MOHAMMED AL FATIH
Mehmed II.
1432 – 1481
Après la mort du sultan Mourad
II, il fut succédé par son fils Muhammad II pour la troisième fois alors qu’il
était âgé d’une vingtaine d’année. La première chose à laquelle il pensa
lorsqu’il devint sultan, fut de conquérir la ville de Constantinople, espérant
réaliser la la prophétie de la bonne nouvelle annoncée par le Prophète (Saluts
et Bénédictions d’Allah sur lui) et qui ne s’était toujours pas
concétrisé : « ‘AbdAllah Ibn Bishr al-Khath‘amī a rapporté de son père
qu’il a entendit le Prophète (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui
dire : « Constantinople sera conquise. Quel excellent commandant
que son commandant (celui qui la conquira) et quelle excellente armée que cette
armée. » Mousnad de l’Imam Ahmad, Hadith 18189
Le sultan Muhammad II vit que
son grand-père, Bayazid I, avait construit à cette intention particulière, une
forteresse sur le littoral asiatique du Bosphore, qu’il appela Anadolu Hisari, la Forteresse d’Anatolie.
Cette forteresse fut
construite au point le plus étroit du Détroit du Bosphore et Muhammad
construisit donc à son tour une forteresse qu’il appela Rumeli Hisari,
c’est-à-dire la Forteresse
de Rumeli (Roumélie). L’intention derrière cela était d’obtenir le contrôle
total du Bosphore. Ce fut le sultan Muhammad lui-même qui en dessina les plans
la forteresse fut bâtie par par l’architecte Mouslih ad-Din Agha et 7.000
travailleurs qui achevèrent la tâche en quatre mois. La forteresse avait une
forme triangulaire et ses remparts faisaient 20 pieds (6,1 m ) d’épaisseur. Dans
chaque coin se trouvait une large tour
couverte de plomb, et dont l’épaisseur était 32 pieds (9,7 m ).
Alors que les préparations ottomanes pour la conquête
de Constantinople battaient leur plein à Edirne, la situation dans la
ville était un chaos total. L’Empereur
Constantin chercha l’aide urgente du pape Nicholas V qui répondit en envoyant à
Constantinople le Cardinal Isidore – un
catholique – qui se rendit à l’église Aya Sofia et y accomplit les rituels
conformément aux principes catholiques, contredisant et s’opposant aux rituels
de l’église orthodoxe de Constantinople. Les gens se tinrent là à regarder le
Cardinal venu les sauver avec une absolue terreur. L’empereur byzantin était en
faveur de l’union des Eglises orthodoxe et catholique, cependant, le chef du
gouvernement, Loukas Notaras, ainsi que Gennadius (qui devint patriarche après
la conquête) s’opposa véhémentement à cette union, craignant que la dominance
catholique ne mène à l’éradication de l’Eglise orthodoxe. Notaras aurait dit,
d’après la croyance populaire : « Je préfére
voir le turban turc à Constantinople plutôt que la mitre latine. »
Les Byzantins n’avait toujours
pas oublié les actes barbares exécutés par les Latins quand ils occupèrent
Constantinople en 601 H (1204 EC), et en plus de cela, l’Eglise latine n’avait
pas hésité à envoyer des vagues de volontaires soit en disant en réponse à la
demande d’aide de l’empereur.
Cependant, l’arrivée d’Isidore
ne donna aucun résultat relatif au sujet de l’union des deux Eglises et au mois
de Rabī‘ al-Awwal 857 H (avril 1453 EC),
les Ottomans assiégèrent Constantinople par terre et mer. 20.000 marins sur 400
vaisseaux participèrent à ce siège alors que les forces terrestres s’élevaient
à 80.000 combattants.
Le sultan plaça 14 batteries d’artillerie autour de la ville à qui il
fournit d’énormes canons fabriqués par un Hongrois nommé Orban. Ces canons
pouvaient tirer un boulet à une distance d’un mile (1600 m ). Le Baron Cardivo a
dit dans son livre « Penseurs
Islamiques » que le
poids des boulets utilisés par Muhammad al-Fatih (le Conquérant) était de 300 kg . Il fallait 700
hommes pour tirer chaque canon et les charger prenait deux heures. L’artillerie
était constituée de 200 cannons.
