Dossier Figaro Histoire
L’enseignement de l’histoire sous la menace d’une dérive idéologique
15 octobre 2012. Par aggiornamento
Rédacteur : Mickaël Bertrand
« Ne confondez pas l’histoire avec la
politique, monsieur Bertrand ! » : telle était la réponse
de Pierre Baron, directeur de la rédaction du magazine Historia, à
l’occasion d’un débat sur l’enseignement de l’histoire organisé sur Europe 1 au cours duquel je rappelais
qu’enseigner quelques éléments d’histoire africaine pourrait peut-être éviter
qu’un jour, nos futurs dirigeants expliquent sans sourciller que « l’homme
africain n’est pas assez entré dans l’histoire ».
Alors que le journaliste essayait désespérément
d’apaiser les tensions avec une question factuelle sur l’empire Monomotapa, je
persistais à recentrer la discussion sur les véritables enjeux de cette
polémique qui dure depuis plusieurs années déjà, à savoir des
problématiques politiques et idéologiques.
Une tranchée de plus en plus profonde
Tandis que nos contradicteurs ne cessent d’affirmer
que les nouveaux programmes sont entachés d’une idéologie prônant « mondialisation,
ouverture des frontières et droit à la différence »1, il
nous serait ainsi interdit de leur répondre sur le même terrain et d’affirmer
que leur opposition véhicule des présupposés bien plus inquiétants.
Et pourtant, comment comprendre autrement leur
acharnement à vouloir dénoncer avec la plus grande vigueur et dans une tonalité
apocalyptique ce qu’ils considèrent comme un véritable casse de
l’histoire ? Comment interpréter leur ligne éditoriale diffusée avec des
mots toujours plus durs et dans des médias particulièrement connotés : le
journal de 13h de TF1, le Figaro-magazine, le Figaro-Histoire,
et plus récemment encore, Boulevard Voltaire, le tout nouveau média
très à droite de Robert Ménard ?
Progressivement, le ton a atteint des sommets
puisqu’il n’est plus seulement question de « casser l’histoire de
France », mais bien de l’assassiner, de la sacrifier et de la
désintégrer selon les mots de Dimitri Casili2.
Bref, nous ne pourrions plus contester ce que nous
considérons comme une manipulation de l’histoire de France et de son
enseignement sans être accusé de gauchisme acharné et dangereux prêt à dégainer
son couteau d’entre les dents.
Nous devrions également nous taire quand nos travaux
font l’objet de manipulation, que nous sommes insultés sur les forums et les
sites d’extrême-droite, ou bien que nous recevons pour certains d’entre nous
des menaces et des courriers anonymes.
Une résistance citoyenne face à la
propagande
A force de nous caricaturer dans tous les médias, ces
Don Quichotte de l’Histoire sont parvenus à installer dans ce débat une
véritable rupture politique dont ils ne souhaitent pas encore assumer la
paternité. Or, puisqu’il faut bien dire d’où l’on parle à ce niveau de la
discussion, j’aimerais préciser à mes contradicteurs que je ne suis pas le
vilain gauchiste qu’ils prétendent combattre.
Jeune professeur d’histoire-géographie, je n’ai jamais
milité, ni adhéré à un parti et défend désormais cette liberté avec autant de
vigueur que la laïcité. En tant que fonctionnaire, enseignant et chercheur, il
me semble important aujourd’hui d’arborer publiquement une stricte neutralité
dans la pratique quotidienne de mon métier, dans ma classe et dans mes travaux.
C’est à ce titre que j’ai pris position depuis deux
ans contre les thèses de Dimitri Casali qui, progressivement, a su s’entourer
de nombreux soutiens et relais médiatiques. En tant que fonctionnaire, je suis
agacé de voir le corps enseignant accusé encore une fois d’incompétence ;
en tant que professeur d’histoire-géographie, je suis énervé de voir qu’on
puisse faire si peu confiance aux collègues et en l’intelligence des
élèves ; en tant que chercheur enfin, je m’inquiète que de telles thèses
puissent se diffuser aussi largement dans la société et dans la sphère
médiatique sans qu’un responsable politique n’en dénonce avec fermeté les
dangereuses dérives idéologiques.
