomades vivent sur
notre territoire comme en pays conquis, ne voulant connaître ni les régles de
l'hygiène, ni les prescriptions de nos lois civiles, professant un égal mépris
pour nos lois pénales et pour nos lois fiscales. Il semble qu'ils aient droit
chez nous à tous les privilèges».
Ils nous renvoient à l'analyse de l'historien Emmanuel
Todd sur la recherche d'un bouc émissaire et le renouveau des nationalismes
dans une Europe à la dérive, sans projet fédérateur autre que le
libre-échangisme, désarmée économiquement par ses élites tandis que ses rivaux,
de la Chine aux
États-Unis, pratiquent sans vergogne toutes les formes de protectionnisme à
leur disposition. » Joseph Savès. Publié le : 2012-08-19
(http://www.herodote.net/L_ete_des_Roms-article-1152.php).
Le retour de l'identité nationale :
« La désignation d'un bouc émissaire est l'ultime
moyen de préserver la cohésion nationale quand les systèmes de valeur
traditionnels se sont effondrés et que ne subsiste plus que la soif
d'enrichissement sans limites de l'oligarchie et la crainte par celle-ci d'une
révolte sociale.
Cette crispation identitaire est à l'oeuvre… Elle a
refait surface dans la France
contemporaine à la faveur de la campagne électorale de 2007 : l'élection de
Nicolas Sarkozy, note Todd, «n'a été, en effet, que superficiellement
associée à des thèmes économiques rationnels comme la réhabilitation du
travail, la réforme de la fonction publique, ou l'encouragement à effectuer des
heures supplémentaires. L'essentiel du discours sarkoziste, ainsi qu'on essaye
un peu trop de le faire oublier, concernait la
question des banlieues, l'immigration
et l'identité» (page 127).
Cette tentative devrait faire long feu : Todd observe
que le vote Front national et d'extrême-droite, sous un vernis anti-immigré, a
exprimé avant tout un rejet des «élites» et un «défi à une classe
dirigeante arrogante, capable de martyriser la population par sa politique
économique et monétaire, en ignorant ou feignant d'ignorer les problèmes
concrets de cohabitation dans les banlieues françaises». » Publié le
: 2012-02-05
http://www.herodote.net/Essai_sur_la_decomposition_des_democraties-article-531.php#identite
« Que signifie le besoin d'appartenance collective, qu'elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l'autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n'ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ? Né au confluent de plusieurs traditions, le romancier du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993) puise dans son expérience personnelle, aussi bien que dans l'histoire, l'actualité ou la philosophie, pour interroger cette notion cruciale d'identité. Il montre comment, loin d'être donnée une fois pour toutes, l'identité est une construction qui peut varier. Il en dénonce les illusions, les pièges, les instrumentations. Il nous invite à un humanisme ouvert qui refuse à la fois l'uniformisation planétaire et le repli sur la " tribu ". D'une voix pudique, sereine, Amin Maalouf énonce tout simplement dès enjeux de civilisation pour le troisième millénaire. »
(http://www.decitre.fr/livres/les-identites-meurtrieres-9782253150053.html).
-
Le phénomène en Algérie
Quelques définitions :
« L'arabe rumi est dérivé de rum, qui désigne au
départ les Grecs, considérés dans la tradition biblique comme les descendants
d'Esaü (Edom pour les Hébreux), lui-même fils du prophète Isaac. Les
populations de langue syriaque nommèrent ensuite rhomaye ou romaye les
Byzantins. Le terme revient à plusieurs reprises dans le Coran sous la forme
d'al-Rum, pour évoquer également les habitants de Byzance.Chez les Arabes, le
sens n'était pas toujours péjoratif ; il le deviendra systématiquement avec le
choc colonial du XIXe siècle. En Algérie, en particulier, roumi signifie « envahisseur
chrétien et/ou européen ». D'usage courant au Maghreb, surtout en Tunisie,
gaouri désigne l'Occidental, l'Européen, le chrétien, parfois le mécréant.
Arrivé en Afrique du Nord au moment de la domination ottomane, le terme vient
du turc gavur, emprunté lui-même au persan gabr, qui désignait spécifiquement
les gens qui continuaient à suivre la religion de Zoroastre. » (Jeuneafrique.com :
http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN01068roumistnarc0/
Le linguiste tunisien Majid El Houssi dans son ouvrage.)
Béni Hadès, en Algérie, nom déformé par l’usage en
Béni Aadès.
