CONSTANTINOPLE CONQUETE
PAR LES CROISES
Prise
de Constantinople. Par Palma le Jeune. Wikimédia
« Il
est tragique que les assaillants, qui visaient à garantir le libre accès pour
les chrétiens de Terre Sainte, se retournèrent contre leurs frères dans la
foi. » Jean-Paul II en 2001.
En mars 1204,
un traité conclu entre le doge de Venise Enrico Dandolo et les croisés, le
Partitio terrarum imperii Romanie, décide par avance le partage de l’Empire
byzantin. Lors de la quatrième croisade, Constantinople est prise et livrée au
pillage les 12 et 13 avril. La population grecque est massacrée, les églises et
les monastères profanés. La ville, pillée et en partie brûlée, est désertée par
sa population qui ne reviendra qu’en 1261.
Le scandale
est immense dans toute la chrétienté et de ce jour
fatal date la véritable rupture entre la chrétienté orthodoxe d'Orient et la
chrétienté catholique d'Occident.
La destruction de l’empire byzantin
Et la création de l'Empire latin.
Vont laisser entrevoir une autre guerre,
celle de Mohamed Al Fatih.
Provoquant le
mécontentement des turcs et des musulmans, qui relèvent dans ces évènements des
menaces graves pour leurs pays et leurs peuples.
Comme les croisés n’ont pas
hésité à attaquer et à s’emparer de territoires aussi chrétiens, ils ne
reculeront pas pour attaquer des pays musulmans.
Le problème, les musulmans
n’ont pas le droit d’attaquer, quoi que diront les « Histo-Riens ».
S’il y a effectivement une
prophétie du Prophète Mohammed (saw), sur la reconquête de Constantinople par
l’Islam, il n’y a jamais eu question de guerre ou de force, lui qui prêche la
paix, la justice et la tolérance.
Pour les Musulmans qui ne
savent pas « Lire » :
« Lis ! » « Iqraâ ! »:
réfléchis et apprends à distinguer le vrai du faux.
L’Islam est une religion
universelle, Paix est son nom.
-
S O M M A I R E
Le siège de Constantinople de 1203
Le siège de Constantinople
de 1203 est un épisode de la quatrième
croisade. Les croisés assiègent et s'emparent de la capitale de
l'empire byzantin, théoriquement pour le compte du prétendant Alexis
IV Ange.
La IVe croisade a été voulue par le pape Innocent
III.
Les comtes Louis de Blois et Thibaud de
Champagne répondent avec enthousiasme à son appel, ainsi que le comte Baudouin
de Flandre et le duc Eudes de Bourgogne. Mais les rois se dérobent et 10.000
chevaliers seulement se croisent au lieu des 30.000 attendus.
On peut dès lors établir d’importantes
observations :
Les rois avaient-ils des caisses vides, non, une
croisade les arrangerait.
Ils ont des troubles internes, non, là aussi cela leur
aurait permis de détourner leurs peuples des problèmes internes.
Peut être qu’ils n’appréciaient pas de se mettre sous
l’autorité de l’église, ou tout simplement, auraient-ils relevé l’absurdité des
ces entreprises criminelles, déguisées.
Le pape donne pour but aux croisés de s'emparer
des ports égyptiens, poumon du monde arabe, en vue de les échanger contre
Jérusalem, que le sultan Saladin a reconquise. Mais le doge Enrico Dandolo, qui gouverne la République de Venise, a
fixé le prix du transport à un montant considérable, 85.000 marcs d'or, non compris la moitié du butin escompté.
Les croisés peinent à réunir la somme demandée. Les
Vénitiens leur proposent alors une remise de leur dette en échange d'un petit
service : conquérir le port chrétien de Zara, sur la côte dalmate (aujourd'hui
Zadar, en Croatie) et de le leur livrer.
Zara, Zadar, en Croatie le 24
novembre 12 02
Le 24 novembre 12 02, la ville capitule. Les citoyens chrétiens ont la vie sauve mais leurs biens
sont partagés entre croisés et Vénitiens.
