Philippe IV
Le Bel, 1268 - 1314
Fut roi de France de 1285 à 1314, onzième roi de la
dynastie des Capétiens directs.
Devenu roi à l'âge de dix-sept ans, à la mort de son
père en octobre 1285, Philippe le
Bel est considéré comme un monarque important par les historiens.
…
Le
4 novembre 13 14, Philippe le Bel… lors d'une partie
de chasse… il fait une chute de cheval… Il meurt quelques semaines plus tard,
le 29 novembre 13 14
Les
Grandes Chroniques de France signalent que Pierre de Latilly, évêque de Chalons,
fut emprisonné un moment en 1315, soupçonné d'avoir empoisonné le roi défunt.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_de_France
« Le roi Philippe IV le Bel meurt à
Fontainebleau, le 29 novembre 13 14, à 46 ans,
après un règne tourmenté de près de 30 ans...
Il est victime d'une maladie que les historiens n'ont
pu identifier de façon certaine, quelques mois après avoir envoyé au bûcher les derniers chevaliers du Temple. »
Louis
X le Hutin, lui succède… restitue les droits aux féodaux… livre
aussi à la vindicte publique Enguerrand de Marigny, le dernier des grands conseillers de son
père. Emprisonné au Temple et accusé de sorcellerie, il est pendu au
gibet de Montfaucon le 30 avril 13 15.
(http://www.herodote.net/29_novembre_1314-evenement-13141129.php)
SOMMAIRE
Conflit de pouvoir avec le pape
Procès
d hérésie d état, de Julien Theryacademia.edu p179
« En 1302-1303
au plus fort d’une querelle autour des prérogatives de la juridiction
pontificale à l’intérieur du royaume de France, le roi avait osé déclaré le
pape hérétique. »
« Un règne marqué par deux grandes affaires : le conflit avec
la papauté et le procès des templiers. Mais qui voit également un accroissement
du pouvoir royal…
Ayant été sacré à Reims, comme ses prédécesseurs, il se
considérait comme le dépositaire d'une puissance sacrée et jugeait n'avoir de
compte à rendre qu'à Dieu. Il exigeait des seigneurs du royaume, ses vassaux,
qu'ils obéissent et se soumettent avec docilité à ses décisions souveraines…
Cherchant à briser ce qui pouvait être un obstacle à l'exercice de
son autorité, il était inévitable que Philippe entrât en conflit avec le pape :
chef suprême de l'Eglise, celui-ci prétendait détenir un pouvoir supérieur à
celui du roi, et se considérait comme « empereur du monde », il ne cachait pas
son désir de voir naître un empire chrétien unifié sous l'égide d'un souverain
religieux. Le désaccord entre la monarchie et la papauté éclata sur une
question d'argent, car Philippe n'acceptait pas que les revenus de l'Eglise de
France aillent grossir le trésor du pape en Italie. En 1296, Philippe impose
une taxe au clergé. Le
pape riposte et menace le roi de France d'excommunication. En 1302, Philippe
réunit pour la première fois l'assemblée des Trois Etats (ancêtre des états
généraux), il réclame alors la déposition du pape par un concile. Le
conflit atteignit son point culminant en 1303, Guillaume de Nogaret arrêtant le
pape Boniface VIII. Après
la mort du pape Benoît XI, Philippe le Bel fit désigner l'archevêque de
Bordeaux, Bertrand de Got, qui devint en 1305 pape sous le nom de Clément V et
qui s'installa à Avignon en 1308. Ses successeurs y resteront jusqu'en 1376. De
cette manière, le roi parvint à placer l'Eglise dans la dépendance de la
couronne de France et à détacher l'influence papale sur les rois chrétiens...
A mesure que les années passaient, les besoins financiers de
Philippe le Bel s'accroissaient. Comment ramasser plus d'argent, comment se
procurer des ressources nouvelles ? Ce n'était pas si simple à la vérité, car
le roi était loin de faire exactement ce qu'il voulait. La petite noblesse
provinciale et les bourgeoisies urbaines acceptaient mal que les agents royaux
vinssent empiéter sur leurs droits. On ne pouvait dans ces conditions tabler
sur des revenus réguliers et les emprunts ne parvenaient pas toujours à combler
le déficit qui se creusait entre les dépenses et les recettes. Il fallut donc
souvent avoir recours à des moyens plus expéditifs, la dévaluation de la
monnaie par exemple. Celle qui fut décidée en 1306 eut pour conséquence directe
le triplement des loyers parisiens. Furieux, le peuple de la capitale se
souleva. Le roi dut se réfugier dans la tour du Temple, et le Conseil, réuni de
toute urgence, décida « que les loyers continueraient d'être payés à leur
ancien taux réel. » Le souverain en était quitte pour trouver de l'argent
ailleurs. Il se tourna vers les juifs d'abord, vers les templiers
ensuite. »
http://www.histoire-france.net
(Voir
aussi article : Les Templiers, mz)
« Philippe IV le Bel, au début de 1303, est menacé d'excommunication. Conseillé par son nouveau chancelier, Guillaume de Nogaret, il réplique par
la convocation d'un concile œcuménique à Lyon dont le but serait de juger le
pape, que plusieurs qualifient d'« indigne », et de le déposer. Nogaret est chargé de se rendre en Italie afin de notifier les volontés du roi
au pontife, Boniface VIII.