Dans la mythologie grecque Hadès, « Le
maître des Enfers » : une divinité qui réside dans le monde souterrain. Il a pour
rôle de garder le Styx, le passage vers les Enfers, armé d'un sceptre. Ce dieu
barbu est le gardien du royaume des morts. C'est certainement pourquoi les
mortels n'aiment pas Hadès qui symbolise l'obscure et la mort. Et il ne
permettait à aucune âme de revenir dans le monde des vivants. »
(http://dieux-grecs.fr/hades.htm)
Parmi toutes ces multiples communautés roms, les Béni
Hadès semblent être les moins appréciés par nos ancêtres en Algérie, pour de
nombreuses raisons.
Observons: Daesh,
n’est-ce pas la même chose ! Permuter les lettres, est-ce une simple coïncidence ?
« Ils » savent ce qu’ils fabriquent, ils savent à quoi ils vont s’en
servir et comme toujours ils ne donnent aucune appellation au hasard.
Cela se dit islamique mais est conforme à toute cette
définition criminelle.
-
L’arrivée des roms
Et leur installation durant la
colonisation.
Une fois une région bien pacifiée, on installait une
administration puis on « préparait » l’arrivée future des colons,
disons « défricher » plus exactement, faire le vide, tuer, faire
fuir, tous les moyens étaient bons, recenser les terres, les reconfigurer
autrement, pour les faire « disparaître » à jamais pour leurs
premiers propriétaires.
En métropole, on prépare, on recrute, on réunit des
milliers de personnes, dans les ports, parquées durant des jours, attendant ces
navires du paradis !
La manipulation des financiers qui savaient faire
miroiter ces « Châteaux en Espagne » et ces malheureux individus
pensant avoir tiré le bon numéro accouraient comme des moutons de
panurge : Il est regrettable que jusqu’à présent et avec tout ce qu’ils
ont vécu et avoir été ballottés, plusieurs d’entre eux n’ont encore rien
compris :
La Terre algérienne appartient aux algériens.
Eux, ils avaient vendu leurs âmes aux financiers, ils
leurs ont appartenu et ils leurs appartiennent encore! Je suis vraiment
désolé de le poser ainsi, brut, mais il faut bien que quelqu’un ne serait-ce
qu’un seul ne vous mente pas : « On ne vous donnera jamais rien pour
rien », on vous a leurrés et vous continuez à les servir en vous retournant
contre les algériens, comme quoi ils vous avaient renvoyés, alors qu’ils n’ont
fait que libérer leur pays de cette main mise des hauts financiers qui nous
colonisent, tous, nous autant que vous.
Si nous, nous sommes à demi libérés, vous par contre
vous êtes vraiment « colonisés », entièrement. Réveillez vous, c’est
chez vous que çà se passe :
« Wa la youghayirou Allahou ma mine qawmin, hatta
youghayirouna ma bi anfoussihim » (Dieu ne changera les conditions d’un
peuple que s’il effectue sa propre mutation.) Coran, traduction approximative.
Je me permets de vous offrir ce verset qui indique que
l’individu se doit d’abord de se connaître soi-même ; de faire son propre
bilan, pour pouvoir changer et atteindre la liberté dans ses pensées et ses
mouvements, sans compter sur autrui.
Les colons venaient par groupes d'une vingtaine à une
trentaine de familles, affectés à des terres fertiles usurpées à nos aieux. Ils
arrivaient mal préparés, mal habillés, souvent même pieds nus, avec femmes et
enfants, ils découvraient la « civilisation »!!! Ils apprendront à
s'habiller, à manger... Ces "roumis" que nos aieux savaient mieux appeler,
parce qu'en effet les vrais français étaient rares...
On s’arrangeait qu’ils fussent de mêmes familles roms,
ainsi ils pourraient vivre ensemble, sans chercher à avoir des contacts avec
les indigènes, ne parlant pas leurs dialectes, surtout dans les premiers temps,
pour qu’on ne puisse reconnaître leurs origines ou leur ignorance.
On leur affecta des casernes pour les protéger et les
aider dans leur sédentarisation, ne connaissant rien dans l’agriculture
Rapidement ce fut leurs propres enfants qui emplissaient
ces casernes, ainsi que des jeunes français
de la métropole, certainement aucun enfant de ces financiers qui dirigeaient,
manipulaient hommes et argent. Céline aurait pu mieux décrire ce phénomène.