Cela s’appelle leur venir en aide, jusqu’à
aujourd’hui dans les guerres: on les pleure vingt quatre sur vingt quatre,
sur toutes les chaînes ! En attendant qu’ils trépassent. A défaut
d’argent on les monnaye !
Ce n’est pas kif kif, c’est pire : l’être humain
est faible, qui pour l’argent, qui par les caresses dans le sens du poil. Hommes
censés, nous sommes faits pour vivre ensemble, se méfier des manipulations
permanentes et qui guettent.
Les Vénitiens veulent aussi en finir avec l'anarchie
qui règne à la tête de l'empire byzantin et compromet leur fructueux commerce.
Avec l'aide des croisés, le doge chasse l’empereur Alexis III et intronise son
neveu sous le nom d'Alexis IV. Mais celui-ci, tenu pour un traître par la
population, se montre incapable d'imposer son autorité. Quelques mois plus
tard, la population se rebelle contre les chevaliers
venus d'Occident, que la découverte de
Constantinople et de ses fabuleuses richesses a rendus particulièrement
cupides.
Empereurs byzantins Alexis III, Alexis IV, Alexis V
Alexis III
N’ayant
pu mener à bien la défense de la ville, les citoyens de Constantinople se
retournent contre Alexis III, qui prend la
fuite. Le feu destructeur laisse 20 000 personnes sans-abri. Le prince
Alexis est intronisé en tant qu'Alexis IV.
Alexis IV
Alexis IV signe un contrat
avec les Croisés qui vont aussi mettre à son service plusieurs hommes, pour
combattre son prédécesseur.
Au
cours de l'été il conduit 6 000 hommes de l'armée des Croisés contre son
rival Alexis III réfugié à Andrinople. Des rixes opposent cependant dans la
ville les communautés grecque et latine. En août 1203, en représailles d'une
attaque contre les quartiers pisan, amalfitain et vénitien, des Latins
attaquent une mosquée, qui est défendue par une alliance de musulmans et de
l'opposition grecque ; au cours des combats, des Latins allument un
incendie qui détruit une grande partie de Constantinople.
Alexis V
Alexis
Doukas renverse Alexis IV fin janvier 1204 et l'étrangle. Il prend le trône
sous le nom d'Alexis V.
Les Croisés et les Vénitiens, outrés de l'assassinat
de leur allié, exigent qu'Alexis V honore le contrat qu'Alexis IV avait promis.
Lorsque l'empereur byzantin refuse, les Croisés attaquent la ville une fois de
plus. Le second siège décisif commence.
C'est ainsi que ces derniers attaquent une nouvelle fois la «deuxième Rome» le 12
avril 12 04.
La ville est mise à sac par les chevaliers. 2.000
Grecs sont massacrés. Le scandale est immense dans toute la chrétienté.
Prise de
Constantinople le 12 Avril 12 04
et création de L’Empire
latin
Le siège
de Constantinople de 1204 par les
Croisés aboutit à la prise et au saccage de la capitale de l'Empire byzantin. Après sa chute, l'Empire latin est fondé et Baudouin de Flandre est
couronné empereur sous le titre de Baudoin
Ier de Constantinople dans la
cathédrale Sainte-Sophie.
Le 9 avril 12 04, les croisés attaquent Constantinople,
l'armée d'Alexis V oppose une forte résistance, qui décourage les Croisés.
Le Clergé encourage les combattants : Dieu teste
la détermination des Croisés par des reculs temporaires… les Grecs sont des
traîtres et des assassins, car ils ont tué leur seigneur, Alexis IV. Le langage
ecclésiastique incendiaire utilisé affirme que « les Grecs sont
pires que les Juifs ».
On ne monnaye pas, c’est de la
bonne devise ! Stratégie lâche ressortie à plusieurs reprises, notamment
contre Hitler !