Celui-ci, ayant appris les intentions de Philippe
IV avant l'arrivée de Nogaret,
prépare la bulle Super patri
solio (Petri solio excelso1), qui l'excommunie
officiellement.
L'apprenant, Nogaret décide d'organiser un coup de main contre le
pape avant la publication et la mise en vigueur de la bulle, le 8 septembre. Il recrute une troupe de
600 cavaliers et de 1 500 fantassins menés par deux chefs de guerre, par
surcroît ennemis du pape, Sciarra
Colonna et Rinaldo de Supino.
Dans la nuit du 7 au 8 septembre 13 03, ils investissent la petite
ville d'Anagni dans le Latium, où réside le pape pendant
l'été.
…
Nogaret...lit
solennellement son acte
d'accusation au pape. Celui-ci fait face avec dignité sans céder
sur aucun point, déclarant : « Voici mon cou, voici ma
tête. » »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_d'Anagn
Sciarra Colonna aurait giflé le pape, de son gantelet de fer.
Boniface VIII repart pour Rome où il meurt un mois après, le 11 octobre, à 68 ans.
« Son successeur, Benoît
XI, abroge la bulle Super Patri Solio, mais les
responsables de l'attentat d'Anagni sont cités à comparaître. Le nouveau pape décède
à son tour le 7 juillet 13 04 avant que le jugement prononçant leur
sentence soit promulgué.
Le nouveau pape, Clément
V, élu en 1305, est un Français. Il installe la papauté à Avignon en 1309 et lève en 1311 toutes les
condamnations portées contre le roi et ses conseillers, déclarant que durant
tout le conflit l'attitude de Philippe le Bel avait été « bonne et
juste. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_d'Anagn)
« Boniface VIII
Fut élu pape le 24 décembre 12 94 après
que Célestin V eut renoncé à ses fonctions. Bien que
son élection fût régulière, on l'accusa d'avoir poussé son
prédécesseur, qu'il fit emprisonner pour éviter le risque de schisme, à se retirer. Une fois arrivé au pouvoir, il mit l'interdit sur le
royaume du Danemark.
De même que Grégoire
VII, ce pontife voulait élever la puissance spirituelle au-dessus de la
puissance temporelle, et prétendait disposer des trônes ; il eut de vifs
démêlés avec les Colonna, qui
soutenaient les droits de la couronne
d'Aragon, avec l'empereur d'Allemagne, mais surtout avec Philippe le Bel en France.
Il incita les princes allemands à se révolter contre Albert Ier.
Le conflit avec Philippe Le Bel s'envenima au sujet de la
perception de certains impôts que Boniface VIII estimait revenir à l'Eglise. Le
roi de France proclama un acte d'accusation contre le pape en mars 1303. »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Boniface_VIII)
Anéantissement de l'ordre du Temple
(Voir
aussi article : Les Templiers, mz)
« A mesure que les années passaient, les besoins financiers
de Philippe le Bel s'accroissaient. Comment ramasser plus d'argent, comment se
procurer des ressources nouvelles ? Ce n'était pas si simple à la vérité, car
le roi était loin de faire exactement ce qu'il voulait. La petite noblesse
provinciale et les bourgeoisies urbaines acceptaient mal que les agents royaux
vinssent empiéter sur leurs droits. On ne pouvait dans ces conditions tabler
sur des revenus réguliers et les emprunts ne parvenaient pas toujours à combler
le déficit qui se creusait entre les dépenses et les recettes. Il fallut donc
souvent avoir recours à des moyens plus expéditifs, la dévaluation de la
monnaie par exemple. Celle qui fut décidée en 1306 eut pour conséquence directe
le triplement des loyers parisiens. Furieux, le peuple de la capitale se souleva.
Le roi dut se réfugier dans la tour du Temple, et le Conseil, réuni de toute
urgence, décida « que les loyers continueraient d'être payés à leur ancien taux
réel. » Le souverain en était quitte pour trouver de l'argent ailleurs. Il se
tourna vers les juifs d'abord, vers les templiers ensuite. »
(http://www.histoire-france.net)
Expulsion des juifs
Expulsion définitive des juifs
« Moins célèbre que la suppression
de la puissance financière qu'était devenu l'ordre du Temple, Philippe le Bel
prit une mesure d'expulsion définitive des Juifs résidents sur les terres du
royaume parce qu'ils pratiquaient l'usure. En 1289, il expulse les juifs du
Poitou. En 1306, il promulgue un édit d'expulsion confisquant les biens et
expulsant environ 100 000 juifs10. Ensuite, il fit vendre les synagogues
et les biens de leurs communautés qui les conservèrent ou les revendirent. À
titre d'exemple, voici trois textes :
- La synagogue-de-Dun-le-Roi :
commune de Dun-sur-Auron. Vidimus et confirmation de l’adjudication après
enchères du 8
février 13 08 [acte en français] par Hugues Gouhaut, bailli de
Bourges, à Jean de Patinges, de la
Synagogue de Dun le Roy, sise dans le pourpris du chasteau,
pour le prix de 11 livres
tournois, qui seront rendues par led. Hugues dans les comptes des biens des
juifs, février 1310 (Archives Nationales-JJ 41, fol. 103, no 192
= 42B, fol. 91, no 191) ;
- La synagogue-de-Janville :
commune de Janville. Adjudication à Jean Le Grand, de la Synagogue de Yenville,
avec deux places en dépendant, la 2de appelé la Miquerie , janvier 1313
(Archives Nationales-JJ 48, fol. 95 v°, no 167) ;
- La Petite-Synagogue -d’Orléans :
commune d’Orléans. La
Petite Synagogue des juifs, sise à Orléans, 4 avril 13 07
(Archives Nationales-JJ 44, fol. 23-24, no 37, vidimus de
décembre 1317). »
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_de_France#Mort)
Problèmes avec les anglais
La
tentative de conquête de la Flandre
La bataille de Courtrai, en
1302, est une lourde défaite de
l'armée de Philippe le Bel en Flandre, mais qui est lavée par la victoire de
Mons-en-Pévèle en 1304.
Lorsque le comte de Flandre,
Gui de Dampierre, allié au roi Édouard Ier
d'Angleterre, rompit son hommage de vassal au roi de France en 1297,
Philippe IV mobilisa 60 000 hommes pour
envahir son comté. Cette affaire pousse aussi le roi à développer le premier
arsenal de marine aux Clos des Galées et à se doter d'une flotte de guerre pour
combattre le roi d'Angleterre puis les Flamands révoltés. Philippe IV subit
d’abord deux échecs avant d'être victorieux des Flamands :
- Les Matines de Bruges : à l’aube du 18 mai 13 02 à Bruges, des insurgés
flamands armés attaquèrent une des garnisons françaises de la ville. Selon la
tradition, pour distinguer les Français, ils auraient abordé les occupants des
chambres en leur demandant de répéter après eux le shibboleth : « schild
en vriend », difficile à prononcer pour un francophone car le
« ch » transcrit un son guttural inconnu en français, le
« r » est roulé et « ie » se prononce « i » et
qui signifie « bouclier et ami ». Cette version couramment admise
manque cependant de crédibilité. Une autre version, nettement plus crédible et
logique, dit qu'il s'agirait plutôt de la phrase « des gildens vriend »,
« ami des guildes ». Plus de douze mille4
soldats français de la garnison sont démasqués et assassinés au pied du lit. On
appelle cette journée « Matines de Bruges » ou « Matines
brugeoises », par analogie aux « Vêpres siciliennes » qui
chassèrent les Français de Sicile vingt ans plus tôt.
- La bataille des éperons
d’or : le 11
juillet 13 02, les
chevaliers français menés par Robert II d'Artois furent écrasés ce jour là près
de Courtrai par des milices communales flamandes de la même façon que la
bataille de Mansourah et comme celles futures de Crécy et d’Azincourt.
- Bataille de
Mons-en-Pévèle : le 18 août 13 04, le
roi parvient à remporter une belle victoire, quelques jours après la victoire
des ses navires à Zierikzee. Une escouade de Français avait réussi à crever les
tonneaux de bière placés sur un petit tertre par les Flamands pour se
désaltérer: ceux-ci n'ont plus à boire. Cette après-midi là, le roi échappa à
la mort : 600 Flamands, en désespoir de cause, firent un ultime raid vers
le camp royal. Par chance, Philippe s'était dévêtu de son armure royale. Les
Flamands ne le reconnurent pas et il réussit à sauter sur un cheval et se dégager
à grands coups de hache d'armes. « Le roi se combat ! le roi se
combat ! » Criait-on dans le camp des Français. De nombreux seigneurs
perdirent la vie, dont le vicomte de Turenne et Mathieu IV
de Montmorency. Le roi attribua cette victoire à la protection de la Vierge et dans la nef de la
cathédrale Notre-Dame de Paris, accolée au premier pilier oriental côté sud, il
fit dresser une statue équestre en bois en ex-voto face à l'autel de Marie.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_IV_de_France#Mort)
Mohamed ZEMIRLINE
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