Les forces navales ottomane,
commandées par Baltah Oghlu Souleyman Beg jetèrent l’ancre devant l’entrée du
Golfe de la Corne
d’Or car il avait reçu l’ordre de détruire la flotte byzantine, qui était
chargée de défendre l’entrée du golfe. En plus, les Byzantins avaient fermé
l’accès du Golfe au moyen d’une longue chaîne en fer qu’ils avaient tendu à
travers celui-ci pour empêcher le traffic fluvial et rendre l’accès impossible
aux navires. Ce fut le plus grand grand problème auquel furent confrontés les
Ottomans du fait leurs vaisseaux transportaient les soldats qu’ils devaient les
débarquer au plus près de la forteresse afin de pouvoir attaquer Constantinople.
Puis quatre vaisseaux
arrivèrent, trois génois et un byzantin sous le commandement du célèbre John
Justiniani qui avait été envoyé par le Pape pour défendre Constantinople et
pour lui apporter des renforts. Ces vaisseaux arrivèrent et la marine ottomane
put incapable de les empêcher d’atteindre la ville.
Après une bataille acharnée
contre la marine ottomane, Justiniani sortit triomphant et avança avec ses
navires dans le golfe. Les habitants de Constantinople baissèrent pour eux la chaîne
de fer et les laissèrent entrer avant de remettre celle-ci en place. Cet
incident obligea le sultan à imaginer une nouvelle stratégie dont l’efficacité
fut hautement attestée par les chefs militaires.
Cette stratégie permit le transfert
de 77 navires légers qui furent hissés sur terre au-delà du district de Galata
contournant ainsi le problème causé par la chaine. Ils placèrent donc des
troncs de bois généreusement enduis d’huile sur le parcours mentionné et sur
lesquelles les bateaux furent halés en glissant dessus sous le couvert de la
nuit tandis que l’artillerie ottomane étaient chargée de procéder à quelques
tirs dans une autre région afin de détourner l’attention des Byzantins sur leur
opération secrète et effectivement nul ne se rendit compte du pont terrestre
qui permit le transfert des navires dans le golfe et le transport des soldats
qui attendaient d’être débarquer sur la rive opposée. Lorsque le jour se leva,
les habitants de Constantinople furent saisis de surprise. L’historien
contemporain byzantin Doukas qui témoigna cet évènement, décrivit sa surprise à
la vue de cette opération en disant : « C’est
un miracle ! Nul n’a jamais auparavant vu ou entendu parler d’une telle chose
manœuvre. »
Après que la marine ottomane échoua à empécher
Justiniani d’entrer dans le golfe, le sultan Muhammad n’eut pas d’autre choix
que d’ordonner une attaque à grande échelle à laquelle participèrent toutes les
forces ottomanes néanmoins avant de procéder, le sultan Muhammad envoya un
seconde message à l’empereur pour lui demander de remettre la ville
pacifiquement afin d’empêcher un bain de sang, et l’empereur serait libre de
partir pour la destination de son choix, en prenant avec lui ses biens et ses
trésors. Le sultan Muhammad promit la sécurité pour les habitants de Constantinople
et leurs biens, dans l’éventualité de la reddition de l’empereur. Mais
l’empereur – sur l’incitation des génois – refusa l’offre.
Le roi de Hongrie oubliant qu’il avait déjà été écrasé
un certain nombre de fois souhaita à ce moment-là mettre la pression sur le
sultan Muhammad et il lui envoya un message l’informant que si les Ottomans ne
trouvaient pas un accord avec l’empereur de Constantinople, il (le roi de
Hongrie) mènerait une expédition européenne pour annihiler les Ottomans ; mais ce
message ne changea rien et fit l’effet d’un moucheron tentant de terrasser un
mastotonde.
Le jour (18 mai) passa tranquillement et à l’aube (le
lendemain), immédiatement après la prière de Fajr, Muhammad avança vers
l’endroit choisi pour l’attaque alors que le tonnerre de l’artillerie
lourde qui tirait de puis le coucher de
soleil de la veille déchirait l’air. Le sultan donna alors l’ordre de sortir de
sa housse et de déployer le drapeau ottoman ce qui signifiait pour les Turcs
qu’ils pouvaient donner l’assaut général.
Pendant ce temps, les canons purent faire une brèche
dans les remparts, après quoi l’infanterie ottomane traversa les tranchées qui
avaient été creusées autour de Constantinople. Puis ils élevèrent leurs
échelles contre les remparts et les soldats commencèrent à grimper par trois
vagues successives et les Janissaires (Les Janissaires (dérivé du turc ottoman
(yeniceri) signifiant « nouveaux soldats») (Inkishariyah) élite de l’infanterie
turque, formant la garde du sultan et la première force de combat de l’armée
turque, de la fin du XIVème au début du XIXème. Ils furent originellement
fondés par le sultan Orkhan, comme garde royale. La majorité des historiens y
comprit les Musulmans rapportent à tord que cette élite était formée de jeunes
convertis chrétiens et de prisonniers de guerre, reste des mamelouks néanmoins
c’est un mensonge que les historiens, les Docteurs Ahmad Youssouf Ibn Da’idj et
‘Ali Muhammad as-Salabi ont rétuté dans leurs ouvrages. Les fils des généraux
et des commandants de l’armée étaient aussi recrutés dans la force des
janissaires qui fut abolie en 1826 par le calife Mahmud II) participèrent à
tous les assauts. Constantin fut forcé d’envoyer ses forces de réserve, qui
étaient stationnées autour de l’église des Apôtres (location de la future
mosquée d’al-Fatih) afin qu’il puisse les rejoindre dans la bataille.
Malheureusement pour les Byzantins, un soldat ottoman frappa le commandant
Justiniani d’une flèche, le blessant gravement et le forçant à se retirer du
champ de bataille, en dépit des ferventes supplications de l’empereur pour
qu’il reste, car Justiniani avait un rôle important à jouer dans la défense de
la ville.
Le premier ottoman à tomber
martyre fut le prince Waliyy ad-Din Souleyman, qui avait levé l’étendard
ottoman sur les remparts de l’ancienne ville byzantine. Suite à son martyre, 18
soldats ottomans se ruèrent pour empêcher le drapeau d’être descendu et ils
parvinrent à le protéger jusqu’à ce que le reste des soldats arrive pour le
défendre sur les remparts. Le drapeau resta fermement accroché sur les remparts
après que ces 18 hommes soient tombés martyre. Pendant ce temps, les Ottomans
avaient continué leur assaut sur la ville par les ouvertures dans les murs
effectués par l’artillerie puis en escaladant les échelles qu’ils avaient
placées contre les murs de la ville. Un autre détachement des assaillants
parvint à ouvrir les portes de Constantinople, alors qu’une autre troupe
prenait le contrôle de la chaine qui barrait l’entrée du golfe, et l’ouvrirent.
Suite à cela, la flotte ottomane avança dans le golfe puis dans la ville
elle-même. Les Byzantins furent pris de peur et de consternation et certains
furent tués, alors que d’autres s’enfuirent.
Quand Allah accorda la
victoire aux Musulmans sur Constantinople, Muhammad le Conquérant descendit de
sa monture, se tourna face à la
Qiblah et se prosterna au sol en gratitude à Allah et dit :
« En vérité, Allah est Miséricordieux pour les martyrs. » Puis
il cita le Hadith du Messager d’Allah (saluts et bénédictions d’Allah
sur lui) concernant Constantinople et lui donna comme nom Islamboul,
c'est-à-dire la ville de l’Islam.
Il interdit à ses soldats de piller puis il se tourna
vers l’église d’Aya Sofiya et se prosterna devant Allah en gratitude ; puis il
ordonna qu’elle soit transformée en mosquée et y fit la prière de ‘Asr, et
voyant cela des Byzantins déclarèrent leur conversion à l’Islam.
Le sultan fut extrêmement
tolérant et patient, car il permit aux Chrétiens de pratiquer leur religion
sans interférence et garantit la protection de leurs églises et de leurs
chapelles, et leur garantit le droit de choisir leur propre patriarche. Les
Chrétiens se réunirent alors pour élire leur patriarche et ils choisirent
Gennadius. Le sultan confirma alors ce choix et le désigna à la tête de
l’Eglise orthodoxe ; lui assignant un garde personnel parmi les janissaires et
lui accordant le droit de donner des jugements dans toutes les matières civiles
et criminelles relatives aux chrétiens orthodoxes. Pour l’aider en cela, le
sultan désigna un comité constitué d’un certain de membres importants de
l’église et accorda ce droit dans les provinces aux évêques et aux archevêques.
Après que le sultan Muhammad
le Conquérant eut établi la justice parmi les Chrétiens effrayés qui avaient
l’intention de s’enfuir, il retourna à Islamboul et envoya immédiatement des
messages aux chefs du monde musulman, leur donnant la bonne nouvelle de la conquête de
Constantinople, y compris une lettre au ‘Aziz (dirigeant) d’Egypte Ashraf Īnāl
Shah, dont voici des extraits :
« En vérité, parmi les
meilleures Sounan (traditions) de nos ancêtres il y a qu’ils étaient des
Moujahidiin pour la Cause
d’Allah Exalté à Lui les Louanges et la Gloire et qu’ils ne craignaient la censure de
personne ; et nous suivons fermement cette Sounnah et appliquons ses
obligations, en réalisation des Paroles d’Allah, le Très-Haut : « Combattez
ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce
qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de
la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la
capitation par leurs propres mains, après s’être humiliés. » Sourate
at-Tawbah 9 : 29
Et nous nous accrochons
fermement à la guidance de notre Prophète, Muhammad (Saluts et Bénédictions
d’Allah sur lui), qui a dit : « Quiconque dont les pieds se sont couverts
de poussière pour la Cause
d’Allah ne sera pas touché par le Feu (Rapporté par al-Boukhari, sous
l’autorité de ‘Abder-Rahmane Ibn Jabr.). »
Pour cette raison, nous nous
sommes occupés cette année – une année qu’Allah a rempli de ses bienfaits et de
ses bénédictions – dans la réalisation de l’obligation de combattre que l’Islam
nous enjoint, et a exécuter l’ordre d’Allah, le Très-Haut : « Ô vous qui
croyez! Combattez ceux des mécréants qui sont près de vous; et qu'ils trouvent
de la dureté en vous. Et sachez qu'Allah est avec les pieux. » Sourate
at-Tawbah 9 : 132
S’accrochant au câble du
Possesseur de la Splendeur
et de la Générosité
et en s’accrochant à la Grace
d’Allah l’Omniscient, nous avons préparé des armées de guerriers et de
Moujahidin sur la terre et sur la mer, afin de conquérir une ville pleine de
dépravations et d’incroyance et qui est restée pendant longtemps au milieu des
dominions islamiques, se délectant de la mécréance et de l’arrogance. Un poète
dit : « C’est comme un grain de beauté sur une jolie joue et comme une
ombre sur la surface de la lune. »
Après que le sultan Muhammad
al-Fatih ait décrit la ville, sa forteresse et ses défenses et de la façon dont
il avait résisté par rapport à ceux qui étaient venus avant lui, il dit :
« Nous leur avons fait la guerre et ils nous
ont fait la guerre ; nous les avons combattus et ils nous ont combattus et les
combats entre nous ont duré 44 jours et nuits, jusqu’à ce que le jour de la
vérité se lève le mardi 20 Joumādah al-Awwal et Allah, à Lui les Louanges et la Gloire , nous accorda la
victoire avant que le soleil ne se lève à l’est. Et quand nous vainquîmes ces
immondices impures, nous convertîmes les lieux de prières des idolâtres en
mosquées pour les Musulmans. »
Le sultan Muhammad le
Conquérant envoya également une lettre au Sharif de Makkah à l’occasion de la
conquête de Constantinople, lui convoyant la bonne nouvelle de la conquête et
lui demanda d’invoquer Allah en sa faveur, ainsi que des cadeaux tirés du butin
; en voici des extraits :
Après des phrases
introductives, et après Loué et Glorifié Allah Exalté, salué son Messager et
présenté ses respects au Sharif de Makkah, il dit :
« Nous t’avons envoyé
cette lettre pour te donner la bonne nouvelle des bénédictions des conquêtes
qu’Allah nous a accordées cette année – dont nul œil n’a vu de semblable
auparavant et nul oreille entendu – et qui est la soumission de la ville de
Constantinople. C’est l’espoir de Votre Eminence que vous, ainsi que les
habitants des deux Lieux Sacrés (c'est-à-dire la Mecque et Médine), les
savants, les chefs bien-guidés, les ascètes, les adorateurs (d’Allah), les gens
pieux, les Shaykhs, les notables, les meilleurs des pieux Imams, tous les
grands et les petits et ceux qui s’accrochent à la toile de la Maison d’Allah, qui est
comme une anse ferme, qui ne brisera jamais, les superviseurs de Zamzam et du
Maqam Ibrahim (station d’Abraham) et ceux qui s’enferment près du Messager
d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah sur lui), seront heureux d’entendre
cette nouvelle et qu’ils demanderont à Allah de préserver notre Etat quand il
seront à ‘Arafat et d’implorer Allah de nous donner la victoire. Qu’Allah
déverse sur nous les bienfaits qu’ils invoquent et qu’Il élève leur rang. Et
avec la nouvelle mentionnée ci-dessus, nous avons envoyé un cadeau spécial de