Saccage de la cité
Au cours de la nuit, les croisés incendient encore
plus la ville. Ils infligent à Constantinople un horrible et sauvage pillage
pendant trois jours, pendant lesquels de nombreuses œuvres grecques et romaines
anciennes et médiévales sont détruites ou volées, les sanctuaires et les palais
étant pillés.
Il a été dit que le montant total pillé à
Constantinople était d'à peu près 900 000
marcs d'argent. Les Vénitiens ont reçu 150 000
marcs qui leur étaient dus, alors que les Croisés ont reçu 50 000 marks
d'argent. 100 000 autres
marks d'argent ont été répartis entre les Croisés et les Vénitiens. Le reste
des 500 000 marcs d'argent a
été secrètement gardé par de nombreux chevaliers.
Les résidents latins
de Constantinople
quant à eux, ont pris
leur revanche sur
le massacre des Latins de
1182.
Le partage de l’empire byzantin
Selon un traité pré-arrangé, l'empire est
réparti entre Venise et les dirigeants de la croisade, et l'Empire latin de Constantinople est créé.
Ils placent Baudouin de
Flandre sur le trône. Ce dernier est couronné empereur dans la
cathédrale Sainte-Sophie sous le titre de Baudouin Ier
de Constantinople. Boniface part fonder le royaume de Thessalonique, un
État vassal de l'Empire latin nouvellement créé.
Les Vénitiens se taillent la part du lion avec les
principaux ports, les îles, une franchise commerciale dans tout l'empire et le
monopole de l'élection du patriarche, et fondent aussi le duché de Naxos dans
la mer Égée.
Déjà en Mars 1204, un traité conclu entre le doge de
Venise Enrico Dandolo et les croisés, le Partitio terrarum imperii Romanie,
décide par avance le partage de l’Empire byzantin. Constantinople est prise et
livrée au pillage les 12 et 13 avril. La population grecque est massacrée, les
églises et les monastères profanés. La ville, pillée et en partie brûlée, est
désertée par sa population qui ne reviendra qu’en 1261.
Encore plus en arrière :
La partitio reprend les termes du traité de 1202 sur
le partage pour moitié entre les croisés et les Vénitiens des conquêtes
effectuées. Les croisés doivent concéder à Venise « un quart et demi » des terres
byzantines, les trois cinquièmes de la ville, le patriarcat et de nouveaux
privilèges commerciaux, les ports de Coron et Modon, la Crète , l'île de Négrepont,
entre autres.
La
croisade a été l'occasion pour Venise de se constituer un empire colonial qui
va servir ses intérêts commerciaux pendant plusieurs siècles.
L’Empire latin obtient le quart des terres et s'étend
à Constantinople, la Thrace
et le nord-ouest de l’Asie Mineure) ; les Vénitiens reçoivent les territoires
qui s'étendent au sud d'Andrinople, jusqu'à la mer de Marmara. D'autres États
sont constitués…
Pendant ce temps, les
réfugiés byzantins fondent leurs propres États successeurs, le plus
notable étant l'Empire de Nicée sous Théodore
Lascaris (un parent d'Alexis III), l'Empire de Trébizonde, et le
Despotat d'Épire.
Cependant, la conquête latine reste très partielle les
grecs vont essayer de reconquérir Constantinople et d'en chasser les Latins.
Baudouin de Flandre
En février 1205, à la mort d'Hugues de Saint-Pol, les
Grecs de sa seigneurie de Didymotique s'allient à Jean Kalojan, roi des Bulgares.
S'ensuit une sanglante défaite, le 14 avril 12 05 à Andrinople, au cours de laquelle
Baudouin de Flandre disparaît, sans que son corps soit retrouvé.
Quelques semaines plus tard, Henri de Hainaut, le
frère de Baudouin, qui devient empereur.
Henri de Flandre
De 1206 à 1216, l 'Empire latin s'affermit sous le
gouvernement d'Henri : il conquiert l'Épire et la Macédoine mais échoue
également devant les Bulgares, à Andrinople.