C’est à ce titre qu’il m’a semblé important de
reprendre la plume, non plus seulement pour dénoncer et critiquer l’énième
sailli de Dimitri Casali, Jean Sévillia, Laurent Wetzel, Vincent Badré, Robert
Ménard… mais aussi pour expliciter ce qui se cache derrière ces
violentes prises de position contre l’enseignement actuel de l’histoire de France.
Une vague à trois temps pour faire
valser l’histoire critique
Laurence De Cock a parfaitement expliqué dans un
article publié sur le site Aggiornamento
pourquoi elle avait décidé d’utiliser l’expression de « vague brune »
pour qualifier la nouvelle offensive de ces “Croisés” autoproclamés qui
prétendent bouter la menace du multiculturalisme hors des manuels. L’expédition
2012 arbore en effet un drapeau particulièrement enflammé et aux couleurs
nationales d’une rare vivacité.
Le terme de « vague » nous semble être
également bien choisi au regard de l’ampleur du mouvement qui ne cesse d’être
relayé. Il peut également se justifier à la lumière des travaux de Fernand
Braudel qui, dans la préface de La Méditerranée et le Monde
méditerranéen à l’époque de Philippe II, développe la métaphore maritime
pour décrire les temporalités.
Ainsi, il existerait une « histoire lente à
couler », profonde, presque immobile et insensible aux mouvements de
surface ; au-dessus, « des vagues de fond »
entretiendraient une histoire sociale qui se lit à l’échelle des décennies,
voire des siècles ; enfin, une « agitation de surface »
serait composée d’évènements conjoncturels, d’oscillations brèves, rapides et
nerveuses dont l’individu (et non plus les groupes) constitue l’un des
principaux acteurs.
Cette lecture du temps développée par l’un des
principaux historiens français est tout aussi intéressante et valide pour
comprendre la résurgence récente des défenseurs du roman
national3.
Leurs ancêtres les Gaulois
disciplinés
La discipline historique a toujours été associée à une
forme de fierté nationale. Hérodote déjà ponctuait son récit d’anecdotes
révélatrices de ces difficultés à penser l’autre et, malgré sa curiosité et son
émerveillement, à ne pas décrire le non grec comme un individu inférieur au
grec4.
Les chroniqueurs de l’époque médiévale n’échappaient
pas plus à cet écueil que leurs homologues de la Renaissance. Ces
historiens sont alors souvent des courtisans qui travaillent à l’écriture d’un
récit officiel répondant aux attentes de leurs bienfaiteurs. Dès lors, les
ennemis sont décrits comme des brutes sanguinaires tandis que les princes
constituent des stéréotypes exemplaires défendant l’Eglise, les fidèles et le
territoire chrétien.
Cette caractéristique pourrait presque être considérée
comme le péché originel de l’écriture de l’histoire. Malgré
les réflexions philosophiques développées sur la discipline à l’époque moderne,
malgré la méthode scientifique prônée par les différentes écoles depuis la fin
du XIXe siècle et visant à éloigner le prisme de la subjectivité, il
est resté cette marque indélébile qui resurgit dès que l’histoire se frotte
d’un peu trop près au pouvoir politique.
La relation est d’autant plus ambigüe que la
discipline historique doit son institutionnalisation en grande partie à l’Etat
qui pourrait aujourd’hui encore reprendre ce qu’il a accordé jadis (académies,
sociétés historiques, chaires universitaires, mais aussi et surtout
enseignement général de l’histoire à l’école primaire et secondaire).
C’est un classique des facultés d’histoire de rappeler
que l’enseignement de cette discipline est né avec la IIIème République.
Après la lourde et humiliante défaite contre la Prusse, l’école devenue
gratuite, laïque et obligatoire obtient l’éminente mission d’instruire
les jeunes générations dans l’amour de la République et dans l’esprit de revanche
contre l’ennemi allemand5.
Dès lors, l’histoire est convoquée pour former de
futurs soldats fiers de leur patrie et prêts à se sacrifier au nom de leur
appartenance commune à une nation trouvant sa cohérence dans un passé censé
remonter à « nos ancêtre les Gaulois », en passant par la bataille de
Bouvines, la résistance héroïque de Jeanne d’Arc contre les Anglais et le
souvenir mythique d’un empire francisé sous l’autorité de Napoléon.