Une caserne au centre de quelques groupes. Par la
suite, on confia la protection des fermes éloignées aux harkis, leur
interdisant d’avoir des contacts avec les colons, leurs repas mêmes ils
viendront manger pas les chercher, dans des points centraux, par groupes, à
tour de rôle : une logistique bien calculée, dans tous ses recoins.
Je pense qu’il doit y en avoir encore à travers le
pays, pour leur plupart sédentarisés, chose bien réussie surtout dans notre
pays, relevant par la colonisation qui a su les fixer, probablement par
d’immenses terres et des métiers beaucoup plus leur convenant. Jusqu’au point
où ils ont adopté les dialectes locaux ou l’arabe et l’Islam, ainsi que les
coutumes du pays.
Probablement aussi, certains groupes d’entre eux, ou
Familles n’ont pas dû partir après l’indépendance, soit pour avoir misé sur la résistance soit
pour avoir adopté une neutralité pas toujours innocente.
En effet la
France avait laissé derrière elle, une multitude de réseaux
dormants, constitués par différentes populations qu’elle avait ramenées
auparavant et sur lesquelles elle savait qu’elle pouvait compter : M. Bachir
Boumaza, Allah yerhmou, en avait donné
une liste bien colorée, (Émission télévisée, sur la RTA).
Ne cherchant à viser ou accuser personne, cela ne
serait que pure perte de temps, mais certainement
si l’on cherchait un peu, on retrouverait bien la trace de ces Hadès ou Béni
Hadès, ils n’ont pas dû partir assez loin, ayant acquis des biens certainement
inestimables, ainsi que probablement, des notoriétés aujourd’hui
« irréprochables » !
La France se sachant partir, avait blanchi plusieurs
collaborateurs, les dernières années de sa présence : ils deviendront même
des anciens moudjahidines,
malheureusement par des confirmations de vrais et honnêtes témoins,
personne ne sachant ou ne pouvant discerner les plans de la France.
J’en ai en mémoire un fait, dans ce sens,
« travaillé » pour « blanchir » quelques collabos, fait
dont je me souviens personnellement mais qui m’avait été expliqué par la suite,
par des personnes aujourd’hui disparues. Les historiens pourront certainement
relever plusieurs de ces opérations, à travers le territoire national.
Cette « opération hollywoodienne », avait
consisté en une rafle de nuit, de citoyens de Bab Lekouasse, (Porte de Lodi),
les ligoter et les disposer au milieu de la chaussée, (route nationale), afin
qu’un convoi de chars annoncé, arrivant de Khemis Miliana, les écrasera, dans
les heures qui viennent. Des personnes sont venues, « à l’insu » des
français, informer les habitants, leur demandant de fuir et de libérer aussi
ceux qu’on avait déjà disposés sur la chaussée. Cela en pleine nuit, avec le
couvre feu… Plus tard les habitants avaient tous témoigné en faveur de ces
individus. Personne ne pouvait savoir ou deviner quoi que ce soit. Probablement
il y avait un ou plusieurs collabos qu’on avait « rachetés » cette
nuit. Le convoi de chars lui-même n’était que pure invention !
L’un de mes parents en a été un acteur de premier
rang, ligoté et ramené au milieu de la chaussée.
Dans le même but, durant la colonisation, d’autres
avaient été conduits dans des prisons, pour quelques mois, leur offrant des
« billets » pour « d’anciens moudjahidines », éloignant
d’eux tout soupçon ! Garantissant aussi, par là même, un réseau dormant,
qu’il serait impossible à localiser aujourd’hui, même inutile si on reste
vigilants.
Je m’excuse pour ces digressions mais c’est aussi
notre histoire, à tous et ces petites anecdotes, surtout quand elles sont
vécues nous permettront de mieux comprendre le caractère des multiples faces
des manipulations de la colonisation, peut être même une suite inimaginable,
comme nous allons le voir dans ce qui suit.
Ce
questionnement, comme nous allons le constater, est bien en rapport avec ce qui
va suivre.
-
Quelques réactions intéressantes
Actualité ou un Retour
Un autre fait, plus récent a retenu mon attention, cet
afflux anormal, de réfugiés syriens ces dernières années et surtout la
ressemblance extraordinaire même dans leur appellation : Hadès,
Daesh ? Est-ce la même chose ?
Ceux qui étaient spécialisés dans la torture, durant la colonisation?