Kalojan organise en 1205-1206
le siège puis le massacre de Philippopoli, au cours duquel l'archevêque est
massacré, les notables écorchés vifs ou décapités, la ville rasée et réduite en
cendres ; il s'empare ensuite d'Arcadiopolis, puis de Visoï, où il massacre
toute la population.
Les exactions des Bulgares entraînent en Europe un
ralliement aux Latins. Henri de Flandre peut conquérir le Dimot et, le 20 août 12 06, il
est couronné empereur à Constantinople. Il repart ensuite en expédition contre
les Bulgares.
Au printemps 1207, les Bulgares assiègent Andrinople :
également harcelé par les Grecs en Asie, Henri de Flandre parvient tout de même
à libérer la ville. Le 8
octobre 12 07, Kalojan meurt devant Andrinople, probablement
assassiné par l'un de ses hommes.
En novembre 1208, Henri conclut une trêve avec les
Bulgares et marie une de ses filles à Slav, un prince bulgare neveu de Kalojan.
Il met à profit ces temps de paix pour se concilier ses anciens ennemis,
tâchant de s'allier les Grecs, qu'il rappelle à Constantinople et admet à sa
cour.
Pierre II de Courtenay
En 1216, à la mort sans postérité d'Henri de Flandre,
une délégation de barons offre le trône à Pierre II
de Courtenay, comte de Tonnerre, d'Auxerre et de Namur et époux de
Yolande de Flandre, sœur de Baudouin et de Henri. Couronné à Rome le 9 avril 12 17, il
jure de maintenir les privilèges des Vénitiens. Il tombe cependant dans une
embuscade tendue par des Grecs dans les montagnes d'Albanie et n'atteindra
jamais Constantinople : il meurt en prison au cours de l'hiver 1218-1219 .
La fin de l'Empire
Le
25 juillet 12 61, le général Alexios Stratigopoulos entre par surprise
dans Constantinople : ayant fui le palais des Blachernes pour le palais de
Boucoléon, le jeune empereur Baudouin II s'enfuit à Thèbes puis dans les
Pouilles, avant de parvenir en France en 1262.
L'Empire latin de Constantinople fut un État éphémère
fondé sur le territoire de l'Empire byzantin à la suite de la quatrième
croisade et la chute de Constantinople en 1204, aux mains des Latins. Il dure
jusqu'en 1261, année de la reconquête de la ville par Michel Paléologue, qui
restaure l'Empire byzantin.
Empire latin et états grecs en 1204
CONCLUSION
Le scandale fut immense dans toute la chrétienté et de ce jour fatal date la véritable rupture entre la
chrétienté orthodoxe d'Orient et la chrétienté catholique d'Occident.
Huit cents ans après la quatrième croisade, le pape Jean-Paul II a exprimé sa douleur à deux reprises au sujet de ces
événements.
En 2001, il a écrit à Christodule Ier, archevêque d'Athènes,
en disant :
« Il est tragique que les assaillants, qui visaient à garantir le
libre accès pour les chrétiens de Terre Sainte, se retournèrent contre leurs
frères dans la foi. Le fait qu'ils soient chrétiens latins remplit les
catholiques d'un profond regret ».
Comme les croisés n’ont pas hésité à attaquer et à s’emparer de
territoires aussi chrétiens, ils ne reculeront pas pour attaquer des pays
musulmans.
Cela laisse entrevoir une autre guerre, celle de Mohamed Al Fatih.
Le problème, les musulmans n’ont pas le droit d’attaquer, d’agresser,
quoi que disent les « Histo-Riens ».
Ils chercheront donc la Paix.
Sources :
http://www.herodote.net/12_avril_1204-evenement-12040412.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Siège_de_Constantinople_(1204)
Voir aussi : La Conquête de
Constantinople par Mohamed Al Fatih. mz
Mohamed ZEMIRLINE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire