CROISADE
DES ENFANTS
1212
La
croisade des enfants par Gustave Doré
La
croisade des enfants est une expédition des croisades populaires menée par des
gens du peuple voulant partir en Terre sainte pour délivrer Jérusalem, à
l'image des croisades de chevaliers. Elle se situe en 1212 entre la quatrième
et la cinquième croisade et se compose de deux cortèges qui partent
simultanément d’Allemagne et de France.
Ces
entreprises impressionnent par leur mobilisation et leur rayonnement spirituel
mais ne rencontrent pas le succès : le cortège germanique se disperse à Gênes
(Italie) ; quant au cortège français, on en perd la trace après une entrevue
avec Philippe Auguste à Paris1. Certains chroniqueurs affirment cependant que
ce cortège serait allé jusqu'à Marseille2.
D'autres
croisades populaires, initiées sans l'appui des puissants et même souvent
contre eux, ont existé comme la croisade des pastoureaux en 1251 et 1320.
La
« croisade des enfants », mouvement millénariste3, prend son nom du latin
pueri, qui peut aussi signifier « les enfants de Dieu » ou « des hommes se
trouvant en état de pauvreté4 ». Certains auteurs contemporains ont d'ailleurs
mis l'accent sur la misère des pèlerins. Les participants de cette croisade
seraient donc surtout des paysans pauvres, davantage que des « enfants ».
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SOMMAIRE
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CONTEXTE
Les
deux cortèges partent dans une période marquée par les échecs des deux
précédentes croisades menées contre les musulmans.
En
1187, Saladin a repris la majeure partie du Royaume de Jérusalem aux croisés
francs qui le tenaient depuis 1099. La troisième croisade (1189-1192) n'a pas
réussi à reprendre Jérusalem aux musulmans. Quant à la quatrième croisade
(1204), elle a été détournée sur Constantinople, ville pourtant chrétienne. À
la suite de ces défaites, attribuées aux querelles royales et à la cupidité des
puissants, certains pauvres d'Occident pensent qu'ils sont mieux désignés pour
délivrer la Terre
sainte, par leur pureté et leur humilité.
Par
ailleurs, en 1208, le pape Innocent III lance un appel à la croisade contre les
Albigeois, adeptes du catharisme dans le comté de Toulouse. De nombreux
chevaliers et paysans du nord de la
France répondent présent à l'appel pontifical, malgré la
non-intervention de Philippe Auguste.
Enfin,
au début de l'année 1212 des processions sont organisées dans l'Europe
chrétienne pour soutenir les chevaliers engagés dans la péninsule Ibérique dans
des combats contre les Sarrasins qui aboutiront à la bataille de Las Navas de
Tolosa le 16
juillet 12 12.
C'est
donc dans cette période où les croisades se multiplient qu'apparaissent deux
jeunes personnages : Nicolas à Cologne en Allemagne et Étienne de Cloyes en
France qui disent avoir reçu un message de Dieu les appelant à réunir une
troupe pour libérer Jérusalem. Les deux jeunes chefs de la croisade pensaient
qu'ils seraient conduits par Dieu à Jérusalem pacifiquement et que la mer
Méditerranée s'ouvrirait pour leur laisser le passage jusqu'en Terre sainte.
Cortège germanique
Croisade
des enfants, gravure de J. Kirchhoff, 1843.
Nicolas
Le
cortège germanique est conduit par un jeune berger, Nicolas, qui a entre 12 et
14 ans. Celui-ci s'adresse à la foule sur la place de Cologne et affirme qu’un
ange est venu lui demander d'aller délivrer la Terre sainte des mains des musulmans. Bientôt
toute la région connaît la présence de ce jeune garçon et en quelques jours
Nicolas a rassemblé plusieurs milliers de personnes autour de lui. Il leur
promet un miracle : la
Méditerranée se fendra devant eux quand ils atteindront
Gênes, leur permettant d'atteindre la
Terre sainte à pied. Ceux qui l’entendent sont tellement
fascinés par ses visions qu’ils ne le quittent plus, bien que personne ne
connaisse son origine.