«Quand les Tziganes se font passer pour des Arabes
(Forum ALGERIE > Divertissement, Rencontres et Voyages >
Café du village > Quand les Tziganes se font passer pour des Arabes).
« Zek : 22/09/2009 : De plus en plus de gens du
voyage veulent se fondre dans le paysage arabo-musulman. Widad décrypte le phénomène :
Il n’y a pas que Fleury Michon et Labeyrie pour qui les
Arabo-musulmans constituent un juteux marché. Les Manouches aussi occupent le
filon. Ils sont un certain nombre à vouloir se fondre dans la masse maghrébine.
Ce jour-là, je me balade sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu, quand
l’inconnu vient à moi : « Hey salam, toi, comment ça va ? » Un jeune homme
tzigane s’intéresse manifestement à moi.
J’ouvre ici une parenthèse pour demander pardon de mon ignorance :
je suis nulle pour différencier les Roms originaires d’Europe orientale des
Manouches originaires d’Europe occidentale ou encore des Gitans qui eux, m’a
expliqué mon collègue Adrien, sont en général issus de la péninsule ibérique.
Le bougre, lui, entend bien faire connaissance et sans doute me berner, car il
ajoute : « Hey ça va, sinon, t’es de quelle origine ? Moi je suis marocain. »
Ce qu’il ignore, c’est que j’ai grandi avec l’inspecteur Gadget.
L’investigation, ça me connaît : « Ah oui, d’où ça, au Maroc ? » fais-je.
Trouvaille géographique de l’année, il me répond, tout fier : « Je suis
marocain d’Alger. »
Ben ça alors, qui c’est celui-là qui veut piquer leur capitale aux
Algériens ? Déjà qu’entre Alger et Rabat, ça coince sur le Sahara occidental,
voilà qu’un faux Marocain annexe la capitale algérienne. Non mais! Je poursuis
mon chemin. Ce très court échange éveille en moi des souvenirs gitanesques. Cet
homme n’est pas le seul parmi sa communauté à vouloir prendre l’identité d’un
Mouloud ou d’une Khadoudj.
Nombreux sont ceux qui se font passer pour Arabo-musulmans afin
d’amadouer de potentiels mécènes…
L’islam veut que les musulmans s’acquittent de la zakat (l’aumône)
envers les nécessiteux. Ainsi peut-on entendre des femmes voilées dans le métro
solliciter la générosité des passants, par ce mot : « Fissabillilah (sur le
chemin de Dieu). » Prononciation arabe impeccable, accent parfait, ces jeunes femmes
sont arrivées tout droit de Damas. Mais il suffit d’entamer d’un mot arabe la
conversation avec elles pour se rendre compte du stratagème, qui n’a rien de
choquant au demeurant : ces jeunes femmes voilées comme des musulmanes sont des
Tziganes. Widad Kefti »
Les «gitans» syriens envahissent Alger.
« Lotfi
Hadji Publié dans Le Midi Libre le 30 - 07 - 2012
Qui sont ces Syriens ?
S'agit-il vraiment de réfugiés nécessiteux
? Ou s'agit-il plutôt de Syriens appartenant à des réseaux terroristes ? Nous
sommes en face d'une situation complexe similaire à celle vécue avant l'année
1990 où les salafistes avaient collecté de l'argent dans les mosquées du pays
pour financer les activités terroristes en Algérie. Pis, de sources sûres on a
appris que la plupart des réfugiés syriens qui sont entrés en Algérie sont des
gitans «hadjer». C'est un peuple qui voyage à longueur d'année.
Alors on imagine mal comment ces centaines de réfugiés
syriens ont laissé tomber des pays tels que l'Égypte ou la Libye et la Jordanie qui sont plus
proches que nous pour atterrir à Alger. Encore pis, en choisissant
l'ancienne formule, c'est-à-dire, collecter de l'argent dans les mosquées du
pays… »
(http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&id_article=evenement%40art1%402012-07-30)
Ceci est exactement en rapport avec ces Béni Hadès, qu’on appelle
aussi Gypsys ou Sori, pour ceux ayant traversé la Syrie ou l’Égypte, sachant
parler arabe, connaissant la religion et les coutumes de notre pays. La France donc ne pouvait
trouver mieux, pour la colonisation et la torture.
Aujourd’hui encore, cette arrivée massive de syriens, ne peut être
innocente comme le souligne cet article ci-dessus. Connaissant ces faits
anciens, on déduit qu’ils sont plus aptes à s’intégrer, à se
« dissoudre » dans la population et pourraient « servir »
le jour venu pour quelque agression contre notre pays.
On a même été à conseiller de se marier de chez eux :
Un syrien c’est mon frère, je le soutiendrai mais il est de mon
devoir, (comme du sien), à l’aider à retourner dans son pays pour le « libérer »
ou le « protéger ».
C’est le même problème qui s’était posé les années 80 pour les
palestiniens que des pays avaient accueillis par milliers, vidant ainsi la Palestine ! En
Algérie, un homme, peut être le seul,
haut responsable à s’y être opposé. Il avait dû présenter sa démission
le lendemain matin : Ahmed Z, Allah yerhmou.
« D’après
une formule de Litz on dit que le Tsigane «vague et divague», fait rire et
pleurer son instrument. Leur musique est orientale, caractérisée par des notes
rapides, un rythme folklorique enflammé. »
-
Termes retrouvés encore chez nous
ou s’y rapprochant
Un excellent chapitre à creuser par
curiosité mais je préfère laisser aux linguistiques de nous instruire. Cela entrant
dans une étude beaucoup plus sérieuse et scientifique ne paraîtra ni railleur,
ni injurieux ou raciste et ne pourrait viser qui que ce soit, se limitant à recenser
ces ressemblances, donnant leurs origines ou posant des hypothèses objectives quant
à leurs origines et leurs significations.
Par contre, un autre chapitre, celui de leurs coutumes devant être
assez riche, serait certainement intéressant à connaître. Par curiosité ou
pour comparaison, ce serait surtout pour revoir certaines de nos convictions et
habitudes, qu’on attribue même à notre religion.
Le rituel dans les fêtes ; le rituel pour les morts ;
ainsi que plusieurs autres superstitions et nous en avons
beaucoup !
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Quelques proverbes roms
Donne
ta main à un avare, il te prendra le bras.
Écoute
avec les oreilles, regarde avec les yeux, et tais-toi.
L'homme affamé rêve de pain.
L'homme est une destinée nue.
L'hypocrite a du miel dans la bouche, et le couteau dans la manche.
L'homme affamé rêve de pain.
L'homme est une destinée nue.
L'hypocrite a du miel dans la bouche, et le couteau dans la manche.
La
beauté ne se voit pas sous la nudité de la misère.
La bonté appelle la bonté.
La colère blanchit les cheveux, et le souci vieillit.
La prétention est le deuil de la tête.
Laisse au coin du feu ce que tu n'as pas l'intention de manger, un ami peut arriver.
Le serpent quitte sa mue, mais ne quitte pas son venin.
Mieux vaut mourir que de vivre dans la honte.
La bonté appelle la bonté.
La colère blanchit les cheveux, et le souci vieillit.
La prétention est le deuil de la tête.
Laisse au coin du feu ce que tu n'as pas l'intention de manger, un ami peut arriver.
Le serpent quitte sa mue, mais ne quitte pas son venin.
Mieux vaut mourir que de vivre dans la honte.
Ne dis pas de mal de ceux
qui n'en disent pas de toi.
Qui a une maison n'en a qu'une, qui n'en a pas en a cent une.
Qui parle beaucoup cache une vérité.
Rouge au dehors, l'hypocrite est pourri en dedans.
Si quelqu'un te jette une pierre, réponds-lui avec du pain.
Si tu es homme pour donner ta parole, sois-en un aussi pour la tenir.
Si tu veux savoir qui tu es, ne le demande pas à un autre, demande-le à ton cœur.
Un homme au cœur impur creuse lui-même sa tombe.
Qui a une maison n'en a qu'une, qui n'en a pas en a cent une.
Qui parle beaucoup cache une vérité.
Rouge au dehors, l'hypocrite est pourri en dedans.
Si quelqu'un te jette une pierre, réponds-lui avec du pain.
Si tu es homme pour donner ta parole, sois-en un aussi pour la tenir.
Si tu veux savoir qui tu es, ne le demande pas à un autre, demande-le à ton cœur.
Un homme au cœur impur creuse lui-même sa tombe.
Une bonne parole apaise le
coeur.
Une parole douce ouvre une porte de fer.
Une parole douce ouvre une porte de fer.
Ventre
plein et ventre vide ne parlent pas le même langage.
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Le 29 Septembre 2014
Dr Mohamed ZEMIRLINE
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