2.000 florins d’or pur de poids et de finesse parfaits, pris du butin. Nous
envoyons également 7.000 florins supplémentaires pour les indigents ; 2.000
pour les chefs et les hommes de tête, 1.000 spécialement pour les serviteurs
des deux Lieux Sacrés et le reste pour les pauvres de Makkah et d’al-Madinah –
qu’Allah élève leur rang. Nous demandons donc qu’il soit distribué entre eux,
en fonction de leurs besoins et de leur pauvreté et de les informer comment ils
peuvent nous rejoindre, et toujours nous invoquer dans leurs supplications (à
Allah), pour (Sa) Grace et Sa bienveillance, si Allah, le Très-Haut veut. Et
qu’Allah te protège et te garde dans la bien et la souveraineté jusqu’au jour
de la Récompense. »
Le Sharif de Makkah répondit à
la lettre de Muhammad al-Fatih en disant :
« Nous l’avons ouverte
(la lettre) avec toute la dignité et l’avons lue devant la Glorifiée Ka ‘bah,
entre les gens d’al-Hijaz et les fils des Arabes, et nous avons vu en elle par
le Qur’an qui est un médicament et une miséricorde pour les croyants et nous avons vu à travers elle l’apparition
du miracle prédit par le Messager d’Allah (Saluts et Bénédictions d’Allah sur
lui), le Sceau des Prophètes ; nulle autre conquête que celle de la grande
ville de Constantinople et ses territoires, avec ses puissantes forteresses et
ses lourds remparts qui sont bien connues des gens. Nous avons loué et remercié
Allah pour avoir facilité cette difficile question et pour avoir atteint cet
important objectif ; cela nous a apporté la plus grande joie et nous sommes
ravis que tu aies ramené à la vie les principes de nos vénérables ancêtres et
la conduite de nos noble ancêtres – qu’Allah soit miséricordieux pour leur âme
et prépare pour eux les plus hautes chambres dans les jardins. »
Par cette conquête – qu’Allah
réalisa par les mains du sultan Muhammad le Conquérant quand il avait 25 ans,
la lumière d’Allah et de l’Islam commença à se répandre en Europe de l’est
tandis que Muhammad al-Fatih continuait sa guerre dans les territoires des
Balkans.
http://alfutuhat.com/index.html
Epée
de Mohammed Al Fatih
Moussoul
http://alfutuhat.com/index.html
Très cher visiteur,
Lorsque j'ai
commencé la traduction de l'Histoire des Ottomans, je me suis rendu compte que
le Sheikh que j'ai utilisé pour toutes les chronologies de mes livres rapporta
ce que tous les écrivains occidentaux ont rapporté à savoir que le Sultan
Mourad I avait été tué sur le champ de bataille lors de la Bataille de Kosovo en
1389 cependant ce dernier est mort sur son lit de mort selon les historiens
musulmans de l'époque. J'ai donc laissé tombé la traduction de l'Histoire des
Ottomans en oubliant de faire la relation entre le Sheikh et mes traductions.
Toutefois ayant trouvé d'autres sources authentiques,
j'ai repris la traduction de l'Histoire des Ottomans et aujourd'hui, j'ai
appris que l'Histoire des Mamalik avait été sciemment et délibérément falsifiée
pour salir leurs mémoires. Les Mamalik sont ceux qui stoppèrent et chassèrent
tant les croisés que les Tatars des terres d'Islam ainsi que ceux qui se
chargèrent de la restitution du Califat abbaside avant d'abdiquer en faveur des
Ottomans sous le règne de Salim I et de la défense des terres musulmanes.
L'histoire a été à ce point falsifiée qu'il est
malheureux que les historiens musulmans actuels puisent leurs sources dans les
livres écrit par ceux qui ne respectent ni religion et ne professent pas
l'Islam, qui nous donnerait une garantie d'authenticité (et encore). Le Sheikh
que j'ai utilisé pour les chronologies a aussi rapporté que c'est Rouqn ad-Din
Baybars qui fit assassiner Sayf ad-Din Qoutouz, le héros de 'Ayn Jalout, un
odieux mensonge sur les Mamalik comme je viens de le découvrir. Voici donc deux
mensonges rapporté par ce Sheikh à qui je n'accorde plus la moindre confiance
maintenant et comme je l'ai abondamment utilisé, je me vois donc dans
l'obligation de retirer tous mes travaux.
Je suis infiniment triste, miné et déçu mais je
préfère rien à mentir sur mes ancêtres et que des gens puissent un instant
ressentir envers eux de l'animosité à cause de moi et c'est là tout le but
recherché à travers la falsification historique.
Prenez bien soin de ne jamais sous estimer vos
ancêtres et même vos frères, JAMAIS! Peut importe ce qu'ils ont fait vous ne
serez pas juger pour eux.
Al-futuhat n'a plus de raison d'exister.
http://alfutuhat.com/index.html
Dr. Mohamed ZEMIRLINE
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