Itinéraire
Après
avoir quitté Cologne, le cortège, d'environ vingt mille personnes, marche sous
la conduite de Nicolas le long du Rhin. Il traverse les villes situées le long
du fleuve: Coblence, Mayence, Worms, Spire... À chaque ville la foule des
pèlerins augmente et bien peu abandonnent avant le passage des Alpes.
Lors
de leur passage à Coblence, la chronique d'un religieux tiré d'un témoignage
d'un des survivants de la croisade raconte que le ciel s'embrasa et que Nicolas
prit cela comme un encouragement envoyé par Dieu pour qu'ils continuent leur
croisade. De récentes recherches ont été menées au planétarium de Bochum où la
configuration du ciel de 1212
a été reproduite. Les astronomes ont cherché si entre
1202 et 1220 un passage de comètes ou une supernova avait eu lieu mais les
résultats furent négatifs. La réponse se trouve sûrement dans l'apparition
d'une aurore boréale souvent décrite à l'époque comme un symbole du
Saint-Esprit.
Comme
les « croisés » sont surtout des pauvres hommes, la situation pendant leur
marche est misérable. La plupart des partisans n’ont pas de chaussures, ils
n’ont apporté ni à manger, ni à boire. Grâce aux nombreux ruisseaux devant
lesquels le cortège passe, ils ont la possibilité d’assouvir leur soif. Mais en
ce qui concerne la nourriture, tout le cortège est dépendant de la générosité
des habitants des villages qu’ils traversent.
De
nombreux habitants se sentent honorés par le passage du cortège devant leur
village, mais il ne leur est pas permis d’y entrer par peur des maladies. Les
habitants leur donnent quand même le plus de nourriture possible, mais cette
année-là, les moissons n’ont pas été très fructueuses. Même les plus grandes villes
ont des difficultés à nourrir cette troupe de vingt mille hommes. La faim et la
maladie font déjà des ravages alors que le cortège n'a pas encore quitté
l'Allemagne.
Arrivés
à Bâle, ils quittent le Rhin et continuent leur chemin en direction des Alpes.
Après avoir traversé Berne, le cortège passe les Alpes au col du Mont-Cenis.
Mais
le nombre de décès augmente fortement lors du passage des Alpes. Cette
traversée est d’une durée extrêmement longue, parce que le cortège doit
escalader les chemins pierreux sans chaussures. Le besoin en nourriture
augmente donc tandis que la quantité baisse. Il y a de plus en plus d’épidémies
et de morts de fatigue ou de froid. Plusieurs d’entre eux perdent aussi la vie
à cause de mauvaises conditions météorologiques, d’avalanches ou de chutes de
pierres.
Finalement,
lors du passage des Alpes plus des trois quarts des croisés meurent et ils ne
sont que 7 000 à leur arrivée en Italie, de l'autre côté. Cette traversée a
donc coûté la vie à environ 13 000 hommes, femmes et enfants.
Fin de la croisade germanique
Quand
les « croisés » atteignent Gênes, ils s'attendent à ce que la mer se fende
devant eux comme cela avait été promis par Nicolas. Mais malgré toutes leurs
prières, le miracle ne se produit pas. L’entrain des pèlerins disparaît tout
d’un coup. À ce moment-là plusieurs d’entre eux, ayant perdu tout espoir
concernant la réussite de leur croisade, tentent de retourner chez eux. Cela
signifie affronter à nouveau la traversée des Alpes. La plupart abandonnent sur
le chemin du retour et sont engagés comme travailleurs mal payés, d’autres
meurent de maladie et de faim. Ceux qui parviennent à revenir en Allemagne sont
accueillis avec des moqueries.
Nicolas,
qui n’a pas encore abandonné, est toujours accompagné par un millier de
partisans. Il traverse Pise, une centaine de pèlerins parviennent à s'embarquer
sur deux bateaux pour la Terre
sainte. On ne sait pas s’ils ont pu y arriver. Avec les mille « croisés » qui
lui restent Nicolas continue à marcher à travers l’Italie. Le cortège se
disperse de plus en plus, ceux qui ne restent pas dans les villes ou villages
meurent de maladies ou sont tués par des bandits. Enfin un grand nombre de
femmes sont vendues à des maisons closes et les hommes sont vendus comme
esclaves.
Ce
qui arrive alors à Nicolas est incertain. La plupart des chroniques ne
l’évoquent pas. Quelques-uns disent qu’il a atteint la Terre sainte, y a combattu
pendant la 5e croisade5 et qu’il est ensuite retourné à Cologne comme homme
riche. Mais ceci n’est certainement qu’une légende.
Cortège français
Les faits historiques : de Vendôme à Saint-Denis
Plusieurs
chroniques6 évoquent un déplacement massif de pueri (enfants ou pauvres7, selon
la traduction) dans le Bassin parisien jusqu'à Saint-Denis en mai-juin 1212. Seul
l'un de ces chroniqueurs, l'Anonyme de Laon8, mentionne le nom de leur meneur,
Étienne : il provient du village de Cloyes-sur-le-Loir, situé au sud de Paris
dans l'Orléanais, non loin de Vendôme, où probablement il aurait lancé son
appel à la croisade. Tout ce qu'on sait de lui est qu'il est jeune et berger.
Selon cette même chronique, il aurait vu le Christ, déguisé en pèlerin, qui lui
aurait donné une lettre à remettre au roi de France, Philippe Auguste.
Toutefois,
selon le médiéviste américain G. Dickson, Etienne ne serait pas à l'origine du
cortège, il n'en serait devenu le chef qu'au bout d'un moment9.
Nous
savons assurément que le cortège réuni autour d'Etienne, 30 000 personnes selon
les chroniqueurs (chiffre probablement trop élevé), s'est retrouvé à
Saint-Denis pour voir Philippe Auguste. Celui-ci a demandé le conseil des
maîtres d'école de Paris. Nous ignorons si le roi a personnellement rencontré
Etienne. En revanche, il n'a pas donné sa bénédiction à cette croisade. À la
suite de cela, nous n'avons plus trace du cortège de pueri français : aucune
source française contemporaine ne mentionne une tentative pour se rendre en
Terre sainte10. Ils se sont probablement dispersés sur ordre du roi.
Mythe et reconstitution
Seul
un chroniqueur non contemporain des faits, Albéric, moine à l'abbaye des
Trois-Fontaines, raconte ce qui serait arrivé à ce cortège après la décision de
Philippe Auguste. Mais ce récit est fortement remis en cause par les
historiens.
Récit initial
Les
croisés partent pour Tours tout en suivant le courant de la Loire , traversant Bourges et
Nevers jusqu’à ce qu’ils arrivent à Lyon. À partir de là, les croisés passent
le long du Rhône jusqu’à Avignon.
Dans
cette ville, les pèlerins rencontrent des troupes de croisés en train de se
diriger vers l’Occitanie, le « pays des hérétiques », pour renforcer les armées
du duc Simon de Montfort et de l’abbé Amalrich de Cîteaux qui essaient depuis
1209 de décimer les cathares par le « feu et l’épée ». C’est à ce moment-là que
les pèlerins prennent conscience de la différence qu'il y a entre eux et ces
soldats armés de la tête aux pieds.
D’Avignon,
les croisés passent par le delta du Rhône pour arriver enfin à Marseille. Si le
cortège français n'eut pas à affronter des obstacles naturels meurtriers, les
famines, maladies et épidémies ont fait ici aussi augmenter le nombre de décès.
Arrivé à Marseille, les survivants de cet immense pèlerinage espèrent voir le
miracle qui allait ouvrir les eaux de la Méditerranée. Mais
il ne se produira pas. Néanmoins ils ne considérèrent pas leur « guide »
Étienne comme un charlatan et continuèrent leur prière.
Après
quelques jours d’attente, entre désespoir et malheur, deux commerçants de
Marseille proposent leur aide aux pèlerins : ils sont prêts à affréter sept
bateaux pour atteindre la Terre
sainte. Comme Hugues Ferreus et Guillaume de Posqueres possèdent des sièges
commerciaux à Acre, ainsi que leur propre flotte, et ont bonne réputation à
Marseille, les marchands gagnent la confiance d’Étienne et de ses partisans qui
interprètent cette promesse comme un signe envoyé par Dieu.
À
la fin du mois d’août les bateaux se dirigent avec 7 000 croisés à bord vers
Jérusalem. Mais les deux commerçants n'ont pas l’intention de les amener
jusqu’à la Terre
sainte ; ils ont prévu une autre destination. Arrivés en pleine mer, les jeunes
croisés sont enfermés dans les cales par les marins qui s'avérèrent être des
marchands d'esclaves.
Les
survivants de la longue route jusqu’à Marseille doivent encore supporter
l’enfer sur les bateaux des commerçants : ils sont tout le temps entassés comme
des bêtes sous le pont, où il ne reste presque plus d’air pour respirer. Comme
les bateaux sont tous surchargés, une alimentation suffisante ne peut pas être
garantie. La puanteur provenant des excréments devient insupportable, les
infections et les épidémies se propagent parmi les pèlerins comme la peur de
leur futur. Une fois de plus la faim et la maladie font des ravages dans les
rangs des croisés.
Après
deux jours à bord de la flotte des marchands, une tempête éclate sur la mer et
projette deux des bateaux aux écueils de l’île San Pietro juste avant la côte
sud-ouest de la
Sardaigne. Tous les passagers et l’équipage trouvent la mort.
Une chapelle est le seul témoignage qui reste de leur passage sur l’île. Les
cinq autres bateaux survivent au grand orage et se dirigent vers la côte
algérienne à Bougie. Dans ce port et plus tard à Alexandrie, les croisés
français sont vendus comme esclaves aux arabes. 400 d'entre eux furent vendus à
un calife qui les traita bien et leur laissa la liberté religieuse, les autres
n'eurent pas cette chance et beaucoup périrent en refusant d'abjurer la foi
chrétienne.
Authenticité du récit
Toute
cette histoire a donc été rédigée au plus tôt 30 ans après les faits, par
Albéric des Trois-Fontaines, mais plus probablement entre 1260 et 1295, si l'on
en croit P. Raedts11. Le point le plus faible de cette histoire est le postulat
d'un déplacement massif des 30 000 enfants de Saint-Denis à Marseille. Or,
aucune source contemporaine du sud de la Loire n'en fait état, ce qui est fort improbable,
un tel événement aurait laissé des traces.
C'est
pourtant cette histoire mythifiée qui est parvenue jusqu'à nous, notamment à
travers des romans, tel celui de Marcel Schwob. La naissance de ce mythe et son
parcours sont très bien expliqués par G. Dickson12.
Bilan
Les
croisades des enfants sont des évènements tragiques. Les pèlerins n’ont jamais
atteint leur destination, la
Terre sainte. Elle échoue comme les deux croisades précédentes
(3e et 4e). On ne sait ni le nombre de personnes impliquées, ni le nombre de
morts. La simultanéité des deux croisades, partant de l’Allemagne et de la France est très troublante,
car on ne connaît pas de lien entre leurs origines. C’est aussi dû au manque de
sources et de témoins oculaires. C’est pourquoi ce cortège tombe de plus en
plus dans l'oubli.
Cette
histoire a inspiré à Marcel Schwob l'un de ses livres les plus connus, La Croisade des enfants
(1895). Elle a également inspiré Thea Beckman (en), une écrivaine néerlandaise,
pour son livre Kruistocht in spijkerbroek (Croisade en jeans), et Minerve
(2006) de David Turgeon, un auteur de bande dessinée québécois.
Une
croisade d'enfants pourrait également être à l'origine de la légende du Joueur
de flûte de Hamelin.
Point de vue de l’Église
Il
y a eu dès le début une forte polarisation des opinions dans les régions
traversées par les croisades des enfants. Au départ les adeptes des croisades
les interprètent comme un « miracle divin ». Mais après leur échec, les
personnes qui désapprouvaient ces idées de cortège sont majoritaires. Elles
considèrent les pèlerins comme des escrocs. Il existe cependant peu de
chroniques contemporaines.
Dans
les textes qui furent écrits plus tard, on peut observer deux prises de
positions bien distinctes : les membres de communauté religieuse ayant choisi
de vivre dans la pauvreté vantent le mérite de ces jeunes enfants ayant une foi
inébranlable ; documents émanant des ordres ascétiques et mendiants sont
souvent interprétées comme des appels à la noblesse et au clergé : « regardez
ce que ces pauvres paysans font et nous, nous dormons ! »
Pour
les conservateurs, cardinaux et évêques, le ton est tout autre, selon eux
l'insouciance de ces jeunes gens est difficilement compréhensible et ils
critiquent ce mouvement qui n'avait aucune chance de réussir. Il est donc
difficile de trouver des témoignages neutres sur cet évènement oublié.
Sources historiques
Il
existe peu de témoignages sur cet évènement oublié. Un survivant de la croisade
germanique raconta son histoire à un religieux. C'est une des seules chroniques
qui existent sur cet évènement avec celle d'un religieux qui décrit l'arrivée
des jeunes Français à Marseille et leur capture par des marchands d'esclaves.
Bibliographie
Études historiques
Peter
Radets, « La croisade des enfants a-t-elle eu lieu ? », in Les Croisades
(présenté par Robert Delort), Paris, Seuil, collection « Points », 1988.
Gary
Dickson, « La genèse de la croisade des enfants », in Bibliothèque de l'école
des chartes, no 153-1, 1995, p. 53-102, [lire en ligne].
Gary
Dickson, The Children's Crusade: Medieval History, Modern Mythistory, New York,
Palgrave Macmillan, 2007, (ISBN 978-1403999894).
Cardini
Franco, Del Nero Domenico, La crociata dei fanciulli, Giunti Editore, 1999,
(ISBN 88-09-21770-5 ).
Littérature
Bernard
Thomas, La croisade des enfants, Presses Pocket, no 3145, 1973, (ISBN
2-266-02266-0).
Filmographie
Liens
externes
Sur les autres projets Wikimedia :
Croisade
des enfants (expédition), sur Wikimedia Commons
(fr)
Gary Dickson, La Genèse
de la croisade des enfants (1212), Bibliothèque de l'école des chartes, 1995.
(fr)
Marcel Schwob, La Croisade
des enfants en version audio
(fr)
Marcel Schwob, La Croisade
des enfants fichiers PDF.
(fr)
Céline Comtois, La croisade des enfants (1212) : mythe ou réalité ?
Notes et références
1. Peter Raedts, La croisade des enfants a-t-elle eu lieu ? in Les
Croisades, Seuil, Paris, 1988, p. 58
2. Chronique d'Albéric des Trois-Fontaines, rédigée plusieurs décennies
après les faits
3. Jacques Chiffoleau, Les confréries du Saint-Esprit en Provence dans
Le Mouvement confraternel au Moyen Âge [archive] [archive], Librairie Droz,
1987, p. 32
4. Philippe Ariès, L'Enfant et la vie familiale sous l'Ancien Régime,
Seuil, Paris, 1973, p. 43
5. Jonathan Phillips, Une histoire moderne des croisades, Flammarion
2010, p.263
6. Chronique du moine cistercien de l'abbaye de Mortemer, chronique du
moine de l'abbaye de Jumièges, chronique de Jean le Long
7. Le premier à remettre en cause la traduction littérale d'enfants est
l'historien Giovanni Miccoli (it) dans « La crociata dei franciulli » del 1212
dans Studi medievali, t. 2, fasc. 2, 1961
8. Gary Dickson, The Children's Crusade: medieval history, modern
mythistory, Palgrave Macmillan, 2008, p. 64.
10. P. Raedts, p. 58
11. Raedts, p. 59.
13. Notice sur IMDb [archive] [archive]
14. Le roman relate, en deux phrases sur plus de cent pages, la
croisade des enfants depuis Vendôme ainsi que le « piétinement et la lente
progression de la foule en marche, hantée de passions et de rêves obscurs »
(NRF, 1961, coll. Du monde entier)
15. Notice sur IMDb [archive] [archive]
16. http://www.imdb.fr/title/tt0381111/combined [archive] [archive]
Notice sur IMDb]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Croisade_des_enfants_(expédition)
Mohamed ZEMIRLINE
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