La géographie est alors adjointe à l’histoire dans une
logique tout aussi patriotique (d’où ce couple improbable et unique qui s’est
finalement installé dans une routine jamais remise en cause en France). Les
potentiels petits soldats sont non seulement invités à connaître le terrain de
bataille, mais ils sont également entretenus dans une propagande vantant la
richesse de leurs régions et le caractère inaliénable des frontières nationales
censées traverser les Pyrénées et le Rhin.
Ce mythe national a été particulièrement bien relayé
par les manuels scolaires. L’histoire
de France par Ernest Lavisse est un succès fulgurant, réédité plusieurs
dizaines de fois, et affectueusement surnommé le « Petit Lavisse »
par plusieurs générations d’écoliers qui ont été abreuvés de cette prose
nationale.
L’auteur assume d’ailleurs parfaitement cette mission
dans la préface d’une ultime édition de l’ouvrage en 1912 : « Si
l’écolier n’emporte pas avec lui le vivant souvenir de nos gloires nationales,
s’il ne sait pas que ses ancêtres ont combattu sur mille champs de bataille
pour de nobles causes, s’il n’a pas appris ce qu’il a coûté de sang et
d’efforts pour faire l’unité de notre patrie et dégager ensuite, du chaos de
nos institutions vieillies, les lois qui nous ont faits libres ; s’il ne
devient pas un citoyen pénétré de ses devoirs et un soldat qui aime son fusil,
l’instituteur aura perdu son temps ».
Les pirates à l’abordage
de l’histoire
Un siècle plus tard, c’est encore sur cette « vague
de fond » que surfent Dimitri Casali et ses amis.
Nul ne peut ignorer, tant il l’a répété, que l’on
apprendrait plus la véritable histoire de France à l’école. L’ensemble de son
discours se construit sur ce mensonge initial qui prétend que Clovis,
Saint Louis, François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon ne sont
plus étudiés dans les collèges français6. Dès lors, pour
réparer ce mal imaginaire, le docteur Casali a écrit un Altermanuel
d’histoire de France7 réhabilitant des héros qui n’ont en fait
jamais été oubliés.
Destiné à sauver le peuple de France de l’amnésie qui
le guette, cet ouvrage a cependant oublié de parler du peuple et de son rôle
dans la construction nationale. Ainsi, les hommes qui n’ont pas eu la chance de
naître prince sont-ils relégués à donner la claque quand passe le roi, et à
prendre les armes quand le décide l’empereur.
Avec cet ouvrage, Dimitri Casali pensait probablement
soulever à nouveau la vague qui a porté Ernest Lavisse jusqu’aux sommets des
institutions universitaires et républicaines. La mer est cependant capricieuse
et fait échouer lamentablement ceux qui n’en comprendraient pas les courants.
Ne pouvant agir sur ces vagues trop puissantes, il a
donc décidé de jouer des « agitations de surface » en espérant qu’un
jour sa nage à contre-courant et les vents qu’il essaie de contrôler puissent
inverser la tendance.
Pour mener sa petite barque, le capitaine a recruté
une équipe de seconds (Jean Sévillia, Laurent Wetzel, Vincent Badré, Robert
Ménard…) venus l’escorter dans les mers agitées des médias et mobiliser une
horde de matelots prêts à croiser le sabre contre d’éventuels ennemis.
Les vents que cet équipage prétend maîtriser sont
cependant dangereux et pourraient se transformer en une tempête qui les
dépasse. Ils renouent avec les pires colères d’Eole provoquées par le
nationalisme, le repli identitaire et la xénophobie.
Désormais,
dans chacune de leurs interventions, ces pirates en eaux troubles n’hésitent
plus un instant à mobiliser les pires manifestations nationalistes. Ainsi, Laurent
Wetzel s’émeut de voir disparaître l’enseignement de l’islamisme au lycée8 ;
Vincent Badré dénonce des manuels qui véhiculeraient des principes
anticapitalistes et antichrétiens9. Dimitri Casali enfin s’agace
contre la ministre de la
Justice qui avait déclaré en 2006 dans L’Express
qu’il ne
fallait pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que
les « jeunes
Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage
des méfaits des Arabes… »10.
Bref, on comprend aisément dans quelle
direction souffle le vent qui gonfle les voiles et l’égo de nos ambitieux
marins. Il faut cependant reconnaître qu’ils auraient tort de s’en priver, tant
ce souffle lourd a été mobilisé ces dernières années.
Derrière le roman
national, une pensée nationaliste
Après ce voyage sur les mers brunes des
pirates de l’histoire, on comprend dès lors beaucoup mieux les dénonciations
scandalisées de Dimitri Casali et Pierre Baron dès 2011 lorsque je défendais
l’enseignement de quelques rudiments de l’histoire africaine, mais aussi de
l’histoire asiatique. En faisant cela, j’introduisais à leurs yeux le loup dans
la bergerie, ou plutôt la pieuvre dans leur pataugeoire.
Est-il besoin de rappeler cependant qu’enseigner
l’histoire de l’empire Monomotapa, ce n’est pas seulement apprendre aux jeunes
élèves français l’existence d’un acteur majeur de l’Afrique Australe du XVe
au XVIe siècle ; c’est aussi les amener à réfléchir pendant
quelques heures11 sur une forme d’alter-histoire.
Enseigner la
Chine des Han à son apogée, c’est leur faire comprendre que
l’histoire a certes longtemps été écrite par et pour l’homme blanc européen,
mais que l’organisation complexe et mondialisée de notre société nous invite
désormais à réviser quelque peu notre regard12.
Enseigner enfin l’empire du Mali aux XIIIe
et XIVe siècles, c’est tout simplement leur faire comprendre qu’on
ne peut pas affirmer innocemment et sans arrière-pensée idéologique que « l’homme
africain n’est pas assez entré dans l’Histoire ».
Qu’il n’en déplaise à monsieur Guaino, le discours de
Dakar qu’il a écrit pour le président de la République en 2007 est
en effet bien plus proche des thèses développées par Hegel dans ses Leçons
sur la philosophie de l’histoire au début du XIXe siècle que
des écrits d’Aimé Césaire. Et encore pourrait-on se demander si la plume du
président n’ait pas non plus été chercher quelques références encore plus
nauséabondes chez le Comte de Gobineau qui dans son célèbre Essai sur l’inégalité des races humaines
(1853-1855) explique que « l’histoire n’existe que chez les nations
blanches ».
Enseigner
l’histoire des civilisations extra-européennes n’est donc pas faire preuve de
repentance, ni de contrition mémorielle, mais c’est simplement adapter notre
lecture du passé au monde dans lequel on vit, et actualiser son enseignement sur les pratiques scientifiques les
plus récentes… comme cela s’est finalement toujours fait dans l’histoire de
l’enseignement.
Pour une défense nationale
de l’enseignement de l’histoire
C’est finalement toute l’ambiguité de cette polémique
entretenue depuis des décennies, et particulièrement attisée depuis quelques
années : comment répondre à ces idéologues qui souhaitent
instrumentaliser l’enseignement de l’histoire (et au passage la tête de nos
enfants) ? Comment répondre à des propos aussi caricaturaux et fondés sur
des mensonges ?
Depuis plusieurs mois, nous dénonçons systématiquement
ce vol de l’histoire par des mandarins qui dissimulent de moins en moins leurs
présupposés idéologiques. Cela ne saurait cependant être suffisant et nous
souhaiterions désormais que cette vague soit définitivement stoppée par un
brise-lame efficace.
C’est pourquoi nous avons tout d’abord décidé de nous
réunir dans le cadre de ce dossier commun. Nous souhaiterions qu’il constitue une
base susceptible d’alerter et de rassembler plus largement.
1. D’abord nos collègues universitaires dont les
travaux sont indirectement critiqués. En remettant en cause l’enseignement de
l’histoire, c’est en effet une grande partie de la recherche historique qui est
visée (les subaltern studies, l’histoire globale, l’histoire
sociale, les études de genre…) et qu’on essaie d’opposer à des champs
historiographiques traditionnels considérés comme plus “nobles” (l’histoire
politique, l’histoire des relations internationales, l’histoire des
religions…).
2. Ensuite, nos collègues de l’enseignement
secondaire dont le travail est décrédibilisé à chaque nouvelle
intervention dans les médias de ces Don Quichotte de l’histoire. Les
professeurs d’histoire et de géographie sont ainsi régulièrement décrits soit
comme de dangereux gauchistes qui tenteraient d’imposer leurs opinions à des
générations d’élèves, soit comme des moutons de panurge qui ne comprendraient
même pas le sens de leurs programmes.
3. L’autorité politique qui ne saurait tolérer plus
longtemps ces attaques incessantes contre le travail du service public et cette
propagande visant à diviser sans cesse un peu plus la communauté nationale.
4. Les parents qui ne doivent pas se laisser piéger
par une argumentation à l’emporte-pièce et à coup de slogan médiatique. Comme
eux auparavant, leurs enfants apprennent l’histoire et la géographie de la France. Seules les
méthodes, les approches et les supports ont évolué pour s’adapter à notre
société où le professeur ne peut plus être un simple passeur de connaissances
(qui sont devenues plus facilement accessibles grâce aux technologies modernes)
mais doit désormais davantage apprendre aux élèves à mobiliser intelligemment
cette richesse documentaire. Contrairement aux remarques insultantes de Jean
Sévillia13, nous considérons que nos élèves ont la culture et la
maturité nécessaires pour analyser et réfléchir.
Ensemble, nous continuerons à défendre
une école républicaine fondée sur le respect et la confiance en l’intelligence
de nos élèves, tout en avançant régulièrement et sans catastrophisme des
solutions pour améliorer l’enseignement et la réussite de chacun.
Notes
1. Jean
SEVILLIA, « Qui veut casser l’histoire de France ? », Le
Figaro-Magazine, 24 août 2012.
2. Dimitri
CASALI, « L’Histoire de France que l’on assassine ! », Boulevard
Voltaire, 1er octobre 2012.
3. D’après
Suzanne CITRON, Le mythe national, L’histoire de France revisitée, Paris,
Edition de l’Atelier, 2008 : Discours historique visant à célébrer les grands
hommes et exalter ainsi le sentiment national. Il s’agit d’un récit prenant
appui sur une mytho-histoire des origines mais aussi sur une mise en
perspective téléologique. Un tel récit constitue la nation de façon ambivalente
: à la fois ethnique (« nos ancêtres les Gaulois ») et messianique (il prend
appui sur les valeurs de la
Révolution réputées universelles).
4. François
HARTOG, Le miroir d’Hérodote, Paris,
Gallimard, 1980.
5. Les
travaux d’Annie BRUTER montrent néanmoins que la rupture de la IIIe République
doit être discutée et que les bases de la construction du roman national ont
été posées dès le Second Empire
(http://www.canal-u.tv/video/inrp/l_enseignement_de_l_histoire_de_france_avant_la_iiie_republique.5854).
6. Dimitri
CASALI, « Ce que nos enfants n’apprennent plus au collège », lefigaro.fr, 26 août 2011.
7. Dimitri
CASALI, Altermanuel d’histoire de France, Paris,
Perrin, 2011.
8. Jean
SEVILLIA, « Qui veut casser l’histoire de France ? », op. cit.
9. Voir le
blog promotionnel de Vincent Badré :
http://www.histoirefabriquee.com
(dernière consultation le 10/10/2012)
10. Dimitri
CASALI, « L’Histoire de France que l’on assassine ! », op. cit.
11. Les
programmes prescrivent de consacrer 10% du temps d’enseignement de l’histoire à
ce chapitre intitulé « Regards sur l’Afrique », soit environ 5 à 6 heures. Contrairement aux attaques
récurrentes et injustifiées contre cette question, il faut rappeler que
l’approche n’est pas totalement déconnectée de l’histoire européenne et
nationale car l’étude d’une civilisation de l’Afrique subsaharienne est en fait
l’occasion (pour ne pas dire un prétexte) d’introduire les grands courants
d’échanges des marchandises et les traites orientales.
12. Lire à ce
sujet les très belles pages de Jack GOODY, Le vol de
l’histoire, Paris, Gallimard, 2010.
13. Jean
SEVILLIA, « Qui veut casser l’histoire de France ? », op. cit.
SOURCE :
http://aggiornamento.hypotheses.org/author/aggiornamento
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